Blog du FC Horbourg-Wihr

jeudi 29 juillet 2010

Strasbourg retire sa candidature à l'Euro 2016

Roland Ries, maire de Strasbourg et Jacques Bigot, Président de la Communauté Urbaine de Strasbourg, font part du retrait de la candidature de Strasbourg à l’Euro 2016 dans un courrier au président de la Fédération Française de Football, Fernand Duchaussoy.

Strasbourg renonce finalement à sa candidature pour l'Euro 2016 (Photo DNA)


"Aucune suite n’a été donnée par le Président de la République, le Gouvernement et la Fédération Française de Football à la situation particulière de Strasbourg. En effet, les conditions de la candidature de celle-ci à l’Euro 2016 ont été très largement modifiées entre juin 2009 et juin 2010, du fait de la descente du Racing Club de Strasbourg en Nationale. Celui-ci, au contraire des clubs dans les autres villes candidates, se trouve dans l’incapacité totale aujourd’hui de participer au montage financier de l’opération de reconstruction du stade de la Meinau. Or, ce montage, pour rester dans le calendrier de l’UEFA, devrait être bouclé au plus tard à la fin de cette année", déplorent les deux élus dans un communiqué diffusé ce matin.

Pour traiter cette situation difficile, Roland Ries et Jacques Bigot avaient formulé, dès le 1er juin dans un courrier adressé au Président de la République, des propositions précises, rappelle le communiqué qui les détaille :
• Participation de l’Etat portée de 10 % à 35 % du coût du projet comme cela avait été pratiqué en 1998 pour la Coupe du Monde de Football en France ;
• Reversement aux villes organisatrices d’une partie des excédents financiers liés à l’organisation de l’Euro 2016, à l’identique également de ce qui avait été fait en 1998 ;
• Création d’un fonds d’aide à l’investissement en faveur des stades par une partie des droits de télévision et par un prélèvement sur les paris en ligne, correspondant à une juste contribution du football professionnel, principal bénéficiaire de la rénovation des stades".

"Aucune réponse n’a été apportée à ces propositions", regrettent Roland Ries et Jacques Bigot qui poursuivent : "Dans ces conditions, sur un montant de 160 millions d’euros d’investissement, 130 millions d’euros restent aujourd’hui à la charge de la Communauté Urbaine de Strasbourg. Le risque ne peut pas être pris de devoir in fine demander aux seuls contribuables de Strasbourg et de son agglomération de supporter la charge de ces 130 millions d’euros."

Dernière phrase du communiqué : "C’est pourquoi, à regret mais en responsabilité, Roland Ries et Jacques Bigot retirent la candidature de Strasbourg pour l’Euro 2016."

Après ce retrait il reste 11 villes candidates pour accueillir les matches du Championnat d'Europe 2016: Stade de France (Saint-Denis), Parc des Princes (Paris), Lens, Lille, Bordeaux, Nice, Toulouse, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Nancy. Neuf seront choisis d'ici au 28 mai 2011, deux autres seront désignés stades de réserve.

Jean-Philippe Maurer, député UMP, ne comprend pas
Jean-Philippe Maurer, député UMP de Strasbourg déclare dans un communiqué qu'il "ne comprend pas la façon dont cette annonce vient de se faire "." Ce projet porté par beaucoup de Strasbourgeois et d’Alsaciens amoureux du football méritait une discussion ouverte et publique. Il me semble que l’urgence n’était pas une déclaration brutale fin du mois de juillet sans que ni le conseil municipal, ni le conseil communautaire n’aient été réunis pour en débattre.»

Les raisons d'un abandon
La crise financière est passée par là et les déboires du club résident, le Racing Club de Strasbourg, n'ont fait qu'aggraver les choses. La décision de retirer la candidature de la capitale alsacienne pour accueillir des matches de l'Euro 2016, et donc de rénover le vieillissant stade de la Meinau, semblait de plus en plus probable. Elle a été officialisée hier.

A la foire européenne de Strasbourg, en septembre 2009, l'heure était à l'enthousiasme pour la candidature à l'Euro 2016. Les « ambassadeurs » et les partenaires (ici, Roland Ries) portaient l'écharpe verte et tapaient symboliquement dans le ballon. (Photo archives DNA)


Nancy sera peut-être la seule ville du grand Est à accueillir des matches de l'Euro 2016. Après le retrait des candidatures messine, puis strasbourgeoise hier, le chef-lieu de Meurthe-et-Moselle reste en lice parmi 11 villes de France - 9 d'entre elles seront choisies avant le 28 mai 2011, les deux autres étant désignées « stades de réserve ».


Le maire Roland Ries et le président de la communauté urbaine Jacques Bigot (tous deux PS) ont fait savoir hier matin, sous forme d'un modeste communiqué de presse, que Strasbourg avait jeté l'éponge.

L'euphorie exagérée de 2009
La capitale alsacienne argue en premier lieu du « contexte sportif » qui a défavorablement évolué en quelques semaines. Si Nancy peut se targuer de disposer d'une équipe en Ligue 1, Strasbourg est relégué en National. « La récente descente du Racing Club modifie substantiellement le modèle économique sur lequel a été bâti le projet de reconstruction du stade de la Meinau, précisent ainsi MM. Ries et Bigot. Le RCS ne peut être ni un partenaire financier de ce projet, ni participer en payant un loyer élevé, au moins à court terme. »

L'enthousiasme qui a accompagné la mise en orbite de la candidature strasbourgeoise s'est émoussé au fil de la crise financière et des déboires sportifs du Racing. D'abord porté par l'ex-président du club Philippe Ginestet, le projet d'un « Eurostadium » financé par le géant anglo-saxon Hammerson et associé à l'Euro 2016 est abandonné à l'orée de l'été 2009. La ville de Strasbourg prend alors le relais avec un enthousiasme qu'on peut juger rétrospectivement surprenant : 2 000 personnes rassemblées au bord du Rhin posent pour une photo aérienne en août 2009 ; la Foire européenne est, en septembre, l'occasion de réitérer l'attachement des Strasbourgeois à cette candidature.

Rappelons qu'à l'époque, le Racing est en Ligue 2 et qu'il est encore raisonnable d'espérer une remontée en Ligue 1. La municipalité PS entend aussi laver l'échec de 1998 : Strasbourg n'avait accueilli aucun match du Mondial français...

La chute du Racing change la donne
A l'été 2010, rien ne va plus. Le Racing est exsangue. La communauté urbaine de Strasbourg mesure l'importance du sacrifice financier à consentir - un montant estimé à 160 millions d'euros - pour rénover un stade de la Meinau dont le club résident ne figure plus dans l'élite mais qu'il faudrait hisser aux normes de l'Euro pour quelques matches seulement.

Les édiles réclament un « soutien financier » à l'État et à l'UEFA. Au sein de la municipalité de gauche fusent des dénonciations du « foot business ». L'État doit porter sa participation de 10 % à 35 % du montant du projet, insistent Roland Ries et Jacques Bigot à partir de la fin mai.

Dans le même temps, les « excédents financiers liés à l'organisation de l'Euro » et les droits télé perçus par les instances du football professionnel sont appelés à contribution. La déclaration, assortie de courriers envoyés aux autorités compétentes, ressemble à un ultimatum.

Des considérations politiques
A la fin juin, le retrait de la candidature est quasiment acté : il suffira que ni l'État ni la FFF ne répondent pour que Strasbourg jette l'éponge.

La cohésion au sein de la municipalité strasbourgeoise était sans doute aussi à ce prix. On ne comptait plus récemment les adjoints de Roland Ries exprimant ouvertement leur désaccord avec un tel investissement. Les alliés Verts sont montés au créneau... L'actuel maire de Strasbourg, élu en 2008 sous la double promesse de modération fiscale et d'investissements « à taille humaine » au service des habitants, n'a pas voulu se dédire.
C'est courageux, mais est-ce vraiment populaire ?

