Blog du FC Horbourg-Wihr

samedi 21 juillet 2018

Formations Educateurs

Planning des formations – saison 2018/2019 : 
Planning des formations Haut-Rhin

Coupe d'Alsace - Premier Tour

La Commission des Coupes du District dévoile, ce vendredi 20  juillet 2018, le tirage au sort du 1er tour de la Coupe d’Alsace.
 
Les rencontres sont fixées au dimanche 19 août à 16h sur le terrain du club premier cité.

Les clubs ont la possibilité de modifier l’horaire ou de jouer en semaine avec l’accord de l’adversaire, via Footclubs.
 
Pour rappel, la Coupe d’Alsace est réservée aux seules équipes premières du District d’Alsace évoluant dans les divisions District 1 à District 9.
 
Pour notre équipe-fanion, c'est le match 89 contre l'AS Turckheim.
 

Groupe D - District 1

Le District d’Alsace de Football communique la composition des groupes seniors pour la saison 2018/2019 du District 1 au District 9. Pour rappel, conformément à la réforme des compétitions séniors, la nouvelle nomenclature des championnats seniors de District sera effective à compter de la reprise. 
Composition des groupes : 

Voici donc le groupe où évoluera notre équipe-fanion pour la saison 2018-2019.

dimanche 15 juillet 2018

La tête dans les étoiles !

Pour la deuxième fois de son histoire, l’équipe de France a décroché le titre suprême, dimanche à Moscou. Elle est sacrée championne du monde aux dépens de la Croatie au terme d’une finale folle (4-2).



Rarement une finale de Coupe du monde aura été aussi folle, aussi décousue ! Fébrilité légitime oblige, les défenses des deux sélections ultimes ont commis des largesses qu’on ne leur connaissait pas forcément depuis l’ouverture du tournoi. Un jeu de dupes qui a finalement tourné à l’avantage des Français, plus mûrs et sans doute plus frais aussi que leurs homologues croates qui disputaient là leur toute première finale internationale. Comme un aboutissement pour une sélection tricolore rajeunie, certes, mais qui jouait tout de même une finale de Championnat d’Europe il y a deux ans, déjà sous les ordres de Didier Deschamps.
Vingt ans après le sacre de ce dernier et d’une génération 98 passée à la postérité, les Bleus ont donc décroché une deuxième étoile ce dimanche à Moscou, dans un stade Loujniki plutôt acquis à la cause croate. Grâce à un but contre son camp de Mandzukic consécutif à un coup franc rentrant de Griezmann (1-0, 18e), les partenaires de Lloris ont eu tôt fait de prendre l’ascendant malgré une entame de partie difficile. Témoin cette égalisation méritoire des Croates dans la foulée, sur une bonne frappe de Perisic à l’entrée de la surface (1-1, 28e). Un simple contretemps pour les Français dans ce drôle de match…

4 buts pour Griezmann et Mbappé

Plutôt discrète dans cette phase à élimination directe après avoir fait débat maintes fois lors du premier tour, la VAR a subitement refait surface quand Perisic a touché de la main dans sa surface un corner de Griezmann. Après de longues secondes d’hésitation et un recours à la vidéo, M. Pitana, l’arbitre argentin de cette finale, désigne alors le point de penalty. Et Griezmann de transformer la sentence sans sourciller pour son quatrième but de la compétition – le troisième sur penalty (2-1, 38e). L’équipe de France, assurément, s’en tire bien à l’issue de ses 45 premières minutes. Et le meilleur est à venir…
Harassée par ses exploits passés et ses trois qualifications successives via la prolongation, la Croatie ne tarde pas à perdre pied au retour des vestiaires. Juste avant l’heure de jeu, c’est d’abord Pogba qui se fend du but du break, d’un tir déclenché des 18 mètres en deux temps, et placé hors de portée de Subasic (3-1, 59e). Puis six minutes plus tard, la pépite Mbappé déboule et allume la mèche des 20 mètres pour laisser impuissant, lui aussi, le portier de l’AS Monaco (4-1, 65e). Le quatrième but également, dans le tournoi, du jeune Parisien. Dès lors, la gagne semble avoir choisi son camp. La boulette d’un Lloris tentant de dribbler Mandzukic dans sa surface – en vain – n’y changera rien (4-2, 69e). Pour la deuxième fois de son histoire, la France est championne du monde, et rejoint dans la légende l'Uruguay et l'Argentine. En attendant de rattraper l'Italie, l'Allemagne et le Brésil...
Face à une belle équipe de Croatie, Paul Pogba a notamment porté les Bleus, en seconde période, vers le sacre mondial (4-2), dimanche à Moscou.

Lloris (5): Sa finale restera marquée à jamais par cette bourde qui a offert un but à Mandzukic (69e). Ce fut sans conséquence, heureusement. Le capitaine des Bleus a fait preuve d’une grande sérénité, comme en début de seconde période, avec une parade sur une puissante frappe de Rebic (48e) puis une sortie de sa surface pleinement maîtrisée (49e). Son excellent dégagement pour Mbappé provoque le corner qui aboutit sur le 2-1 (34e)
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Pavard (4,5): Comme contre l’Argentine et la Belgique, il a souffert lors de cette finale, en subissant les débordements venus de son côté, dans les duels et même sur coup de pied arrêté (43e). Il se fait chiper un ballon dès la 3e minute et a rarement fait preuve de calme. Il n’est néanmoins impliqué sur aucun des buts adverses.

Varane (6): Il a fait le boulot, à défaut d’être impérial comme en demi-finales. Le vice-capitaine a débuté la rencontre par un renvoi devant Mandzukic (5e) mais a ensuite eu beaucoup moins de travail en étant passif sur les centres adverses. Il perd un ballon dangereux devant Mandzukic (49e), mais se rattrape par la suite avec de nombreuses interventions qui ont fait du bien.

Umtiti (7): Plus en difficultés que Varane contre les Belges, le joueur du Barça a cette fois-ci était le gars sûr du secteur défensif. Il a multiplié les renvois de la tête, en première période comme sur la fin (75e). A la relance, sa recherche de la verticalité fut un plus. Costaud.

