Franz Anton Beckenbauer est un joueur de football allemand né le 11 septembre 1945 à Munich. Il jouait au poste de libero sauf au début de sa carrière où il était milieu de terrain (1,81 m).
Par son palmarès et son influence sur le football de son époque, il est considéré comme le plus grand joueur allemand toutes générations confondues et est régulièrement cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps. Son élégance sur le terrain, ses qualités techniques et son influence sur ses coéquipiers et sur le jeu lui ont valu le surnom de Kaiser (L'empereur).
Beckenbauer possède l'un des palmarès les plus complets du football que cela soit en club ou en sélection nationale. Avec le Bayern Munich, club auquel son nom est irrémédiablement attaché, il a régné sur le football européen en remportant 3 Coupes d'Europe des Champions en 1974, 1975 et 1976. Avec l'équipe de RFA, il a remporté le Championnat d'Europe des nations 1972 et la Coupe du monde 1974, chaque fois comme capitaine. Il a aussi remporté les plus grandes distinctions individuelles puisqu'il a obtenu 2 Ballons d'Or en 1972 et 1976.
Après sa carrière de joueur qui s'achève en 1983, il devient un entraîneur dont le plus grand fait de gloire est d'avoir gagné la Coupe du monde en 1990.
Biographie
Le joueur
Les débuts
Fils d'un postier bavarois, Franz Beckenbauer débute au club du SC 1906 Munich. Attaquant surdoué, il rêve d'intégrer le TSV Munich 1860 qui est à l'époque, le grand club de la ville bavaroise. Le destin va en décider autrement. Lors d'un tournoi de jeunes, il est frappé par un joueur de la section des jeunes du TSV Munich 1860. Dégoûté, Franz jettera son dévolu sur le Bayern Munich, à l'époque beaucoup moins en vue.
À 13 ans, il intègre donc la section espoir du Bayern Munich, un club auquel il restera fidèle durant la plus grande partie de sa carrière. D'une certaine manière, l'ascension du jeune Beckenbauer va suivre celle du club bavarois. Celui-ci va connaître dans les années à venir une progression exceptionnelle sous l'impulsion de quelques uns des plus grands joueurs allemands comme Gerd Müller ou Sepp Maier.
Le 6 juin 1964, il débute dans l'équipe première du Bayern Munich, contre le FC St Pauli, en tant qu'ailier gauche. Rapidement, il se distingue au sein de son effectif. Il marque son premier et son second but lors de son troisième match et finit la saison en inscrivant 16 buts en 31 rencontres. Son équipe finit en tête de la division régionale sud, et accède en Bundesliga 1.
Sa renommée est telle qu'il est sélectionné avec l'équipe nationale alors qu'il n'a disputé que 3 matchs de Liga. Le 26 septembre 1965, à 20 ans, il dispute contre la Suède un match de qualification pour la Coupe du Monde 1966. Il évolue alors au poste d'arrière latéral. Il est retenu pour la Coupe du monde de football 1966 et est rapidement repositionné en milieu de terrain.
La première coupe du monde
La Coupe du monde de football 1966 va lui donner l'occasion de faire l'étalage de son talent au niveau international. Evoluant aux côtés de Wolfgang Overath et de Helmut Haller en milieu de terrain, Beckenbauer est un grand artisan du parcours de l'équipe de RFA qui atteint la finale de la compétition. Malgré la défaite en finale contre l'Angleterre, il se révèle comme l'un des meilleurs joueurs du tournoi alors qu'il n'a même pas 21 ans. Il dispute 6 matchs au poste de milieu de terrain et inscrit 4 buts (dont 2 contre la Suisse).
Il gagne aussi son premier titre en 1966 : il s'agit de la Coupe d'Allemagne (qu'il regagnera l'année suivante). Ce sera le premier d'une longue série. Pendant le reste de sa carrière de joueur, Franz Beckenbauer gagnera tous les titres qui puissent exister, affichant l'un des palmarès les plus complets du football. En 1967, il remporte son premier titre européen : la Coupe des coupes.