Denis Tricard

Duchaussoy (FFF) « déçu »
Le président par intérim de la Fédération française de football (FFF), Fernand Duchaussoy, s'est déclaré « déçu » du retrait de la candidature de la ville de Strasbourg pour accueillir des matches de l'Euro 2016 de football. « C'est une déception car Strasbourg, cité au rayonnement international, avait naturellement sa place au sein des onze autres sites retenus pour la compétition »,a poursuivi le président. Pour sa part, Jean-Claude Plessis, président du Racing a souligné : « C'est un choix politique et financier. Je respecte la décision du maire et du conseil municipal. C'est dommage mais on peut aussi penser que c'était un investissement lourd sans avoir de certitudes en termes de retombées. Je note surtout que la mairie s'est rapprochée du club dernièrement. Nous avons un travail en commun à effectuer et je ne vais pas critiquer leur décision. Mon commentaire est davantage à court terme, l'Euro 2016 est tellement loin. Ma préoccupation ultime, c'est le championnat 2010-2011, ce qui m'obsède, c'est la remontée du Racing en Ligue 2 la saison prochaine. On travaille pour ramener le club en Ligue 1 le plus vite possible. La question de la modernisation du stade se posera, on fera avec ce que l'on aura. »

« Investir trente millions d'euros à la Meinau, c'est envisageable »
Strasbourg n'aura pas de stade aux normes Euro 2016, mais ça ne signifie pas que la Meinau ne pourra pas être rénovée.
C'est seulement en 2011 que la Fédération française de football (FFF) dira quels stades recevront les matches de l'Euro 2016 et quels seront les deux stades de « réserve ». C'est loin, 2011, insiste Jacques Bigot, président (PS) de la communauté urbaine de Strasbourg, qui avait besoin de délais plus courts. Parce qu'à la rentrée de septembre, les services de la communauté urbaine auront peut-être à préparer une délibération, soumise aux élus, concernant la rénovation du stade de la Meinau.


Une rénovation aux normes de la Ligue 1, où Strasbourg espère bien revenir. Cela fait une différence de taille, financièrement s'entend, avec les normes du championnat d'Europe des nations : « Pour mettre le stade de la Meinau aux normes de la Ligue 1, il faudrait investir trente millions d'euros. C'est envisageable », appuie M. Bigot.

« Forfait avant la compétition »
On est loin des 160 millions d'euros - au bas mot - de la configuration Euro 2016.

La dépense a fait tiquer jusque dans les rangs de l'opposition. Le député-maire (UMP) de Lingolsheim, Yves Bur, n'a pas hésité à manifester son désaccord, avec d'autres. A tel point que le conseiller municipal (UMP) Robert Grossmann fustige davantage la façon, « sans la moindre concertation », que le fond de la renonciation elle-même. Il est rejoint par le député (UMP) Jean-Philippe Maurer, qui réclamait « une discussion ouverte et publique ». Plus durs, les proches de la sénatrice Fabienne Keller accusent MM. Ries et Bigot d'avoir « déclaré forfait avant le début de la compétition ».

Le complet décalage entre l'enthousiasme de 2009 et la décision d'hier, accompagné d'atermoiements intermédiaires, est sans doute ce qui marquera le plus défavorablement les esprits. C'est ce à quoi a su échapper Jean-Marc Ayrault, maire (PS) de Nantes, en retirant la candidature de sa ville suffisamment tôt.

Les regrets seront d'autant plus vifs chez bon nombre de Strasbourgeois : la grande fête du foot européen n'aura pas lieu dans la capitale européenne, à deux pas de l'Allemagne, demi-finaliste de la récente Coupe du monde.



 

(C) DNA - juillet 2010

Classement Mondial FIFA Féminin du 28 mai 2010

Les États-Unis conservent la première place du Classement mondial féminin FIFA/Coca-Cola et confortent leur avance sur les Allemandes qu’elles ont récemment battues en match amical sur le score sévère de 4-0. Seul changement dans le Top 10 ce mois-ci, l’entrée de la Chine (10e, plus 2) aux dépens du Canada (11e, moins 1).

Depuis la dernière édition du classement en mars, 124 matches internationaux ont été disputés. Les nombreux matches de qualification pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011 ont permis à treize sélections, dont douze de la CONCACAF, de réintégrer le classement, le total des équipes actives s’élevant désormais à 116. Le Honduras, par exemple, était absent depuis octobre 2007 mais a récemment disputé huit matches d’affilée dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Il enregistre ainsi, avec le Salvador, le plus grand nombre de rencontres disputées par une équipe depuis la dernière édition du classement en mars.

D’ici à la prochaine édition, l’activité se concentrera essentiellement sur la zone Europe où des matches de qualification doivent encore être disputés.

1- USA
2- Allemagne
3- Brésil
4- Suède
5- Japon
6- Norvège
7- RDP Corée
8- France
9- Angleterre
10- RD Chine
11- Danemark
11- Canada
13- Italie
14- Australie
15- Russie
16- Pays-Bas
17- Finlande
18- Islande
19- Ukraine
20- Espagne
21- République de Corée
22- Mexique
23- Nouvelle-Zélande
24- République Tchèque
25- Ecosse
26- Pologne
28- Nigeria
29- Argentine
30- Irlande
 
33- Belgique
34- Roumanie
 
37- Serbie
38- Slovaquie
40- Autriche
41- Portugal
42- Bélarus
 
48- Bulgarie
 
50- Pays de Galles
 
54- Grèce
 
59- Slovénie
60- Croatie
 
62- Turquie
 
66- Irlande du Nord
 
68- Iles Féroé
 
71- Maroc
72- Algérie
 
74- Tunisie
76- Lituanie
 
79- Estonie
 
88- Lettonie
89- Bosnie-Herzégovine
90- Luxembourg
 
101- Malte
 
108- Géorgie
109- ARY Macédoine
 
 
 
(C) FIFA -  juillet 2010

Blanc met les choses au point

Contrairement à son prédécesseur au poste de sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc n'hésite pas à agir en toute transparence avec les médias. Ainsi, le nouveau patron des Bleus a accordé une longue interview au Parisien, publiée mercredi, dans laquelle il n'élude aucun sujet: l'exclusion des grévistes, les affaires autour des Bleus, la tactique, mais aussi la politique et l'argent dans le football.
Laurent Blanc est revenu en détails sur tous les sujets concernant l'équipe de France (Reuters).

Un peu moins d'un mois après sa prise de fonction et sa première conférence de presse en tant que sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc a accordé une longue interview au Parisien - Aujourd'hui en France, publiée mercredi, dans laquelle il revient sur tous les sujets touchant de près ou de loin les Tricolores. Le nouveau patron des Bleus confie notamment être prêt à sélectionner Franck Ribéry et Karim Benzema, même si ces derniers ont été mis en examen dans le cadre de l'affaire Zahia.

"Un fait judiciaire est un fait privé (...) Il y a une mise en examen, peut-être que Karim Benzema va être requalifié de « témoin assisté ». Laissons faire la justice. Les enquêtes judiciaires sont très longues. Dans le meilleur des cas, celle-ci peut durer cinq ou six mois, mais elle peut aussi se prolonger sur un an et demi, voire deux ans. Moi, je suis là pour deux ans, je vais essayer de composer la meilleure équipe avec les meilleurs joueurs possibles. Ribéry et Benzema font partie des joueurs potentiellement incontournables en sélection. Ils sont donc sélectionnables", a ainsi confié Laurent Blanc. De même, il n'exclut pas de rappeler sous le maillot tricolore Nicolas Anelka, banni des Bleus après avoir insulté son prédécesseur Raymond Domenech, ou Patrice Evra, capitaine lors du fiasco de la Coupe du monde, si ces derniers ne sont pas soumis à des sanctions disciplinaires.

"Profondément triste et choqué" suite aux événements de Knysna, l'ancien entraîneur de Bordeaux avoue être "resté scotché devant (sa) télévision", estimant que "le comportement des joueurs a été inadmissible", ce qui a justifié sa décision de priver les 23 mondialistes du match amical face à la Norvège, prévu le 11 août prochain. "Je me suis demandé s'il fallait punir un ou plusieurs joueurs, notamment ceux qui avaient eu plus de responsabilité que les autres. Et j'en suis arrivé à la conclusion que tout le monde était responsable". Il a donc décidé de "sanctionner sportivement les 23 qui étaient dans le bus".

"Je ne serai même pas monté dans le bus"
Revenant sur l'épisode du bus, Laurent Blanc estime qu'il n'y serait "même pas monté". Pour lui, la question des insultes de Nicolas Anelka adressée à Raymond Domenech, ce qui avait, rappelons-le, entraîné son exclusion du groupe et la grève de ses coéquipiers, aurait dû être traitée en interne: "Ce qui s'est passé à la mi-temps de France-Mexique, je l'ai vu arriver plusieurs fois. Mais ça doit se régler en interne avec beaucoup d'autorité et un peu de dialogue, et surtout cela ne doit pas sortir dans les médias. Si un joueur vous manque de respect, il faut que vous rétablissiez ce respect. Si vous n'y arrivez pas, il y a deux solutions: vous partez ou c'est le joueur qui part".