Hernandez (5): Lui aussi a souffert dans son couloir. Il est un peu coupable sur l’égalisation de Perisic en étant devancé au début de l’action par Strinic (28e). Il est averti pour un tacle mal maîtrisé sur Rebic (41e). Sur sa seule véritable montée, il transmet le ballon à Mbappé pour le 4-1. Sa générosité a fait du bien en fin de match.

Kanté (4): Il a semblé dépassé par les évènements et ce même avant le but de Perisic (28e), où il est effacé par l’ailier de l’Inter. D’entrée, il a souffert face à la technique de Modric et même face au pressing du meneur de jeu croate, comme avec ce ballon perdu (10e). Il prend un avertissement pour une faute un peu involontaire sur Rakitic (27e) et est encore baladé par Modric en début de seconde période (51e), ce qui pousse Deschamps à la remplacer dans la foulée (54e). Nzonzi a été plein de maîtrise dans ce rôle.

Pogba (7,5): Son talent en seconde période a fait basculer le match. Il a pu faire admirer sa qualité de jeu long en direction de Mbappé à deux reprises (51e et 59e) avant de marquer le but du 3-1 du gauche (59e). En première, il n’a pas pesé dans le jeu et on la surtout vu sortir haut sur Rakitic, ce qui a créé parfois un déséquilibre dans son dos. Globalement, il a été très impliqué à la récupération.

Mbappé (6,5): Le prodige de 19 ans sort de cette finale avec une réalisation sur une frappe lointaine (65e), pour le 4e but des Bleus. Malgré sa vitesse, il est rarement passé ballon au pied notamment en première période, où il a seulement réalisé un centre dangereux (17e). Quand il a pris de vitesse Vida, il a buté sur Subasic (51e), avant d’opter enfin pour un centre sur le 3e but tricolore (59e).

Griezmann (8): Il aura été décisif à tous les matches de la phase finale. Face aux Croates, il obtient le coup franc qu’il exécute et qui provoque l’ouverture du score (19e). Puis il marque sur un penalty (35e) avec sang-froid après avoir frappé le corner précédent (38e). Sur le 3e but, il est également lucide pour remettre en retrait pour Pogba (59e). Son intelligence de jeu, avec ou sans ballon, a fait beaucoup de bien.

Matuidi (5): Un match contrasté. Il s’est montré combatif comme à son habitude, même s’il a beaucoup couru dans le vide puisqu’il était rarement au contact des meneurs de jeu adverses. Dans le jeu, ses coéquipiers ont rarement pu s’appuyer sur lui en raison de sa maladresse. Il n’a pas joué les 20 dernières minutes, remplacé par Tolisso.

Giroud (5,5): Il finit donc la Coupe du monde sans but ni même de tir cadré au compteur. Il a été parfois maladroit dans ses prises de balle ou mal servi par ses coéquipiers, mais il s’est mis au niveau au retour des vestiaires. Sa première bonne remise intervient en début de seconde période pour Griezmann (47e) et il a été énorme dans le pressing et les duels aériens. Il a fait du bien à ce moment-là.

Sous la pluie, mais aussi sous les paillettes, les joueurs de l'équipe de France soulèvent le trophée
 
Cette rencontre a vu six buts, soit la finale de coupe du monde la plus prolifique depuis 1966 (même score de 4-2 pour l'Angleterre contre l'Allemagne après prolongation). C'est le plus grand nombre de buts marqués dans le temps réglementaire après la finale de la Coupe du monde de football de 1958 (5-2 pour le Brésil contre la Suède). Les Bleus sont la première équipe à marquer quatre buts en finale d'une Coupe du monde depuis la finale du Brésil contre l'Italie en 1970 (4-1). La France affiche la plus faible possession pour une équipe en finale d'une Coupe du monde (39 %) depuis que le statisticien Opta analyse la compétition (1996). Seul le Brésil en 1970 (25 ans et 9 mois) a remporté une Coupe du monde avec une moyenne d'âge plus jeune que celle de la France lors de cette édition (25 ans et 10 mois) — en prenant en compte seulement les joueurs qui ont disputé au moins une rencontre.
 
La France devient la sixième nation à remporter plusieurs fois cette coupe après le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, l'Argentine et l'Uruguay.
 
La France s'est adjugé son quatrième tournoi majeur après l'Euro 1984, la Coupe du monde 1998 et l'Euro 2000. Seules les équipes d'Allemagne (7) et d'Italie (5) font mieux parmi les nations européennes. Elle est la quatrième nation européenne à s'imposer consécutivement en Coupe du monde (Italie en 2006, Espagne en 2010 et Allemagne en 2014), ce qui est la meilleure série de l'histoire de la compétition pour les représentants d'un même continent.
 
Didier Deschamps est le troisième homme à être sacré champion du monde en tant que joueur et sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer, et le seul français à avoir gagné deux fois la Coupe du Monde.
 
Après la remise du trophée, les Français l'embrassent, boivent du champagne, dansent et chantent dans le vestiaire pour célébrer leur immense joie. Emmanuel Macron, accompagné de ses homologues russe et croate Vladimir Poutine et Kolinda Grabar-Kitarović, félicite les Bleus. Ces derniers chahutent la conférence de presse de leur entraîneur Deschamps en l'arrosant et chantant à sa gloire.
 
D'après Médiamétrie, le match a rassemblé 19,34 millions de téléspectateurs sur TF1, ce qui en fait la septième meilleure audience pour une chaîne de la télévision française. Cependant, comme tous les chiffres d'audience publiés par l'organisme, il ne compte pas tous les gens ayant regardé le match en dehors de leur foyer — comme dans un bar ou dans une fan-zone — ni ceux l'ayant regardé sur un appareil autre qu'une télévision, comme un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Une étude d'Omnicom Media Group affirme que 36,5 millions de français ont regardé la finale (soit plus de la moitié de la population française), quelque soit l'endroit ou la manière.
De nombreux incidents (échauffourées, casses, pillages de magasins) ont lieu dans plusieurs villes françaises (en particulier à Paris, Lyon ou Marseille) en marge des rassemblements festifs célébrant la victoire des Bleus, notamment aux abords des 230 fan-zones. Quarante-cinq policiers et gendarmes ont été blessés et 292 personnes ont été placées en garde à vue. Cette soirée est également endeuillée par deux accidents mortels, le premier à Annecy où une personne a sauté dans un canal trop peu rempli et dans l'Oise où un homme qui faisait la fête dans sa voiture a percuté un platane.
 