C'est à partir de 1968 que Franz Beckenbauer commence à jouer au poste de libéro en club. Certes, il n'est pas l'inventeur du poste mais il a surtout contribué à lui donner une autre dimension. Avant le Kaiser, le libéro était l'ultime défenseur d'une équipe, un rôle généralement dévolu aux joueurs rugueux. Franz Beckenbauer lui donnera ses lettres de noblesse. Avec lui, le libéro devient le premier organisateur de l'attaque dont la position reculée sur le terrain permet une meilleure vision du jeu. Cette position stratégique l'exempt de tout marquage ce qui lui permet de se joindre à l'attaque.
De 1966 à 1970, Beckenbauer se forge une très grande réputation en Allemagne. Deux fois nommé footballeur de l'année en Allemagne en 1966 et 1968, il est surnommé par la presse der Kaiser (l'Empereur) en raison de son talent à partir de 1968. Sa célébrité va de pair avec les titres que remporte le Bayern Munich. En plus des Coupes d'Allemagne 1966 et 1967, le club bavarois gagne le championnat en 1969. Entre 1969 et 1977, Beckenbauer remportera à 4 reprises le championnat.
Les années 1970
En 1970, il dispute sa deuxième coupe du monde au Mexique. Avec ses coéquipiers du Bayern, Gerd Müller et Sepp Maier, il se venge de la défaite de 1966 en éliminant l'Angleterre en quart de finale. Alors que l'équipe de RFA est mené 2 à 0, c'est Beckenbauer lui-même qui sonne le réveil de ses coéquipiers en inscrivant un but. Uwe Seeler et Gerd Müller l'imiteront pour écarter le rival anglais. Mais le but qu'il inscrit lors de ce match ne sera pas son plus haut fait de gloire du tournoi. En demi-finale contre l'Italie, il marque les esprits en jouant avec le bras en écharpe, la clavicule cassée, à la suite d'un choc. Il ne s'agira pas véritablement d'un acte "d'héroïsme" comme il déclarera plus tard. En fait, l'équipe d'Allemagne ayant opéré ses deux changements, ne pouvait le remplacer. Il s'était donc résolu à rester sur le terrain. Malgré cela, l'Allemagne perdra cette demi-finale qui est considéré encore à l'heure actuelle comme l'un des plus grands matchs de football de tous les temps. La poignée de main entre les deux capitaines avant le match sut mettre en scène la dramaturgie du match.
Les années 1970 vont être pour lui la confirmation de son talent et l'apogée de sa carrière footballistique. Elles vont être aussi le théâtre d'une des plus grandes confrontations entre deux des plus grands footballeurs de tous les temps : Franz Beckenbauer, donc, et le Hollandais Johan Cruijff.
Les deux joueurs possèdent le même parcours et les mêmes similitudes. Tous les deux sont des joueurs exceptionnels, qui organisent le jeu et jouissent d'une certaine liberté sur le terrain. Ils sont aussi les leaders d'une génération d'excellents joueurs regroupés au sein de deux clubs pratiquant chacun un jeu novateur: le Bayern Munich et l'Ajax Amsterdam. Si le club hollandais au début des années 1970, est un ogre raflant tous les titres, c'est le Bayern qui le remplacera à partir de 1974. Les deux clubs réussiront à remporter chacun trois Coupe des clubs champions européens d'affilée (1971, 1972, 1973 pour l'Ajax ; 1974, 1975, 1976 pour le Bayern).
Beckenbauer et Cruijff ne s'affronteront que deux fois sur un terrain de football. La première fois en 1973 lors d'un quart de finale aller de coupe d'Europe des champions où l'Ajax battra le Bayern Munich 4–0. La seconde fois lors de la finale de la Coupe du Monde de football remportée cette fois par Beckenbauer en 1974, Cruyff ayant complètement raté sa finale grâce à un marquage serré de Berti Vogts.
La Coupe du monde 1974
La Coupe du monde 1974 reste la plus grande victoire du Kaiser. Organisée en Allemagne, elle est censée permettre à la Mannschaft de remporter le trophée après vingt ans de disette. L'équipe est à l'époque au sommet de son talent. Le sélectionneur Helmut Schön a enfin laissé Beckenbauer jouer au poste de libéro, après la retraite de Willi Schulz en 1970 et lui a confié le capitanat de la sélection. En plus de Beckenbauer, nommé Ballon d'Or en 1972, la sélection compte aussi un autre joueur auréolé du titre de meilleur joueur européen: Gerd Müller. La Mannschaft a aussi remporté de manière brillante la Coupe d'Europe des nations 1972. Le Bayern Munich a pour sa part, décroché son premier titre de champion d'Europe juste avant le début du tournoi.