L'occasion pour le champion du monde 98 d'effectuer une mise au point sur ses méthodes: "Il faut surtout déterminer un cadre de fonctionnement et faire comprendre au joueur que s'il sort du cadre, il va s'éliminer lui-même. Pas besoin d'une charte écrite ou lue, cela se passera en interne entre eux et moi". Pour Laurent Blanc, "les critères de sélection doivent évoluer, y compris dans les centres de formation. A côté des critères de performance, il faut aussi prendre en compte le comportement et l'éducation. Si le joueur n'a pas un bon comportement, il faut être radical, il faut le dégager".

S'il "regrette que cette Coupe du monde n'ait pas permis de dégager cinq joueurs incontournables", Le Président espère trouver une "ossature" composée de "sept ou huit joueurs" et n'entend pas s'enfermer dans une tactique préétablie. "Je veux qu'on soit capable de changer de système par rapport au score ou à l'adversaire". Laurent Blanc aura l'occasion de mettre en pratique ses idées dès le 11 août prochain face à la Norvège. Un match amical disputé à Oslo pour lequel le nouveau sélectionneur a déjà établi sa liste, composée de nombreux joueurs de Ligue 1, ces derniers ayant commencé leur préparation bien avant leurs compatriotes évoluant à l'étranger.

Un salaire "entre 1 millions et 1,2 millions d'euros brut par an"
Se définissant avant tout comme un "homme de terrain", Laurent Blanc estime par ailleurs que les politiques en "ont trop fait" sur les événements qui se sont déroulés en Afrique du Sud, en organisant notamment des débats à l'Assemblée Nationale. A la fois prudent et réaliste, il estime qu'"il faut un juste milieu" dans les relations entre football et politique. "La récupération ? Ça existe tout le temps ! Et ça existera encore plus parce que les politiques sont très intelligents et très opportunistes. Mais l'amoureux de football que je suis n'oublie pas leur contribution pour l'Euro 2016. Alors il ne faut pas leur demander de se mêler de ce qui les regarde et oublier le soutien qu'ils nous ont apporté". L'ancien international tricolore aux 97 sélections souligne également n'avoir jamais soutenu un parti: "La politique m'intéresse, bien sûr, mais je garde mes opinions pour moi. Les deux camps m'ont déjà sollicité, mais la réponse a été la même pour les deux".

Franc sur le thème de la politique, Laurent Blanc l'est tout autant sur la question de l'argent. "Si on analyse les choses froidement, on constate que le football génère des sommes d'argent monstrueuses. Quand on voit le montant des droits télés et les budgets des clubs de Ligue 1, il est tout à fait normal que les joueurs gagnent autant. Sur la question de la suppression des primes versées aux joueurs de l'équipe de France, le nouveau sélectionneur estime que "c'est de la démagogie": "Quand l'équipe de France joue, elle rapporte de l'argent. Si les joueurs gagnent, il est normal qu'ils touchent une prime". Ainsi, il n'entend pas renoncer à sa double prime de sélectionneur et n'hésite pas à révéler son salaire, "équivalent à celui d'un entraîneur de milieu de tableau en Ligue 1" : "entre 1 millions et 1,2 millions d'euros brut par an".

La transparence est désormais de mise en équipe de France où la communication de Laurent Blanc se révèle bien différente de celle de son prédécesseur. Reste désormais à savoir si un changement si radical s'effectuera également sur le terrain.

 
 
 
(C) Sports.fr - juillet 2010

mercredi 28 juillet 2010

Euro UEFA 2010 U19 : les différents avis

Smerecki : "Les joueurs accomplissent un tournoi exemplaire"



L'Equipe de France U19 disputait mardi soir au stade Michel d'Ornano à Caen sa demi-finale de l'Euro UEFA 2010 contre la Croatie. Menés au score dès la 4ème minute de jeu, les Tricolores ont logiquement réussi à renverser la tendance en égalisant par l'intermédiaire de Gaël Kakuta (37ème) puis en prenant un avantage décisif en fin de seconde période grâce à Cédric Bakambu (83ème), entré en jeu neuf minutes plus tôt. Comme lors de l'Euro UEFA U17 2008 en Turquie, la France retrouvera l'Espagne en finale, programmée ce vendredi (19h00) sur cette même pelouse. Retrouvez la réaction du sélectionneur Francis Smerecki, fier du comportement et de la performance de ses protégés.

Francis Smerecki (sélectionneur de l'Equipe de France)
"C'était un match compliqué car comme souvent lorsqu'on laisse un peu de fraîcheur aux joueurs, la mise en route est toujours difficile. Sept joueurs n'avaient pas ou peu joué le match précédent contre l'Angleterre. On pense toujours que cela va être profitable et on s'aperçoit que l'entame s'est avérée difficile. On a de plus été cueilli à froid en encaissant un but au bout de quatre minutes contre une bonne équipe de Croatie, bien organisée et expérimentée.

Mais avec de la force de caractère et aussi des gestes de classe de la part de certains joueurs, on a pu revenir dans le match. En seconde période, on a pris le jeu à notre compte. On a trouvé un meilleur équilibre avec des phases offensives intéressantes. Je pense qu'on était beaucoup mieux physiquement que notre adversaire.

C'était la première fois dans ce tournoi qu'on était mené à la marque et on a vu une Equipe de France malgré tout confiante et forte dans sa tête pour revenir au score. J'ai apprécié cette réaction collective. C'est très important pour la suite. Comme souvent l'apport de nos remplaçants a été déterminant. On a pu à nouveau s'en rendre compte lors des entrées en jeu d'Alexandre Lacazette et de Cédric Bakambu, qui a marqué le but qui nous envoie en finale.

En prévision de ce dernier acte, c'était bien de n'avoir joué que 90 minutes mais j'espère qu'on n'a pas quand même dépensé trop d'énergie. On est tellement heureux car on va retrouver pour cet Euro U19 les deux mêmes finalistes qu'en U17 en Turquie. C'est un signe fort de la valeur de ces deux sélections. On ne va pas vraiment disposer de trop de temps pour la récupération et aussi la préparation de ce rendez-vous afin d'essayer de mettre en défaut cette équipe espagnole et de remporter ce titre. Il faut faire avec mais on est très motivé. Je félicite mes 18 joueurs car ils accomplissent un tournoi exemplaire".

Kakuta : "On a su être patient"


L'Equipe de France U19 possède dans ses rangs de nombreux talents et peut aussi compter sur ses gauchers "flingueurs" Gaël Kakuta et Antoine Griezmann. Mardi soir en demi-finale de l'Euro UEFA 2010 au stade Michel d'Ornano de Caen, les deux joueurs offensifs tricolores se sont démenés comme de beaux diables, comme tous leurs partenaires d'ailleurs, pour remettre la sélection tricolore, menée rapidement 1-0 par la Croatie, sur de bons rails. Auteurs à plusieurs reprises d'actions de classe, récompensées pour l'attaquant de Chelsea par le but égalisateur (37ème, photo), les deux complices se réjouissent de retrouver l'Espagne en finale. Réactions.

Gaël Kakuta (milieu offensif, Chelsea FC)
"On a eu du mal à entrer dans le match. On s'est peut-être mis un peu la pression et encaisser un but dès la 4ème minute n'est pas la meilleure manière de rentrer dans une rencontre. Mais on a réussi à ne pas s'affoler. On savait que la Croatie allait jouer regroupée en procédant en contre. On a bien géré. Après l'égalisation, je me suis dit qu'on avait les moyens de faire la différence en seconde période. On a su être patient. On a essayé de faire tourner le ballon et parfois d'accélérer pour créer des brèches et cela a payé. Avec nos trois semaines de préparation, on finit toujours fort les rencontres, c'est positif.

Mon but ? Le ballon arrive en l'air, j'ai hésité à mettre la tête et finalement Gilles Sunu derrière moi me demande de le lui laisser. Le défenseur croate fait une erreur et remet la balle dans la surface. Je la contrôle et j'enchaîne directement une frappe qui trouve les filets adverses. En finale, on espère bien sûr prendre notre revanche contre l'Espagne, qui nous avait battus 4-0 lors du dernier acte de l'Euro U17 2008 en Turquie. L'équipe d'Espagne a la capacité de bien conserver le ballon et de le faire circuler à merveille. On va bien préparer ce rendez-vous mais je pense que cela va être un très beau match".