Le 16 juillet 2018, un water salute accueille l'avion des Français à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Les Bleus paradent ensuite sur l'avenue des Champs-Élysées dans un bus à impériale, devant près de 300 000 personnes. À la différence de 1998, où le bus des Bleus avait évolué au milieu de la foule, celui des Bleus de 2018 descend l'avenue en 12 minutes dans un couloir protégé par une barrière appuyée sur des plots de béton.
 
2 000 forces de l'ordre sont mobilisées pour la parade. Les sportifs publient en direct les vidéos de cette parade ou de l'ambiance dans le bus qu'ils filment avec leurs smartphones. Ils se rendent ensuite avec leur famille au palais de l'Élysée où ils sont reçus par le Président de la République Emmanuel Macron qui a également invité dans les jardins 3 000 personnes dont de nombreux jeunes de clubs de football. Ils recevront dans quelques mois la Légion d'honneur, comme les champions de 1998.
 





 
 
 
(C) Sports.fr 2018

Présentation : France - Croatie

 
Ça y est, il n’en reste plus que deux. Après 63 matches, deux finalistes se sont dégagés : la France et la Croatie, une affiche portant des parfums de l’édition 1998, qui avait vu les Bleus triompher chez eux.
Stade Loujniki, Moscou
Les Vatreni auront à cœur de venger leurs prédécesseurs, battus par la bande à Aimé Jacquet en demi-finale de France 1998. Néophytes lors de cette édition, les Croates avaient été privés de finale par les deux seuls buts de Lilian Thuram en équipe nationale. Quant aux Français, ils vont espérer que l’homme qui arborait le brassard lors de la finale de Saint-Denis sera leur porte-bonheur au Stade Loujniki. S’il réédite dans son costume de sélectionneur le succès obtenu en tant que joueur en 1998, Didier Deschamps deviendra le troisième homme de l’histoire, après Mario Zagallo et Franz Beckenbauer, à décrocher une étoile en tant que joueur puis en tant qu'entraîneur.
La France a fait preuve de pragmatisme et d’autorité pour dominer la Belgique 1-0 en demi-finale. La Croatie, a dû passer par la prolongation - pour son troisième match consécutif - pour écarter l’Angleterre. Les hommes de Zlatko Dalic pourront-ils faire mieux que les héroïques pionniers de 1998 ou Didier Deschamps aura-t-il droit à un nouveau jour de gloire ?
 
Analyse des reporters d’équipe
Adrien Gingold, avec la France
La dernière marche est la plus belle, mais c’est aussi la plus difficile à gravir. Les joueurs français sont bien placés pour le savoir, eux qui gardent le goût amer de leur défaite en finale de l’UEFA EURO 2016 face au Portugal. Cette semaine à Istra, c’est donc un groupe très concentré sur son sujet mais toujours fidèle à sa décontraction naturelle qui a préparé la dernière ligne droite. Les joueurs le répètent, ils abordent cette finale de la même manière qu’un match ordinaire. Pour être champions du monde, les Bleus vont devoir remporter le défi athlétique que vont leur imposer les Croates. Comme elle l’a montré face aux Anglais, la bande à Luka Modric reste dangereuse jusqu’à la fin, mais la France a présenté de solides garanties défensives.
Vjekoslav Paun, avec la Croatie
Personne n’attendait la Croatie à pareille fête. Pourtant, les Vatreni n’ont pas volé leur place dans cette prestigieuse finale. Même si, en mettant toutes leurs prolongations bout à bout, les Croates ont disputé 90 minutes de plus que les vice-champions d’Europe, ne nous attendons pas à les voir accuser le coup physiquement. Si la Croatie peut franchir ce dernier obstacle, elle entrera dans l’Histoire. Cette génération dorée conduite par Luka Modric ne va pas se laisser impressionner par le fait qu’elle dispute une grande finale, à l’image de Mario Mandzukic ou d’Ivan Rakitic, déjà buteurs en finales de Ligues des champions de l’UEFA. Les hommes de Dalic ne sont plus qu’à un pas d’un sacre pour l’éternité.
 
Le saviez-vous ?
La dernière finale dont l’issue n’a pas été décidée après prolongation ou aux tirs au but remonte à 16 ans, les deux dernières éditions s’étant terminées sur le score de 1-0 après prolongation. Le dernier joueur à avoir inscrit un but dans les 90 minutes du temps réglementaire d’une finale de Coupe du Monde est l’Italien Marco Materazzi, contre la France, en 2006.
Compositions d’équipe possibles
France : Hugo Lloris ; Benjamin Pavard, Raphaël Varane, Samuel Umtiti, Lucas Hernandez ; Paul Pogba, Ngolo Kanté ; Kylian Mbappé, Antoine Griezmann, Blaise Matuidi ; Olivier Giroud.
Croatie : Danijel Subasic ; Sime Vrsaljko, Dejan Lovren, Domagoj Vida, Ivan Strinic ; Ivan Rakitic, Marcelo Brozovic ; Ante Rebic, Luka Modric, Ivan Perisic ; Mario Mandzukic.
 
(C) FIFA 2018

La Belgique sur le podium !

Victorieuse de l’Angleterre ce samedi grâce à des buts signés Meunier et Hazard (2-0), la Belgique termine troisième de ce Mondial 2018. Le meilleur résultat de son histoire en Coupe du monde.
Le 28 juin dernier, Belges et Anglais s’étaient affrontés pour le leadership de leur poule – avec un résultat favorable aux Diables Rouges, vainqueurs 1-0 alors grâce à Januzaj. Ce jour-là, les Trois Lions n’étaient pas apparus des plus combatifs, sans doute bien conscients qu’un succès les exposait à une rencontre prématurée avec le Brésil. Les Belges, eux, n’ont pas calculé, ont éliminé la Seleçao en quart et ont été récompensés de leurs efforts ce samedi à Saint-Pétersbourg. Ils terminent en effet troisièmes de cette Coupe du monde 2018 !  
Frustré après la défaite des siens devant la France en demie, Hazard avait eu la prétention de lâcher devant la presse: "On a été peut-être la plus belle équipe de la Coupe du monde…" Les Diables Rouges se sont évertués à donner raison à leur leader technique, en alignant leurs meilleurs joueurs présumés sur le terrain quand les Anglais ont quelque peu retouché leur onze de départ. Résultat: une Belgique offensive d’entrée pour une ouverture du score rapide. Le scénario idéal pour la sélection emmenée par le tandem Martinez-Henry notamment.