Pourtant, dès le début de la compétition, l'équipe fait pâle figure et essuie même une défaite historique contre leurs modestes compatriotes de la RDA. En coulisses, la Mannschaft est minée par les tensions entre les joueurs, formant des clans au sein de l'effectif. La sélection ouest-allemande est composée à l'époque, de joueurs évoluant principalement au Bayern Munich (Beckenbauer, Sepp Maier, Gerd Müller, Paul Breitner, Uli Hoeness) et au Borussia Mönchengladbach (Günter Netzer, Jupp Heynckes, Berti Vogts, Herbert Wimmer), deux clubs qui entretiennent une forte rivalité en championnat. Il y a aussi des tensions avec la fédération à propos des primes de match.
Beckenbauer va montrer au milieu de ce chaos ses qualités de meneur d'hommes et son autorité qui préfigureront sa future carrière de sélectionneur et de président de club. Il reprend les rennes de l'équipe, écarte certains cadres comme Günter Netzer et par ses initiatives se substitue au sélectionneur Helmut Schön qui perd de son autorité. Paradoxalement, leur défaite contre la RDA leur porte chance puisque cela leur permet d'éviter de jouer contre des nations réputées très fortes comme le Brésil, l'Argentine ou les Pays-Bas dans le deuxième tour de qualification.
Petit à petit, l'Allemagne monte en puissance et se hisse en finale non sans quelques difficultés. Leur parcours dans un groupe de qualification moins relevé, ne leur offre pas un statut de favori. Beaucoup d'observateurs voient la victoire des Pays-Bas de Johan Cruyff qui ont surclassé l'Argentine (4-0) et le Brésil (2-0).
Lors de la finale, le 7 juillet 1974, contre toute attente, la Mannschaft de Beckenbauer domine les Pays-Bas de Cruyff pourtant donnés largement favoris. Menés dès la première minute par un penalty de Johan Neeskens consécutif à une faute sur Cruyff, les allemands réussissent à faire déjouer les hollandais et à leur imposer leur rythme. Johann Cruyff, si dangereux lors des matchs précédents, est muselé par Berti Vogts. Paul Breitner égalise sur pénalty (25ième min.), et Gerd Müller (43ième min) donne l'avantage à l'équipe d'Allemagne. Cruyff et ses compatriotes n'arriveront plus à inverser le cours du match. Le Kaiser, contrairement à ses habitudes, ne montera qu'une fois à l'attaque pendant ce match : pour tirer un coup franc. Le reste du temps, il s'attachera, comme la majorité de l'équipe, à bloquer les offensives hollandaises.
Beckenbauer n'a pas été le joueur le plus brillant de la compétition, mais son influence dans l'équipe et son leadership ont été essentiels à la victoire finale.
La fin de carrière
Les années qui suivent la Coupe du monde voient le Kaiser affirmer la suprématie du football allemand sur l'Europe. Après sa première Coupe des clubs champions européens en 1974, le Bayern Munich remporte celles de 1975 et 1976. Le club bavarois n'est pas toujours souverain sur le terrain: en 1975, la Coupe des champions est l'une des rares satisfactions d'une saison décevante qui a vu le Bayern finir à la dixième place du classement. Néanmoins, Beckenbauer et le Bayern Munich montrent toujours leur capacité à se montrer réaliste lors des matchs importants. A l'image de la finale de la Coupe d'Europe des champions 1976 où malmenés par l'AS Saint-Etienne, les bavarois réussissent à marquer le but de la victoire.
Parfois, ce réalisme leur fait défaut. Ainsi, à l'Euro 1976, la RFA de Beckenbauer échoue en finale aux tirs aux buts contre la Tchécoslovaquie, manquant de peu de s'adjuger trois titres d'affilée: Euro 1972, Coupe du monde 1974 et Euro 1976. Après la défaite en finale de la Coupe d'Europe en 1976, le Kaiser décide de quitter le Bayern Munich pour rejoindre l'équipe américaine du New York Cosmos. Le joueur allemand, sevré de titres, ne tente pas le défi américain pour gonfler son palmarès (il remporte tout de même trois Soccer Bowl en 1977, 1978 et 1980) mais plutôt son compte en banque. L'équipe américaine fait des ponts d'or aux stars du football. Beckenbauer jouera d'ailleurs aux côtés de Pelé.