Antoine Griezmann (milieu offensif, Real Sociedad)
"On est vraiment très heureux d'avoir obtenu cette qualification pour la finale au terme d'un match difficile mais où on a logiquement réussi à prendre le dessus malgré une mauvaise entame. Comme j'évolue à la Real Sociedad en Espagne, je suis très heureux de retrouver cette nation, vendredi pour la finale. Ce sera une première pour moi. Je n'étais pas là en 17 ans mais tous mes coéquipiers m'ont parlé de ce match et ils ont une grosse envie de prendre leur revanche. Chaque équipe a son propre style de jeu. On l'a vu avec les Croates, ce soir, qui attendaient derrière pour mieux nous contrer. Les Espagnols se rapprochent plus de nous car ils prennent le jeu à leur compte. Ils ont de très bons joueurs comme Sergio Canalès, leur capitaine, que j'ai vu jouer en Liga. Ce sera très difficile mais on a aussi nos atouts. On va faire le maximum pour gagner ce titre. Cela devrait être un très beau match".



(C) FFF - juillet 2010

Prochaine réunion de la Commission des Jeunes

Avis à tous les dirigeants du FC Horbourg-Wihr !

Le mercredi 04 août 2010, à 19h 30, il y aura la prochaine réunion de la Commission des Jeunes au club-house.





(C) FCHW - juillet 2010

Coupe du Monde Féminine U20F FIFA Allemagne 2010 : Un dernier carré cosmopolite

La course à la succession des Etats-Unis est ouverte. Elle sera disputée par une habituée des grands rendez-vous, l’Allemagne et trois nouveaux venus à ce stade de la compétition : le Nigeria, la République de Corée et la Colombie. La première des deux confrontations, à Bochum, permettra d’apprécier la solidité défensive du pays organisateur face à la force de frappe sud-coréenne. A Bielefeld, les Falconets, tombeuses des championnes en titre, opposeront leur puissance et leur vitesse au jeu en une touche de balle et au réalisme des Cafeteras.

Les matches
Allemagne-République de Corée, Bochum, jeudi, 15h30 (heure locale)
La présence des Allemandes à ce niveau n’a rien d’étonnant : elles n’ont manqué à l’appel du dernier carré qu’à une seule reprise, lors de Russie 2006. Bilan de leurs trois demi-finales précédentes : deux éliminations et une qualification en finale de Thaïlande 2004, avec le titre mondial à la clé. L’Allemagne disputera son deuxième match consécutif face à un adversaire asiatique, après une victoire sans discussion au tour précédent sur la RDP Corée, sacrée en 2006. Pour leur deuxième participation à la compétition, les Sud-coréennes font jusqu’ici forte impression : flamboyantes en phase de groupes, elles n’ont laissé aucune chance au Mexique en quarts de finale.

Cette rencontre promet d’être riche en buts et en émotions, puisqu’elle mettra aux prises les deux attaques les plus prolifiques du tournoi : l’Allemagne a trouvé 13 fois le chemin des filets contre 11 fois pour la République de Corée. En outre, les fans assisteront au duel des finisseuses entre Alexandra Popp, actuelle meilleure buteuse du tournoi avec sept réalisations, suivie de près par Ji So Yun et ses six unités.

Colombie-Nigeria, Bielefeld, jeudi, 18h30 (heure locale)
Choc inédit dans la sphère du football féminin U-20 : la Colombie, néophyte, affronte le Nigeria, habitué aux joutes mondialistes mais nouveau venu dans le dernier carré. Après avoir écarté de leur chemin les Etats-Unis aux tirs au but, les Africaines ont fait le plein de confiance et rêvent de terminer en fanfare leur voyage en Allemagne.

Chaque match des protégées de Ricardo Rozo au cours de ce tournoi a été un pas en avant pour le football féminin colombien. Deuxième du Groupe A derrière l’Allemagne, la Colombie a ensuite réalisé un remarquable travail tactique en quarts de finale face à la Suède, déjouant tous les pronostics. Les Cafeteras ont désormais une occasion unique d’entrer dans l’histoire.

La stat
4. C'est le nombre de continents représentés en demi-finale d’Allemagne 2010. Pour la première fois en cinq éditions, une équipe africaine, le Nigeria, atteint l’avant-dernière marche de la compétition. La Colombie prend le relais du Brésil en tant que représentant de l’Amérique du Sud. La République de Corée rejoint quant à elle le club qui regroupe sa voisine septentrionale et la RP Chine. Pour l’Allemagne, c’est la routine : il s’agit de sa quatrième apparition dans le dernier carré en Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA.


Entendu…
"Nous sommes déterminées à remporter cette Coupe du Monde. Pour ce faire, nous n’aurons pas le droit à l'erreur. Nous respectons toutes les équipes, mais nous voulons soulever le titre mondial" - Alexandra Popp, attaquante de l'Allemagne

Maradona s'arrête là !

La Fédération argentine de football (AFA) a décidé mardi de ne pas renouveler le contrat de Diego Maradona à la tête de la sélection albiceleste, en raison de son refus de se séparer de certains adjoints, trois semaines après l'élimination en quart de finale du Mondial.


"Le comité exécutif de l'AFA, réuni au complet, a décidé à l'unanimité de ne pas renouveler le contrat de monsieur Diego Maradona à la tête de la sélection argentine de football", a déclaré le porte-parole de l'AFA, Ernesto Cherquis Bialo, lors d'une conférence de presse.

Maradona, en poste depuis octobre 2008, sera remplacé à titre provisoire par le sélectionneur des moins de 20 ans, Sergio Batista, pour le prochain match amical contre l'Irlande, le 11 août à Dublin.

Mais il "n'y a aucune urgence" à nommer un sélectionneur à temps plein, a ajouté Cherquis Bialo.

Selon la presse argentine, le favori est Alejandro Sabella, 55 ans qui a notamment remporté la Copa Libertadores, la Ligue des champions sud-américaine, avec Estudiantes en 2009.

Batista, qui a aussi dirigé l'équipe championne olympique en 2008, est également cité, tout comme Miguel Angel Russo, entraîneur du Racing Club, ou encore Carlos Bianchi, favori des supporteurs mais en froid avec le président de l'AFA Juan Grondona.

L'annonce de la Fédération survient au lendemain d'une réunion houleuse entre Grondona et Maradona.

Plus un titre depuis 1993
Selon des médias argentins, elle s'est achevée lorsque le président de l'AFA a demandé à Maradona de se séparer d'au-moins cinq collaborateurs, dont ses adjoints Alejandro Mancuso et Hector Enrique, alors qu'el Diez avait prévenu qu'il s'en irait si l'on écartait la moindre personne de son encadrement.

"S'il touchent à mon intendant, à mon masseur, je m'en vais", avait-il déclaré à America TV dans la nuit de dimanche à lundi.

"Il y a eu une proposition, mais Maradona souhaitait conserver l'ensemble de son équipe", a confirmé l'un des membres du comité exécutif, Juan Carlos Crespi, vice-président de Boca Juniors.

Maradona avait été nommé fin octobre 2008 en remplacement d'Alfio Basile, démissionnaire en raison des performances poussives de la sélection sur la route de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Il a connu une courte période de grâce sur le banc, le temps de trois victoires contre l'Ecosse, la France et le Venezuela, mais une déroute historique en Bolivie (6-1) en avril 2009 l'a fait revenir sur terre.

Depuis, la presse a incessamment critiqué l'absence d'identité de jeu de la sélection et les essais de joueurs (108 au total) opérés par le capitaine de l'équipe championne du monde en 1986.

Son successeur aura la lourde tâche de ramener l'Albiceleste sur la voie du succès. L'Argentine, qui accueillera la prochaine édition de la Copa America en juillet 2011, n'a plus gagné de titre depuis la Copa-America 1993.



 
 
(C) FIFA - juillet 2010

Laurent Blanc : "Euro-2012 ou je m'en vais"

Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France, affirme qu'il quittera son poste s'il ne parvient pas à qualifier les Bleus pour l'Euro-2012, dans une interview publiée mercredi par le quotidien l'Equipe.