L’Angleterre bredouille

Il n’a pas fallu plus de quatre minutes en effet à un Meunier suspendu face aux Bleus pour trouver la faille, sur un centre bien senti de Chadli (1-0, 4e). Un départ canon suivi de quelques fulgurances côté belge, sans flamboyance en première période... L’Angleterre pour sa part a eu les occasions pour revenir dans ce match, mais Kane notamment a brillé par ses maladresses, et Alderweireld a su suppléer Courtois dans la cage belge quand Dier a semblé trouver le chemin des filets (70e). Finalement, les Diables Rouges ont forcé leur destin dans les dernières minutes, et Hazard est parvenu à ses fins devant  Pickford pour assurer la victoire de son équipe (2-0, 82e), dans la foulée d’une occasion sublime qui a vu Meunier louper le doublé d’un rien (80e).
Battue par la France lors de la petite finale 1986, la Belgique se hisse ainsi sur le podium d’une Coupe du monde pour la première fois de son histoire, comme elle l’avait fait en 1972 à l’échelle continentale. Sacrée au faîte du monde en 1966, l’Angleterre de son côté repart de Russie bredouille malgré un parcours des plus honorables, comme en 1990. Avec tout de même de jolis gages sur l’avenir. 
 
 
 
(C) Sports.fr 2018

vendredi 13 juillet 2018

Présentation : Belgique - Angleterre

Stade de Saint-Pétersbourg, Saint-Pétersbourg

D'une certaine façon, il n'y a pas de match plus difficile à préparer pour un joueur. Après avoir frôlé la finale, Belges et Anglais doivent se remobiliser pour essayer d'obtenir ce qui serait, pour les premiers, la meilleure performance de leur histoire, et pour les seconds leur plus beau parcours depuis deux générations.
 
 
Avec leur football fluide, les Diables rouges font partie du gratin mondial depuis quelques années. Avec dans ses rangs plusieurs joueurs trentenaires, l'échec en demi-finale est peut-être plus lourd de conséquences pour la Belgique que pour l'Angleterre. Cela dit, le match présentera un enjeu de taille pour Eden Hazard et ses coéquipiers : en cas de victoire, ils décrocheraient une troisième place qui constituerait la meilleure performance de l'histoire du football belge, après la quatrième position obtenue à Mexique 1986.
 
Les 23 Anglais forment quant à eux l'un des plus jeunes effectifs de leur pays à disputer la Coupe du Monde. Par conséquent, ils sont en droit d'espérer avoir une deuxième chance de se hisser sur le toit du monde, même si le sentiment d'être passés tout près de quelque chose d'immense reste présent dans les têtes. L'ambition de réussir le plus beau résultat de l'histoire du football national après le triomphe de 1966 sera forcément là.
 
Analyse des reporters d'équipe
Simon Massart, avec la Belgique 
La motivation est souvent l'élément décisif dans un match pour la troisième place et de ce point de vue, la Belgique a peut-être une longueur d'avance sur l'Angleterre. Thomas Meunier sera de retour et il a déjà souligné l'importance d'obtenir la troisième place pour la première fois dans l'histoire du pays. Beaucoup de joueurs belges évoluent en Angleterre, et la victoire il y a deux semaines sur les Trois Lions, la première pour les Diables rouges contre cet adversaire en 82 ans, donnera peut-être un avantage psychologique aux Belges.
 
Laure James, avec l'Angleterre 
Tout l'enjeu pour Gareth Southgate sera de remonter le moral de ses troupes, 72 heures après être passé si près d'une accession en finale. Mais ce match pour la troisième place est aussi l'occasion pour ses joueurs d'atteindre les objectifs qui étaient les leurs en début de tournoi, à savoir de redonner aux fans anglais des motifs de fierté. Il y aura des changements en raison des blessures, mais le onze anglais ressemblera plus à l'équipe type que celui qui avait été aligné contre la Belgique à Kaliningrad.
 
Le saviez-vous ?
Un seul match pour la troisième place a produit plus de buts que lors de la dernière apparition de la Belgique à ce stade de la compétition, rencontre qui s'était soldée par une défaite 2-4 contre la France en prolongation. Dans la "petite finale" de Suède 1958, la France avait battu la République fédérale allemande 6-3, grâce notamment à quatre buts de Just Fontaine, qui avaient aidé le Français à établir son record toujours en vigueur de 13 buts marqués dans une même édition du tournoi.
 
Compositions d'équipe possibles
Belgique : Thibaut Courtois ; Jan Vertonghen, Vincent Kompany, Toby Alderweireld ; Axel Witsel, Kevin De Bruyne, Nacer Chadli, Thomas Meunier ; Marouane Fellaini, Eden Hazard ; Romelu Lukaku​
 
Angleterre : Jordan Pickford ; Kyle Walker, John Stones, Harry Maguire ; Kieran Trippier, Dele Alli, Jordan Henderson, Jesse Lingard, Fabian Delph ; Raheem Sterling, Harry Kane.
 
 
 
 
 
(C) FIFA 2018

mercredi 11 juillet 2018

La Croatie à la folie !

La Croatie est venue à bout de l’Angleterre (2-1, a.p.), mercredi soir à Moscou. Vingt ans après sa demi-finale perdue face aux Bleus, elle retrouvera donc l’équipe de France en finale de cette Coupe du monde 2018.

Comme on se retrouve... Vingt ans après leur affrontement en demi-finale de la Coupe du monde, un match resté dans les mémoires grâce aux deux buts de Lilian Thuram, l’équipe de France et la Croatie se retrouveront dimanche soir à Moscou. Cette fois en finale ! Après avoir éliminé le Danemark et la Russie aux tirs au but, les coéquipiers de Luka Modric ne sont pas allés au-delà de la prolongation pour venir à bout de l’Angleterre (2-1, a.p.), Mario Mandzukic ayant surgi à la 109e minute de jeu pour crucifier Jordan Pickford et briser le rêve de tout un Royaume.
Les Anglais, qui ont mieux débuté cette rencontre, peuvent avoir des regrets. Comme sur trois quarts de leurs buts depuis le début du tournoi, c’est sur coup de pied arrêté qu’ils ont fait la différence d’entrée, Kieran Trippier trouvant la lucarne de Danijel Subasic sur un amour de coup franc "à la David Beckham" (1-0, 5e). Il s’en est ensuite fallu de peu pour que Harry Kane ne double la mise, à la demi-heure de jeu, sur une double occasion qui s’est conclue sur le poteau (30e). Une maladresse contagieuse, Dele Alli ratant lui aussi le cadre quelques instants plus tard (36e).

Mandzukic, ce héros

Le break manqué, les joueurs de Gareth Southgate se sont alors logiquement exposés à une réplique des Croates. Et après un premier avertissement sans frais (19e), Ivan Perisic a jailli sur un centre de Sime Vrsaljko qu’il a coupé d’une semelle acrobatique devant la tête de Kyle Walker (1-1, 68e). Un but qui a complètement déstabilisé les Three Lions. Pour preuve, le joueur de l’Inter Milan a failli profiter d’un incompréhensible moment de flottement dans la défense adverse pour doubler la mise, mais sa frappe croisée a heurté le montant (72e). Une énorme frayeur pour l’Angleterre.
En prolongation, les hommes de Zlatko Dalic ont eu chaud à leur tour quand Sime Vrsaljko a sauvé sur sa ligne un coup de casque de John Stones (99e). Mais au mental, ce sont eux qui ont été les plus costauds. Si Jordan Pickford s’est interposé devant Mario Mandzukic (105e+2), il n’a rien pu faire sur la tentative suivante du buteur de la Juventus Turin (2-1, 109e). Une frappe du gauche synonyme de délivrance, qui envoie la Croatie pour la première fois de son histoire en finale du Mondial. Où elle ne sera pas favorite ce qui, vu son parcours, ne sera pas un avantage pour les Bleus.

Les Croates sont parvenus à renverser l'Angleterre après prolongation, en demi-finales de la Coupe du monde, mercredi soir (1-2), malgré la discrétion de leurs meneurs de jeu vedette Ivan Rakitic et Luka Modric.
 
LES TOPSPerisic (8): Un but et une passe décisive, il est le héros croate de ce Mondial. Au sein de cette équipe amorphe durant un bon moment, il a été le seul à se montrer dangereux en début de match avec des accélérations et des tentatives lointaines. Puis il jaillit devant Walker pour ouvrir le score (68e), puis sa frappe croisée s’écrase sur le poteau (71e). Il a continué à provoquer sur son aile et c’est lui qui renvoie le ballon vers le but adverse au bonheur de Manzdukic (109e).

Vida (7): Hué à chaque touche de balle par le public russe, en raison de ses déclarations pro-ukrainiennes, le stoppeur de Besiktas n’a jamais failli en réalisant de nombreuses interventions défensives malgré la vitesse notamment de Sterling.

Trippier (6,5): C’est surtout offensivement qu’il a brillé dans cette rencontre, en ouvrant le score d’un superbe coup franc (5e). Son centre à une touche de balle est superbe pour Kane (56e). Il s’est montré combatif dans les duels.

Stones (6): Il était de loin le meilleur joueur anglais sur la pelouse avant son incroyable passivité sur le but de la victoire de Mandzukic (109e). Il a dirigé sa défense avec sérénité depuis sa position de "libéro" en orientant la relance et en repoussant de nombreux ballons. Mais son attentisme sur le but du 2-1 est fatal.

LES FLOPS

Henderson (4): Il joue seul devant une défense à trois et son rôle est donc crucial. S’il ne s’est pas ménagé en phase défensive, en éloignant le plus possible Modric en première période, il n’était pas du niveau technique pour lancer ses coéquipiers offensifs. Un enchaînement à la 78e minute symbolise cette faiblesse: il opte pour une passe trop compliquée pour Lingard puis sa frappe s’envole.

Rakitic (4): Contrairement à Luka Modric, qui était absent des débats avant de retrouver de sa superbe après la mi-temps, le joueur du Barça a traversé le match sans jamais pesé sur les débats. Il n'a provoqué aucune action dangereuse en faveur de son équipe. Trop fatigué ? Possible et il le sera encore plus contre les Bleus, donc…

Strinic (4): Le latéral gauche croate est le maillon faible de l'équipe. Il est mal placé, souvent passif face aux offensives adverses. Kylian Mbappé pourrait bien en profiter dimanche...

Les notes de la Croatie: Subasic (5,5) - Vrsaljko (6), Lovren (5,5), Vida (7), Strinic (4) - Brozovic (5,5) - Rebic (5,5), Modric (5), Rakitic (4), Perisic (8) - Mandzukic (6).

Les notes de l’Angleterre: Pickford (5) - Walker (5), Stones (6), Maguire (5) - Trippier (6,5), Lingard (4), Henderson (4), Alli (4,5), Young (4,5) - Sterling (5,5), Kane (5,5).




(C) Sports.fr 2018

mardi 10 juillet 2018

Les Bleus trop forts pour les Diables !

Ils l’ont fait ! Les Bleus ont battu la Belgique (1-0), mardi à Saint-Pétersbourg en demi-finales de la Coupe du monde, grâce à un but sur corner de Samuel Umtiti (52e). L'équipe de France affrontera la Croatie ou l’Angleterre dimanche en finale.   