"C'est l'Euro-2012 ou je m'en vais", déclare Blanc, "J'ai signé pour deux ans. Après, si on se qualifie et si on fait un bon Euro, on peut éventuellement discuter d'une prolongation de deux ans de plus. Je serai jugé sur les résultats. Ce n'est pas mon trip de continuer quand j'ai échoué".

Interrogé sur l'ossature de sa future équipe, le sélectionneur estime "qu'on ne peut pas changer les bases du jour au lendemain", mais souligne qu'à ses yeux, aucun joueur n'est désormais indiscutable hormis Hugo Lloris, le gardien de but lyonnais.

A la question de savoir si certains joueurs sont incontournables, Blanc répond: "Non. Si vous pouvez m'en citer un, bravo, parce que moi je n'en vois pas, à part le gardien de but".

Et à propos de Ribery, joueur majeur de l'équipe de France depuis quatre ans: "Le concernant, les choses ont bien changé. Est-il encore incontournable aujourd'hui", s'interroge Blanc.

Dans cet interview à l'Equipe et dans un autre entretien publié par le Parisien, le sélectionneur réaffirme par ailleurs que Ribery et Benzema, mis en examen dans une affaire de prostitution de mineure, restent sélectionnables à ses yeux.

"La procédure peut durer six mois, un an", note Blanc: "Moi, je suis là pour deux ans. Ribery et Benzema seront, je l'espère, des éléments importants de l'équipe de France. Ma volonté était de dissocier ce qui s'est passé en Afrique du Sud et les affaires privées de joueurs".




 
(C) FIFA - juillet 2010

Raúl tire sa révérence à Madrid

Hommage à un grand de notre sport favori. Son nom est à jamais associer au Real de Madrid mais ...

Raúl González a déclaré que "l'heure était venue" pour lui de quitter le Real Madrid CF, son club de toujours, pour découvrir de nouvelles aventures hors d'Espagne.

Raúl, l'icône de Santiago Bernabéu, a convoqué une conférence de presse pour dire avec émotion qu'il quittait le club qu'il avait rejoint il y a 18 ans. Il l'a commencée par une phrase simple et sans appel : "L'heure est venue."

Cet attaquant restera à jamais une référence, lui qui a inscrit 323 buts en 741 matches de Liga, deux chiffres qui sont d'ores et déjà des records au club. "J'ai la sensation que cela doit se terminer aujourd'hui, après tant d'années où j'ai porté le maillot du meilleur club du monde. De nombreux jeunes joueurs arrivent, et j'ai l'impression que c'est ma dernière chance de jouer à l'étranger. J'ai vraiment envie de continuer à jouer, de continuer à me battre au haut niveau."

Formé au Club Atlético de Madrid, il a rejoint le Real en 1992. Le buteur est ensuite passé par toutes les classes d'âge, avant de disputer son premier match de Liga le 29 octobre 1994, face au Real Zaragoza. "Ce match restera à jamais l'un des plus beaux souvenirs de ma vie", commente l'ancien international espagnol. "Quand je suis rentré chez moi et j'ai dit à mes parents que j'allais jouer en équipe première, mon père était tellement sous le choc qu'il n'a pas pu terminer son repas !"

Ce véritable symbole des Merengues a été sacré champion à six reprises, et il a remporté trois fois l'UEFA Champions League (1998, 2000 et 2002), une compétition dont il est à la fois le meilleur buteur (66 réalisations) et le joueur le plus expérimenté (130 matches disputés). Il a marqué dans deux finales de la compétition (la victoire 2-1 sur le Bayer 04 Leverkusen en 2002, et le 3-0 contre le Valencia CF en 2000), une prouesse uniquement égalée par Samuel Eto'o, l'attaquant du FC Internazionale Milano.

Raúl détient également le record du nombre de buts en compétitions de clubs de l'UEFA, avec 68 unités, un classement dont il partage la première place avec Filippo Inzaghi (AC Milan). L'ancien n°7 a par ailleurs brandi deux Super Coupes de l'UEFA et deux fois la Coupe européenne/sud-américaine. Et au cours de ses 16 saisons passées en équipe première, il a décroché deux fois le titre de "Pichichi".

Curiosité du hasard, Raúl terminer sa carrière madrilène là où il l'a commencée : face à Saragosse, le 24 avril dernier (victoire 2-1). L'attaquant a clairement annoncée qu'elle se situerait hors d'Espagne.,  De fait, son point de chute est pour le moins surprenant. Alors que la Premier League lui faisait des avances, à travers les charmes certes subtils de Tottenham ou de Newcastle, Raul a choisi de rebondir en Allemagne, du côté de Gelsenkirchen, fief de Schalke 04. "Nous savons que Raul a beaucoup d'offres, mais je suis convaincu qu'il jouera pour Schalke la saison prochaine, fanfaronnait déjà Felix Magath en début de semaine, dans les colonnes de Bild. Il nous a fait savoir qu'il voulait venir. Je le mettrais dans le coeur de mon équipe-type." Quelques jours plus tard, la presse sportive espagnole - As et Marca en tête - est unanime: Raul s'apprête à signer un contrat de deux ans en faveur du club de la Ruhr, contre un salaire annuel de trois millions d'euros.


A Gelsenkirchen, l'intéressé retrouvera une vieille connaissance, le défenseur allemand Christoph Metzelder, qui évoluait encore sur ses arrières à Madrid quelques mois plus tôt. Vainqueur de six Liga et trois Ligue des Champions notamment dans sa carrière, Raul ne cueillera probablement pas autant de gloire avec Schalke, même s'il pourra toujours courir après un record historique plus que jamais à sa portée. Assuré de jouer la C1 la saison prochaine, l'éternel n°7 du Real, qui compte 67 réalisations continentales en 133 matches, tâchera de détrôner l'Allemand Gerd Müller, perché haut sur ses 69 buts européens. Une légende qui ne lui fait certainement pas peur...

"Je veux apprendre à connaître le football pratiqué dans d'autres cultures avant de revenir ici", conclue-t-il. "Je suis triste aujourd'hui, car j'ai passé tellement d'années ici. J'ai tout donné quand je portais ce maillot. Mes enfants sont tristes, eux aussi, car ce sont des supporteurs du Real. Mais aujourd'hui commence un nouveau chapitre de ma carrière."



© Sports.fr - UEFA.com 1998-2010. All rights reserved.

mardi 27 juillet 2010

Euro UEFA 2010 U19

Un joli trophé, non ? 
L'Espagne, première finaliste (3-1)

La première demi-finale de l'Euro UEFA 2010 U19 organisé en Ligue de Basse-Normandie avait lieu cet après-midi au stade Louis Villemer de Saint-Lô. Leaders du groupe B après trois victoires, les Espagnols de Luis Milla ont écarté l'Angleterre, finaliste de l'épreuve l'an passé, grâce à un succès 3-1.

Pacheco mettait ses coéquipiers sur de bons rails dès la 12ème minute en concluant un beau mouvement collectif, signant ainsi son 4ème but dans ce tournoi final. Keko donnait ensuite à l'Espagne un avantage plus conséquent en ponctuant une très longue séquence de passes, initiée sur l'aile gauche et repartie par le rond central puis le côté droit (2-0, 34ème). Bostock redonnait espoir au groupe de Noël Blake d'une belle volée, sur une mauvaise relance de la défense espagnole (2-1, 37ème).

Dix minutes après le retour des vestiaires, la Roja creusait de nouveau l'écart à la suite d'une combinaison originale sur coup franc. Faisant mine de servir un frappeur, Alcantara lobait finalement le mur anglais pour transmettre le ballon à Canales, qui ajustait Rudd (3-1, 55ème).

Après ce succès, la génération sacrée il y a deux ans aux dépens de la France lors de l'Euro U17 en Turquie est bien décidée à remporter le 5ème titre espagnol dans la catégorie des U19. Elle retrouvera vendredi en finale au stade d'Ornano de Caen le vainqueur de France-Croatie, match programmé ce soir sur la pelouse caennaise (19h00).

Une finale France-Espagne ! (2-1)


Première de son groupe après la phase de poules, l'équipe de Francis Smerecki retrouvait ce soir sur sa route la Croatie, au stade d'Ornano de Caen. Les coéquipiers de Gueida Fofana ont franchi ce dernier obstacle avant la finale avec un succès 2-1, obtenu après un but de Cédric Bakambu (photo) en toute fin de match. Pour le dernier acte, ils retrouveront donc vendredi sur cette même pelouse l'Espagne, victorieuse 3-1 de l'Angleterre, à Saint-Lô.