 

Vingt ans après son sacre face au Brésil et douze ans après sa défaite face à l’Italie, l’équipe de France va disputer dimanche à 17 heures la troisième finale de Coupe du monde de son histoire. Les Bleus rencontreront à Moscou la Croatie ou l’Angleterre pour écrire une nouvelle page de leur histoire. Mais avant ce rendez-vous attendu par tout un pays, les hommes de Didier Deschamps ont dû franchir mardi à Saint-Pétersbourg l’obstacle que représentait la Belgique. Face au talent des Diables Rouges, les Tricolores ont su opposer une solidarité de tous les instants pour décrocher une courte victoire (1-0) et tenter d’apporter un nouveau trophée à la France.       
Déjà auteur d’un match grandiose face au Brésil au tour précédent, Eden Hazard se révèle rapidement être le danger numéro un pour la défense tricolore. Le capitaine des Diables Rouges se met une première fois en évidence à la suite d’une hésitation de Raphaël Varane. Mais son tir à ras de terre est légèrement trop croisé (16e). Les Bleus réagissent par une demi-volée lointaine de Blaise Matuidi dans les gants de Thibaut Courtois (18e). Dans la foulée, Hazard fixe Benjamin Pavard sur la gauche de la surface et déclenche une frappe enroulée, déviée juste au-dessus de la transversale par la tête de Varane (19e).

Lloris encore décisif

La Belgique insiste et sur un corner, prolongé de la tête par Giroud, Toby Alderweireld frappe en force. Déjà auteur d’un arrêt exceptionnel face à l’Uruguay, Hugo Lloris se détend de tout son long pour dévier du bout des gants la frappe de son coéquipier de Tottenham (21e). Sous pression, les Bleus lancent quelques banderilles en contre, avec Olivier Giroud, qui ne cadre ni sa reprise du bout du pied sur une longue ouverture de Samuel Umtiti (23e), ni une tête sur un centre de Pavard, consécutif à un coup franc d’Antoine Griezmann (31e). Les Bleus finissent mieux cette première période avec un une-deux Pavard-Mbappé, mais la frappe croisée du défenseur de Stuttgart est déviée du talon par Courtois (39e). Une erreur de Samuel Umtiti (45e+1) aurait pu coûter cher aux Tricolores, mais les deux équipes regagnent le vestiaire sans but.
Les Diables Rouges attaquent fort la seconde période mais les Bleus répondent encore présent dans les duels. Et, à l’image de Raphaël Varane, qui avait débloqué la situation en quarts face à la Celeste, Samuel Umtiti profite d’un corner de Griezmann côté droit pour devancer Fellaini, pourtant maître en la matière, et catapulter de la tête le cuir dans les filets (1-0, 52e). Euphoriques, les Bleus peuvent enfoncer le clou avec une talonnade géniale de Mbappé pour Giroud, mais Moussa Dembélé, titularisé suite à la suspension de Thomas Meunier, se jette pour sauver la patrie (57e).
L’entrée de Dries Mertens redonne un coup de fouet aux Belges. L’attaquant de Naples se montre dangereux côté droit et adresse un bon centre pour Fellaini dont la tête passe juste à côté (65e). Malgré la fatigue, les Diables Rouges jettent leurs dernières forces dans la bataille et il faut encore un grand Lloris pour repousser des deux poings un coup de canon d’Axel Witsel (82e). La fin de match est étouffante, mais les Bleus, qui auraient pu corser l'addition en contre, tiennent le choc et valident leur billet pour la finale de la Coupe du monde ! Louée pour ces qualités individuelles, cette équipe de France a prouvé face à l'Argentine, l'Uruguay et la Belgique qu'elle avait une âme. A elle désormais d'aller au bout de son rêve. 
 
Si c'est Samuel Umtiti qui a qualifié la France pour la finale de la Coupe du monde, contre la Belgique (1-0), mardi soir, son compère de la charnière centrale Raphaël Varane a été immense.
Lloris (7): Encore du grand Lloris. Il a parfaitement géré un coup de chaud en milieu de première période avec une sortie du poing (20e) puis une superbe envolée pour dévier une frappe d’Alderweireld (21e). Il répond également présent sur un tir lointain de Witsel (81e).
 
Pavard (4,5): Sans surprise, il a été en difficultés, parfois en grandes difficultés, face à la vitesse de Hazard. Il est d’ailleurs mal entré dans son match avec une perte de balle (3e). Il a une énorme occasion, lancé par Mbappé, mais tombe sur Courtois (39e). Il a moins souffert en seconde période car Hazard a beaucoup joué dans l’axe.
 
Varane (8): Buteur en quart de finale, le Merengue est l’auteur d’une prestation XXL face à ces Diables rouges. Lukaku était dans sa zone en début de match et il s’est montré vigilant. Il a surtout dévié une frappe de Hazard qui prenait la direction du but (19e). Il a continué avec de nombreux renvois importants en 2e période (61e, 65e, 71e et 87e) ainsi qu’une intervention énorme (81e).
 
Umtiti (6,5): Il est donc le héros de cette demi-finale avec ce but où il surgit au premier poteau pour ouvrir le score (51e). Il a eu des ballons plutôt faciles à négocier, mais se rate sur un centre de De Bruyne et cela aurait pu être fatal (45e+1). Il lâche aussi Lukaku sur une ouverture en fin de match (89e).
 
Hernandez (5,5): A défaut d’être brillant, il a fait le travail. Il était un peu passif devant Chadli au début, mais s'est bien rattrapé après. Il est notamment solide en seconde période devant Mertens. Offensivement, il a été bien discret dans son couloir. Une seule tentative de frappe à son actif (21e).
 
Pogba (6,5): Collé par Fellaini d’entrée, il a eu une petite influence (44 ballons en tout, moitié moins que contre l'Uruguay), mais a quand même pu chercher ses coéquipiers offensifs, avec deux bons ballons dans l’espace pour Mbappé (11e et 13e). C’est lui (et non Mbappé) qui est venu au fil des minutes aider Pavard et il s’est montré rigoureux dans son rôle de milieu défensif avant de passer numéro 10 en fin de match, lorsqu'il a décalé Tolisso sur l'occasion de la 96e. Il est dominé néanmoins dans les airs sur une tête de Fellaini (65e).
 