Les Bleuets se gardaient de tout excès d'optimisme face au groupe d'Ivan Grjna. A raison car dès la quatrième minute Ademi trompait Diallo. Vainqueurs 5-0 du Portugal lors de leur troisième match de poule, les Croates confirmaient leurs arguments offensifs .

Pour sa première participation à une phase finale d'un championnat d'Europe UEFA U19, la Croatie préservait cet avantage jusqu'à la 37ème minute et l'égalisation signée Gaël Kakuta. Le nombreux public de la Ligue de Basse-Normandie allait devoir patienter jusqu'à la 83ème minute pour assister au dénouement de cette demi-finale : Cédric Bakambu, entré en remplacement de Yannis Tafer, parvenait à tromper Delac, provoquant les clameurs du stade d'Ornano.

Finaliste de l'Euro U17 en Turquie face à l'Espagne il y a deux ans, la génération tricolore retrouvera vendredi en finale, sur cette même pelouse, l'équipe de Luis Milla, auteur aujourd'hui d'un quatrième succès (3-1).

Direct8 diffusera cette finale de la compétition, le vendredi 30 juillet à 19h00.


La chaîne de la TNT est, par ailleurs, le diffuseur exclusif des matches de l'Equipe de France Espoirs et de l'Equipe de France Féminine.




 
(C) FFF - juillet 2010

Calendrier Saison 2010-2011

Pour les tous les joueurs Seniors de nos équipes 1, 2 et 3, voici le calendrier LAFA pour la saison 2010-2011 :

(C) LAFA - juillet 2010

lundi 26 juillet 2010

Grempel Tournoi 2010

Le F.C. Horbourg 1933 vous invite à venir soutenir les différentes équipes qui se confronteront durant le journée du dimanche 01 août 2010 lors de son traditionnel Grempel Tournoi. Durant cette journée où la bonne humeur est de mise chacun pourra retrouver le plaisir de regarder un match de foot dans le plus grand respect de ce noble sport que nous tous adorons !
Eh comme dit l'affiche, trop sérieux s'abtenir !




(C) FCHW 1933 - juillet 2010

World Cup U-20F en Allemagne : Les tenantes du titre au tapis

LE FILM DE LA JOURNÉE - Toutes les bonnes choses ont une fin. Malheureusement, les meilleures séries tendent à s'interrompre au plus mauvais moment. Dimanche en quarts de finale de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, les Etats-Unis en ont fait la cruelle expérience. Deux pays que tout séparent sur le plan de la géographie ont gagné leur billet pour les demi-finales de l'épreuve suprême et s'apprêtent désormais à écrire une nouvelle page de l'histoire du football féminin mondial.


Les Américaines, qui n'avaient jamais fini au-delà de la quatrième place, ont mordu la poussière face au Nigeria à l'issue de la séance des tirs au but. Les joueuses de Jill Ellis ont longtemps mené au score (1:0), avant qu'Helen Ukaonu ne fasse basculer le destin de la rencontre en inscrivant un but spectaculaire. Ironie du sort, Sydney Leroux, sacrée championne du monde U-20 et Soulier d'or adidas il y a deux ans au Chili, a coûté la qualification à son équipe en manquant sa tentative.

Les Nigérianes participeront donc pour la première fois de leur histoire aux demi-finales de la compétition, au même titre que la République de Corée. Devant plus de 21 000 spectateurs à Dresde, les Asiatiques se sont nettement imposées (3:1) devant le Mexique, grâce à une reprise victorieuse de Ji So-Yun et à un doublé de Lee Hyun-Young. Le but inscrit par Natalia Gomez-Junco n'a malheureusement pas permis aux Mexicaines de rejoindre l'Allemagne et la Colombie dans le dernier carré. Jeudi, les Allemandes et les Sud-coréennes ont rendez-vous à Bochum, tandis que les Cafeteras et les Falconets s'expliqueront à Bielefeld.
Les résultats

samedi 24 juillet
Suède 0:2 Colombie
Allemagne 2:0- RDP Corée

dimanche 25 juillet
Etats-Unis 1:1, 2:4 t.a.b. Nigeria
Mexique 1:3 République de Corée

Le but du jour
Etats-Unis - Nigeria, Helen Ukaonu (79')

Alors que les Etats-Unis mènent toujours 1:0, les Nigérianes commencent à sentir que le temps presse. Malgré leur retard au tableau d'affichage, les Africaines multiplient les offensives et mais butent régulièrement Bianca Henninger, la gardienne américaine. C'est à ce moment précis qu'Ukaonu trouve les ressources nécessaires pour égaliser : sur un coup franc indirect à 25 mètres du but, la défenseuse de Delta Queens place une frappe imparable qui termine sa course dans l'angle opposé. Les tenantes du titre ne se remettront jamais de ce coup du sort.

Le fait du jour
La joie de vivre des Mexicaines
Les supporters aiment observer les joueurs à leur descente du bus, le visage fermé et le casque sur les oreilles. Contrairement à la plupart de leurs collègues, les Mexicaines affichaient quant à elles des mines réjouies et détendues en arrivant à Dresde. A leur entrée sur la pelouse, les Tricolores ont eu la bonne surprise de découvrir dans les tribunes de nombreux supporters aux couleurs de leur équipe et bardés des instruments les plus divers. Le fameux Cielito lindo a retenti dans le stade, pour la plus grande joie de Roberto Medina et de ses protégées. Certes, tout cela ne leur a pas suffi pour battre les Sud-coréennes et gagner leur place en demi-finale. Cependant, la bonne humeur et l'enthousiasme affichés par cette équipe sympathique devraient lui garantir un retour triomphal au pays, d'autant que le Mexique n'avait jamais franchi le cap du premier tour auparavant.

La stat
3. Les Etats-Unis ont participé à trois séances de tirs au but en Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA pour autant de défaites. Avant de s'incliner face au Nigeria, les Américaines avaient déjà vécu pareille mésaventure à deux reprises en 2006 en Russie. Battues par la RP Chine en demi-finale, elles avaient connu le même sort face au Brésil dans le match pour la troisième place.


(C) FIFA- juillet 2010

dimanche 25 juillet 2010

Diego Forlán : "Impressionnant et inattendu"

S’il manquait encore quelque chose à Diego Forlán pour compléter une prestation inoubliable à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, c’était de repartir avec une récompense individuelle. Le Soulier d’Or adidas, remis au meilleur buteur de l’épreuve ? Non, le numéro 10 n’est pas passé bien loin, mais ce ne sera pas celle-là. A la place, l’avant-centre charrúa s’est vu attribuer le Ballon d’Or adidas, qui revient au meilleur joueur de l’épreuve.

Forlán est ainsi devenu le quatrième footballeur sud-américain à conquérir ce titre, imitant l’Argentin Diego Maradona (1986) et les Brésiliens Romario (1994) et Ronaldo (1998). Quelques minutes après avoir appris la nouvelle, il a bien voulu répondre en exclusivité aux questions de FIFA.com.


Diego Forlán, qu’est-ce que cela vous fait d’avoir décroché le Ballon d’Or ?
C’est aussi impressionnant qu’inattendu. Je n’aurais jamais cru que je gagnerais un jour ce prix et ça n’a jamais été mon objectif. Je me disais qu’en tant qu’attaquant, je pouvais me battre pour le Soulier d’Or et, d’ailleurs, j’ai fini tout près ! Ça aurait été un peu plus normal. Mais de là à remporter le prix du meilleur joueur… Du coup, je savoure et je suis vraiment ravi, tout en sachant que c’est le fruit de la splendide compétition réussie par l’équipe. C’est une nouvelle récompense pour le bon moment du football uruguayen.

Comment l’avez-vous appris ?
Comme j’étais nominé, j’attendais un peu de connaître les résultats. En plus il y avait des rumeurs à mon sujet, mais bon, personne ne disait rien. C’est alors que j’ai reçu un message d’un copain de Buenos Aires : "Félicitations, tu es Ballon d’Or". Après, c’est mon agent qui m’a appelé. C’était confirmé à ce moment-là. J’ai commencé à recevoir de plus en plus d’appels, puis tous mes coéquipiers sont venus dans ma chambre. Quand j’ai fini par réaliser, j’étais déjà tout habillé dans la piscine de l’hôtel !