Kanté (6): Les Belges ont peu joué dans sa zone mais il a jailli notamment dans le dernier quart d’heure de la première pour gratter des ballons qui ont enclenché des attaques (32e, 39e, 42e). Il a un peu plus de mal avec la balle lorsqu’il était sous pression. Il prend un jaune pour avoir accroché Hazard en fin de match (88e).
 
Mbappé (7): Il a évidemment apporté du danger très régulièrement sur son aile droite. Quand il ne s’est pas empalé sur des adversaires (surtout en seconde période), il a offert d’excellents ballons, à Giroud (33e), Pavard (39e) et de nouveau Giroud, d’une magnifique talonnade (56e). A la finition, il ne fait pas le geste juste dans la surface au début (11e). C’est un 2e match sans frappe cadrée pour le prodige tricolore.
 
Griezmann (6): Il est de nouveau décisif, puisqu’il s’est chargé du corner de l’ouverture du score (51e). Dans son rôle de meneur de jeu, il a fait preuve de davantage de justesse technique que contre l’Uruguay (en même temps, il avait été catastrophique). Il a permis à Giroud de frapper à plusieurs reprises (32e et 67e). De loin, il n’a pas cadré (32e et 37e) et sa frappe croisée du droit dans le temps additionnel a été captée par Courtois.
 
Matuidi (7): Il a démarré fort, avec de la présence offensive sur la gauche et même une frappe lointaine bien cadrée mais captée par Courtois (18e). Il est de nouveau reparti très fort en seconde période, en donnant un bon ballon dans la surface pour Giroud (50e) qui provoque le corner du 1-0. Défensivement, il est parfois redescendu très bas en raison du positionnement haut de Chadli.
 
Giroud (5): Il n’a pas ouvert son compteur buts et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il a raté deux reprises dans la surface en première période (32e et 34e), puis est contré sur une frappe en pivot (50e) et ne trouve pas le cadre (67e) en seconde. Dans le jeu, l’attaquant pivot de l’équipe a été mal servi par ses coéquipiers.
    
 
 
 
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Présentation : France - Belgique

Assurées d'être de la lutte pour les médailles le week-end prochain, la France et la Belgique doivent auparavant se disputer le droit d'aller chercher l'or. Elles sont à 90 minutes d'une finale de Coupe du Monde, point d'orgue de la carrière de tout footballeur… ou de la petite finale pour le bronze.

Arrivées avec de grandes ambitions, les deux sélections suscitaient pourtant quelques doutes quant à leur capacité à assembler les pièces d'un puzzle talentueux à temps pour se lancer à l'assaut de la finale. Malgré les failles défensives apparues face à l'Argentine et au Japon respectivement, elles ont tenu bon et la Belgique réalise aujourd'hui son meilleur parcours dans un grand tournoi depuis 1986.

Les Diables rouges seront privés d'un élément clé face à la France. Thomas Meunier a en effet reçu un deuxième avertissement lors de la victoire des siens en quart de finale. Les Bleus bénéficieront, en revanche, du retour de suspension de Blaise Matuidi.

Analyse des reporters d'équipe

Adrien Gingold, avec la France
Les Bleus ont impressionné par leur talent offensif face à l'Argentine, et par leur solidité collective contre l'Uruguay. Il leur reste à vaincre l'équipe la plus spectaculaire du tournoi. À la principale menace de la Belgique, Eden Hazard, la France opposera Ngolo Kante. Le duel entre les deux coéquipiers de Chelsea (et deux des meilleurs joueurs de la compétition) jouera sans doute un rôle clé dans le résultat.

Simon Massart, avec la Belgique
En l'absence de Meunier, Roberto Martinez pourrait opter pour un 4-4-2 classique afin de s'adapter au dispositif français. Nacer Chadli serait alors titularisé sur la droite, avec Yannick Carrasco de retour sur le flanc opposé. Les Diables rouges paraissent plus prêts que jamais tant physiquement que psychologiquement à déployer un football digne de leur réputation de "génération dorée".

Le saviez-vous ?

La France a rencontré la Belgique à 74 reprises, soit plus souvent que toute autre équipe, mais seulement deux fois en Coupe du Monde. Leur dernière confrontation dans ce cadre remonte au match pour la troisième place de Mexique 1986. Depuis, les Bleus et les Diables rouges ne se sont croisés que lors de huit amicaux.

Compositions d'équipe possibles

France : Hugo Lloris ; Lucas Hernandez, Samuel Umtiti, Raphaël Varane, Benjamin Pavard ; Ngolo Kanté, Paul Pogba ; Blaise Matuidi, Antoine Griezmann, Kylian Mbappé ; Olivier Giroud.

Belgique : Thibaut Courtois ; Jan Vertonghen, Vincent Kompany, Thomas Vermaelen, Toby Alderweireld ; Axel Witsel, Kevin De Bruyne, Nacer Chadli, Yannick Carrasco, Eden Hazard ; Romelu Lukaku.




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France-Belgique, les stats qui tuent



A quelques heures de France-Belgique, les deux camps bénéficient de plusieurs statistiques marquantes. Voici le détail des plus explicites, entre des Français bien plus expérimentés à ce stade de la compétition et des Belges invaincus depuis près de deux ans.

              
Avantage France
- Les trois matches de phase finale entre la France et la Belgique ont tourné à l'avantage des Bleus: 3-1 au Mondial 1938 (premier tour), 5-0 à l'Euro 1984 (premier tour) et 4-2 au Mondial 1986 (match pour la troisième place).
- La France n'a perdu qu'un seul de ses 13 derniers matches de phase finale en Coupe du monde: le dernier en date, en quarts en 2014 contre l'Allemagne. Sinon, puisque l'échec en finale 2006 ne peut pas être considéré statistiquement comme une défaite - ayant été concédé aux tirs au but - il faut remonter à 1986, à nouveau face à l'Allemagne en demies (0-2).

- Si la France a perdu trois de ses cinq demi-finales mondiales, elle a gagné les deux dernières: 2-1 face à la Croatie en 1998, 1-0 contre le Portugal en 2006. La Belgique a perdu la seule demi-finale de son histoire, en 1986 devant l'Argentine (2-0).
- Pêle-mêle: Benjamin Pavard est invaincu en 10 sélections (huit victoires, deux nuls) ; Antoine Griezmann, lui, reste sur sept buts lors de ses six derniers matches à élimination directe avec les Bleus. Et l'équipe de France n'a jamais perdu sur les 20 matches où il a marqué. Elle gagne même quasiment tout le temps: 18 victoires, deux nuls.