Et donc c'est à eux que vous le dédiez ?
Ça a été incroyable de les voir débarquer tous ensemble dans ma chambre pour me féliciter. Je suis très heureux d'avoir donné espoir à mes coéquipiers et à beaucoup de gens en Uruguay, d'avoir fait revenir cette confiance sur le terrain tout en restant un joueur parmi d'autres. Je veux aussi adresser un clin d'œil à ceux qui ont peu joué ou n'ont pas joué du tout, car ce sont eux qui forment la base du groupe. Cette récompense, elle leur appartient aussi.

Vous n'avez pas peur de perdre la tête avec autant de reconnaissance ?
J'ai déjà gagné d'autres choses au cours de ma carrière, j'en suis très heureux, mais je prends tout ça avec humilité. Mes parents m'ont inculqué des valeurs et j'ai des frères et soeurs qui m'aident à rester sur le droit chemin. Tout ça, c'est le fruit du travail, donc je vais continuer à travailler pour progresser.

Cette récompense atténue-t-elle la déception de ne pas monter sur le podium ?
Cette récompense et les buts m'apportent beaucoup de bonheur, mais je m'en vais avec un peu de tristesse car en voyant la finale, j'ai senti qu'on est vraiment passés tout près de la disputer. La défaite en demi-finale a été un coup dur. Je n'ai toujours pas digéré.

Vous devez avoir hâte de recevoir le trophée…
Je n'ai pas eu trop le temps de parler de ça, mais j'ai cru comprendre qu'on me le donnera à Zurich. Bon, j'avoue, j'aurais aimé revenir en Uruguay avec ! C'est clair que ça aurait fait bel effet pour décorer la fête qui nous attend au pays.

Si vous continuez comme cela, vous n'aurez plus de place sur vos étagères…
Je pense qu'il va faire joli aux côtés des deux trophées de pichichi de la Liga ! (rires). Mais on va lui trouver une place, je ne me fais pas de souci pour ça.

Dernière question : pensez-vous que l'Espagne mérite ce titre ?
Absolument. C'est elle qui a pratiqué le meilleur football sur l'ensemble de la compétition. Elle a réussi à se relever très vite de sa défaite contre la Suisse et elle a toujours dirigé la manœuvre. J'en profite pour féliciter les joueurs et l'encadrement technique espagnols ! J'espère que notre tour viendra un jour…



(C) FIFA - juillet 2010

Les calendriers du National et du CFA

La réintégration du RC Strasbourg et la confirmation du maintien du SC Bastia en National ont obligé les instances fédérales à revoir leur copie. Découvrez les nouveaux calendriers du National et du CFA validés à l'issue du Bureau de Conseil d'Administration de la LFA, ce vendredi 23 juillet :

Le Championnat National sera composé de 21 équipes et le 7 août prochain, Colmar fera ses grands débuts à ce niveau en accueillant Orléans, alors que le Racing sera exempt de cette 1ère journée. Les joueurs de Laurent Fournier (photo) débuteront réellement leur championnat le 14 août en recevant Cannes à la Meinau. A noter que les deux derbys, entre Colmar et Strasbourg, sont programmés le 10 septembre 2010 et le 12 février 2011. Il y aura également une relégation supplémentaire au terme de la saison 2010/2011. Les équipes classées de la 17ème à la 21ème place descendront en CFA.


En CFA, Amnéville remplace Strasbourg dans le groupe B, néanmoins plusieurs procédures contentieuses sont encore susceptibles de modifier à nouveau la composition des groupes de CFA et de CFA2. Le FC Mulhouse ouvrira le bal au Stade de l'Ill, le 7 août prochain, en accueillant Jura Sud Foot.




(C) LAFA - juillet 2010

LAFA : Règlementation des Jeunes pour la saison 2010-2011

Découvrez la règlementation concernant le football des jeunes, pour la Ligue d'Alsace (LAFA), actualisée pour la saison 2010/2011 :



 

En version imprimable, voici le lien direct : Football des jeunes ~ La règlementation 2010/2011

 
 
(C) LAFA- juillet 2010

Les petits Bleus tracent leur route

Malgré un nul concédé dans les dernières secondes pour son troisième match face à l'Angleterre (1-1), l'équipe de France des -19 ans est sortie d'un premier tour convaincant lors de l'Euro de sa catégorie, organisé en Basse-Normandie. Flamboyants lors de leurs deux premières rencontres, les petits Bleus doivent prendre garde à l'excès de confiance avant d'affronter la Croatie, mardi en demi-finale.

Posant avant leur premier match face aux Pays-Bas, les -19 ans affronteront la Croatie en demi-finales (Reuters).
 
L'équipe de France est en demi-finale ! Des Bleus qui gagnent, cela existe encore puisque la sélection des - 19 ans a terminé en tête du groupe A lors du premier tour de l'Euro de sa catégorie, ouvert la semaine dernière par une impressionnante victoire face aux Pays-Bas (4-1) et poursuivi mercredi par un succès encore plus éclatant devant l'Autriche (5-0). Moins étincelants lors de leur dernière rencontre de poule, les petits Bleus ont concédé le nul face aux Anglais (1-1), rejoints dans les dernières secondes du temps additionnel.

Alors que la rencontre démarre sur des bases plutôt timides, aucune des deux formations ne parvient véritablement à imposer sa domination. Assuré à 99% de la qualification des siens (seule une défaite par six buts d'écart conjuguée à une victoire des Pays-Bas face à l'Autriche aurait pu éliminer les Français), Francis Smerecki alignait toutefois une équipe mixte au coup d'envoi. Mavinga, Coquelin, Griezmann et Fofana étaient ainsi remplaçants au coup d'envoi, Tafer et Sunu en profitant notamment pour débuter.

La Croatie en demies
Les deux hommes remercient d'ailleurs leur coach de la plus belle des manières aux alentours de l'heure de jeu, lorsque Sunu déborde en puissance sur la droite de la surface avant d'adresser un centre en retrait pour la tête victorieuse de Tafer (1-0, 56e). Mais Diallo, le portier du Stade rennais, doit s'avouer vaincu à vingt secondes du coup de sifflet final malgré un arrêt à bout portant devant Phillips, qui égalise en deux temps (1-1, 90e+3).

Si le petit prodige de Chelsea Gaël Kakuta a encore été l'auteur de quelques fulgurances techniques, ce léger contretemps sonne comme un avertissement sans frais, dans un parcours jusqu'ici impeccable. Diallo a notamment été l'auteur de multiples parades devant le malheureux Delfouneso (25e, 84e, 89e) et le dernier rempart bleu a souvent repris ses défenseurs de volée. Peut-être un mal pour un bien, propice à un regain de concentration nécessaire avant la demi-finale face à la Croatie mardi. Il serait dommage de gâcher un excellent premier tour (dix buts marqués, deux buts encaissés) par un excès de confiance évitable, tant cette génération a du potentiel. Et une envie de jouer propre à ragaillardir les supporters de l'équipe de France.


(C) Sports.fr - juillet 2010

L’IFAB approuve la poursuite des tests avec arbitres assistants supplémentaires pour différentes compétitions

Lors d’une séance tenue aujourd’hui 21 juillet 2010 à Cardiff (Pays de Galles), la sous-commission technique de l’International Football Association Board (IFAB) a approuvé les requêtes émanant de plusieurs associations membres et confédérations au sujet de la mise en œuvre des tests portant sur l’arbitrage avec deux arbitres assistants supplémentaires pour les saisons 2010/11 et 2011/12 (voir ci-après).

Lors d’une séance spéciale tenue à Zurich le 18 mai 2010, l’IFAB avait analysé les résultats de l’expérience menée lors de l’Europa League de l’UEFA 2009/10, décidant de continuer l’expérience jusqu’à sa 126e assemblée générale annuelle en 2012 tout en l’étendant à d’autres confédérations. Les associations et confédérations souhaitant participer à cette expérience avaient été invitées à se manifester auprès de l’IFAB.

Quatre critères de base avaient été établis pour que la sous-commission technique de l’IFAB effectue sa sélection :
1. L’expérience doit être menée dans une compétition professionnelle d’une association membre ou dans une compétition interclubs d’une confédération.

2. L’expérience doit se terminer à temps afin qu’une décision puisse être prise en 2012.

3. Les frais induits par l’expérience doivent être pris en charge par la ligue, la fédération ou la confédération concernée.

4. Tous les matches de la compétition retenue doivent obligatoirement être dirigés avec deux arbitres assistants supplémentaires.

Les compétitions suivantes ont ainsi été sélectionnées, sous réserve que le protocole établi par l’IFAB soit respecté pour les expériences :

Confédération Asiatique de Football (AFC) : Coupe du Président de l’AFC 2010 (24-26 septembre)

Fédération Brésilienne de Football (CBF) : championnat féminin de Bahia 2010 (sept-déc. 2010) et championnat Carioca 2011.

Fédération Mexicaine de Football (FMF) : Tournoi de Clôture 2011, Tournoi d’Ouverture 2011 et Tournoi de Clôture 2012.

Fédération Française de Football (FFF) : Coupe de la Ligue 2010/11.

Union des Associations Européennes de Football (UEFA) : Ligue des Champions 2010/11 et 2011/12, Europa League 2010/11 et 2011/12, et Supercoupe 2010 et 2011.

Des compétitions des fédérations régionales de Bahia, São Paulo et Pernambuco (Brésil) ont également été approuvées mais sont en attente de confirmation.

La sous-commission technique et la FIFA ont enfin confirmé que la question de la technologie sur la ligne de but sera à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale annuelle de l'IFAB prévue en octobre 2010.

 
(C) FIFA - juillet 2010

samedi 24 juillet 2010

Loi 11 : Le Hors-Jeu

Je reprends les pages consacrées aux 17 règles qui régissent notre sport favori.

C'est une des lois les plus polémiques sur le terrain car il faut connaître l'ensemble de la loi n° 11 pour bien juger une décision arbitrale.

Voilà comment est énoncé cette règle dans les textes officiels de la FIFA :

Position de hors-jeu
Être en position de hors-jeu n’est pas une infraction en soi.

Un joueur est en position de hors-jeu si :
• il est plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire.

Un joueur n’est pas en position de hors-jeu s’il se trouve :
• dans sa propre moitié de terrain, ou
• à la même hauteur que l’avant-dernier adversaire, ou
• à la même hauteur que les deux derniers adversaires.

Infraction
La position de hors-jeu d’un joueur ne doit être sanctionnée que si, au moment où le ballon est touché ou joué par un coéquipier, le joueur prend, de l’avis de l’arbitre, une part active au jeu en :
• intervenant dans le jeu, ou
• interférant avec un adversaire, ou
• tirant un avantage de cette position.

Pas d’infraction
Il n’y a pas d’infraction de hors-jeu quand un joueur reçoit le ballon directement :
• sur un coup de pied de but, ou
• sur une rentrée de touche, ou
• sur un coup de pied de coin.

Infractions et sanctions
En cas d’infraction à cette Loi, l’arbitre accorde à l’équipe adverse un coup franc indirect qui doit être exécuté à l’endroit où la faute a été commise (voir Loi 13 – Lieu d’exécution du coup franc).


Définitions
Dans le cadre de la Loi 11 relative au hors-jeu, les définitions suivantes s’appliquent :
• « Plus près de la ligne de but adverse » signifie que n’importe quelle partie de la tête, du corps ou des pieds du joueur est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant-dernier adversaire. Les bras ne sont pas inclus dans la définition.
• « Intervenir dans le jeu » signifie jouer ou toucher le ballon passé ou touché par un coéquipier.
• « Interférer avec un adversaire » signifie empêcher un adversaire de jouer ou d’être en position de jouer le ballon en entravant clairement sa vision du jeu ou ses mouvement ou en faisant un geste ou mouvement qui, de l’avis de l’arbitre, trompe ou distrait l’adversaire.
• « Tirer un avantage » d’une position de hors-jeu signifie jouer un ballon qui rebondit sur un poteau ou la transversale dans sa direction ou jouer un ballon qui rebondit sur un adversaire dans sa direction alors qu’il y a position de hors-jeu.

Infractions
Lorsqu’un hors-jeu est sifflé, l’arbitre accorde un coup franc indirect à l’endroit où le joueur en infraction se trouvait au moment où le ballon lui a été adressé par un de ses coéquipiers.

Si un joueur de l’équipe qui défend quitte le terrain pour quelque raison que ce soit sans la permission de l’arbitre, il sera – jusqu’au prochain arrêt de jeu – considéré comme étant sur sa ligne de but ou sur la ligne de touche pour toute situation de hors jeu. Si le joueur quitte le terrain de jeu délibérément, il doit être averti au prochain arrêt de jeu.

Un joueur se trouvant en position de hors-jeu ne sera en revanche pas sanctionné s’il sort du terrain pour montrer à l’arbitre qu’il ne fait pas action de jeu.

Toutefois, si l’arbitre considère qu’il est sorti du terrain pour des raisons tactiques et qu’il a tiré un avantage indu en retournant ensuite sur le terrain, le joueur devra être averti pour comportement antisportif. Le joueur doit demander à l’arbitre l’autorisation de retourner sur le terrain.

Si un joueur en position d’attaquant demeure immobile dans le but au moment où le ballon franchit la ligne de but, le but doit être accordé. Toutefois, si ce joueur distrait un adversaire, le but ne sera pas validé et le joueur sera averti pour comportement antisportif ; le match devra reprendre par une balle à terre à l’endroit où se trouvait le ballon au moment de l’interruption du jeu, à moins qu’il ne se soit trouvé à l’intérieur de la surface de but auquel cas l’arbitre laissera le ballon tomber sur la ligne de la surface de but qui est parallèle à la ligne de but, et ce au point le plus proche de celui où se trouvait le ballon lorsque le jeu a été arrêté.

Un attaquant en position de hors-jeu (A), n’influençant pas un adversaire, touche le ballon.
L’arbitre assistant doit lever son drapeau dès que le joueur touche le ballon.

Un attaquant en position de hors-jeu (A), n’interférant pas avec un adversaire, ne touche pas le ballon.
Le joueur ne peut être pénalisé car il n’a pas touché le ballon.

Un attaquant en position de hors-jeu (A) court en direction du ballon et un coéquipier qui n’est pas en position de hors-jeu (B) court aussi en direction du ballon et le joue.
Le joueur (A) ne peut être pénalisé car il n’a pas touché le ballon.

La position de hors-jeu du joueur (A) peut être sanctionnée avant que le ballon ne soit joué ou touché si, de l’avis de l’arbitre, aucun autre coéquipier qui n’est pas en position de hors-jeu n’est en mesure de jouer le ballon.
Un attaquant en position de hors-jeu (1) court en direction du ballon et ne touche pas le ballon.
L’arbitre assistant doit signaler un coup de pied de but.

Un attaquant en position de hors-jeu (A) obstrue le champ de vision du gardien de but. Il doit être pénalisé car il empêche un adversaire de jouer ou pouvoir jouer le ballon.

Un attaquant en position de hors-jeu (A) ne gêne pas le champ de vision du gardien de but et ne fait pas de geste ou mouvement de nature à tromper ou à distraire.

Un attaquant en position de hors-jeu (A) court en direction du ballon mais n’empêche pas l’adversaire de jouer ou de pouvoir jouer le ballon.
Le joueur (A) ne fait pas de geste ou mouvement de nature à tromper ou à distraire (B).

Un attaquant en position de hors-jeu (A) court en direction du ballon et empêche l’adversaire (B) de jouer ou de pouvoir jouer le ballon.
Le joueur (A) fait un geste ou mouvement de nature à tromper ou à distraire (B).

Le tir d’un coéquipier (A) rebondit sur le gardien et arrive sur l’attaquant (B) qui doit alors être pénalisé pour avoir joué le ballon alors qu’il était auparavant en position de hors-jeu.

Le tir d’un coéquipier (A) rebondit sur le gardien de but. Le joueur (B), qui n’est pas en position de hors-jeu, joue le ballon.
Le joueur (C) en position de hors-jeu n’est pas pénalisé car il n’a pas tiré avantage de sa position puisqu’il n’a pas touché le ballon.

Le tir d’un coéquipier (A) est dévié par un adversaire et arrive sur l’attaquant (B) qui doit alors être pénalisé pour avoir joué le ballon alors qu’il était auparavant en position de hors-jeu.

Un attaquant (C) en position de hors-jeu ne gêne pas l’adversaire lorsqu’un coéquipier (A) passe le ballon au joueur (B1) qui n’est pas en position de hors-jeu et court en direction du but adverse puis passe (B2) le ballon au coéquipier (C).
L’attaquant (C) ne peut être pénalisé car lorsque le ballon lui a été passé, il n’était pas en position de hors-jeu.


(C) FIFA