Avantage Belgique

- Avec 24 matches sans défaite, les Belges détiennent la meilleure série en cours de la compétition. Les hommes de Roberto Martinez n'ont plus perdu depuis le 1er septembre 2016 et un match amical contre l'Espagne (0-2).
- Le bilan historique entre la France et la Belgique est assez nettement favorable aux Belges: 30 victoires, 19 nuls et 24 défaites, 160 buts marqués contre 127 encaissés. La Belgique est, de très loin, l'adversaire le plus rencontré par les Bleus: 73 fois, dont leur premier match de l'histoire en 1904, conclu sur un 3-3 (l'Angleterre est deuxième avec 41 matches).
- La Belgique détient seule la meilleure attaque de la Coupe du monde 2018, avec 14 buts marqués. Les Belges sont aussi les seuls à avoir remporté leurs cinq premiers matches du tournoi (record national).
- Romelu Lukaku est impliqué sur six buts lors de ses six derniers matches de Coupe du monde, avec cinq buts et une passe décisive. Sur cette seule édition 2018, il a marqué quatre fois. C'est le deuxième meilleur buteur derrière Harry Kane (en tête avec six unités).

Les dernières confrontations

Le 7 juin 2015 à Saint-Denis, amical (4-3 pour la Belgique):
France: Lloris - Sagna, Varane, Koscielny, Trémoulinas - Sissoko, Cabaye (Payet 46e), Matuidi - Griezmann (Lacazette 46e), Giroud (Ntep 80e), Valbuena (Fekir 73e).
Belgique: Courtois - Alderweireld, Denayer (Dendoncker 85e), Lombaerts, Vertonghen - Witsel (Dembele 81e), Nainggolan, Fellaini (Chadli 77e) - Mertens (Ferreira Carrasco 60e), Benteke (Lukaku 59e), Hazard.
Le 14 août 2013 à Bruxelles, amical (0-0):
Belgique: Courtois - Alderweireld, Van Buyten (Lombaerts 77e), Kompany, Pocognoli - Fellaini, Witsel, Chadli (Mirallas 71e) - De Bruyne (Dembele 85e), Lukaku (Benteke 60e), Hazard (Mertens 74e).
France: Lloris - Sagna, Koscielny, Abidal, Clichy - Guilavogui, Kondogbia (Capoue 63e) - Payet (Nasri 63e), Valbuena (Grenier 74e), Ribéry - Benzema (Giroud 74e).



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samedi 7 juillet 2018

Ce sera donc France-Belgique !

 
Les Bleus, s'ils souhaitent disputer la troisième finale de Coupe du monde de leur histoire, devront donc éliminer la Belgique mardi en demies. Ce n'était pas forcément l'adversaire attendu, mais la tâche s'annonce ardue face à des joueurs explosifs. Et au talent exceptionnel.            
 
Toute la France, depuis le début de soirée, attendait déjà un France-Brésil de gala en demi-finales de cette Coupe du monde 2018. Il n’en sera donc rien, puisque la Belgique a eu la peau du Brésil (2-1). Est-ce vraiment la meilleure des nouvelles pour les Bleus ? Bien sûr que non. Déjà, tout bêtement, les Belges ont montré pourquoi ils étaient meilleurs que les Brésiliens en les éliminant. Eden Hazard, Kevin de Bruyne, Romelu Lukaku, Thibaut Courtois, Vincent Kompany, Axel Witsel, Marouane Fellaini (on ne peut pas citer Thomas Meunier, qui sera suspendu)… Lorsque tous les joueurs de cette génération dorée, au talent fou, parviennent enfin à additionner leurs qualités comme ils l’ont fait vendredi soir, c’est à se demander si la Belgique n’en deviendrait pas favorite.
"Affronter les Bleus, c’est extraordinaire, s’extasie De Bruyne sur beIN SPORTS. C’est pour ça qu’on veut jouer au football. Tout le monde regarde ces matches. Il faudra que chacun se batte pendant 90 minutes, ou même les prolongations et les tirs au but. A ce moment de la Coupe du monde, c’est très dur physiquement, tous les joueurs ont disputé 50 ou 60 matches… On est tous prêts." Courtois, gardien de Chelsea, est aussi ravi: "On connaît beaucoup de joueurs. Mes coéquipiers N’Golo Kanté et Olivier Giroud, je connais aussi très bien Antoine Griezmann et Lucas Hernandez, tous ceux de Premier League aussi. Il y a un peu d’amitié, mais sur le terrain ce sera une demi-finale."

La Belgique 2018 porte aussi un nom: Thierry Henry

Courtois évoque beaucoup de vitesse vers l’avant et cite naturellement Kylian Mbappé. Eden Hazard, lui, pense dans un sourire que deux générations dorées qui s’affrontent ne pourront que donner un bon match… Dans toutes les lignes, sauf peut-être en attaque, les Belges ont au moins autant de talent que le Brésil, si ce n’est plus. Et devant, le profil de Romelu Lukaku sera extrêmement épineux à gérer. On l’a encore vu vendredi soir avec sa participation hyper technique et rapide au but de De Bruyne, ce garçon sait tout faire. Et pas seulement déménager les défenseurs adverses, donc.
"Je suis super content d’affronter la France, reprend Eden Hazard sur TF1. Surtout au vu de son huitième et son quart, c’était la meilleure équipe du tournoi avec le Brésil. Ils sont très costauds collectivement, et individuellement au-dessus de la moyenne." Surtout, et la sauce va copieusement monter pour lui durant les quatre jours qui nous séparent de cette demi-finale, la Belgique 2018 porte aussi un nom qui dit un petit quelque chose aux Bleus: Thierry Henry, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France. "Il nous apporte beaucoup, de par son vécu et son expérience. Il nous parle beaucoup, nous rassure." Courtois termine sur une note géographique: "C’est une rivalité entre voisins. Surtout pour la Wallonie, mais même pour toute la Belgique !" L’histoire belge.




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