Cet exil américain pousse la fédération allemande à ne plus sélectionner le joueur. Beckenbauer dispute son dernier match international le 23 février 1977 contre la France. Il arrête sa carrière internationale à 31 ans et 103 sélections (record de sélections en équipe de RFA à l'époque).
En 1980, il revient en Allemagne dans le club du Hambourg SV et remporte un dernier championnat en 1982. Il jouera une dernière saison avec le Cosmos en 1983 avant de se retirer définitivement.
Le sélectionneur
En équipe nationale
En 1984, Franz Beckenbauer est nommé entraîneur-sélectionneur de l'équipe de RFA. Il mènera deux fois la Mannschaft en finale de la Coupe du Monde, perdant en 1986 et l'emportant en 1990 à chaque fois contre l'Argentine de Diego Maradona. Il est à signaler que l'équipe d'Allemagne de 1990 était la dernière qui ne comprenait pas de joueurs de la RDA.
Il est avec Mário Zagallo l'un des deux seuls à avoir gagné la Coupe du Monde en tant que joueur et en tant qu'entraîneur.
En club
Bernard Tapie l'engage en septembre 1990 comme entraîneur de l'Olympique de Marseille. Il quitte rapidement le club en 1991, remplacé par Raymond Goethals.
Il s'engage comme entraîneur au Bayern Munich en décembre 1993, et gagne le Championnat d'Allemagne en 1994. En avril 1996, il reprend les rennes du club bavarois et gagne la Coupe UEFA en juin de la même année.
Les autres fonctions
Depuis 1994, il est président du Bayern Munich et depuis 2002, président du conseil de surveillance du club bavarois. Ses qualités de gestionnaire, son influence sont à l'origine des périodes fastes du Bayern Munich, concrétisées par les titres de champion d'Allemagne (5 depuis 2000) ou la victoire en Ligue des Champions en 2001.
Franz Beckenbauer a aussi été à la tête du Comité d'organisation de la Coupe du monde 2006 et est régulièrement un consultant pour le Bild. Il a brigué pendant un temps la présidence de l'UEFA et était présenté comme le rival de Michel Platini à ce poste.
La légende
Beckenbauer a laissé l'image d'un joueur complet, à la fois talentueux techniquement et intelligent tactiquement. Sur le terrain, il dégageait par sa conduite de balle, une certaine élégance qui aux yeux de certains de ses adversaires passait pour de l'arrogance. Bien qu'il ne fût jamais un grand buteur, son incidence sur le jeu offensif de son équipe était réelle et il officiait souvent comme un véritable meneur de jeu. Il avait une excellente vision du jeu et distribuait des passes très précises. Très adroit techniquement et dans les dribbles, il profitait de sa liberté sur le terrain pour monter balle au pied aux avants-postes pour distribuer le jeu ou placer des tirs puissants. C'était le joueur qui touchait le plus de balles pendant un match (de 100 à 120 ballons par match en moyenne).Beckenbauer était aussi le spécialiste de "l'extérieur du pied" : des passes liftées distillées au millimètre, qu'il effectuait sans contrôle.
Sa reconversion au poste de libéro à la fin des années 1960 ne fut cependant pas dictée au début par une volonté tactique. Si Franz Beckenbauer était un joueur techniquement très doué, il était en revanche beaucoup plus limité en endurance. Il apparut rapidement dès le début de sa carrière que le poste de milieu de terrain se révélait trop épuisant pour le jeune Franz, à la capacité pulmonaire assez faible. Si Helmut Schön attendit 1971 pour lui offrir le poste de libéro en sélection, alors qu'il évoluait à ce poste en club, c'est parce qu'il ne voulait pas écarter le vieux défenseur Willi Schulz. Même si Beckenbauer avait un rôle plutôt offensif pour un défenseur, cela de l'empêchait pas d'être très efficace en défense. Par sa vision du jeu et sa liberté sur le terrain, il verrouillait les brèches derrière sa défense. Il dirigeait aussi ses coéquipiers des lignes arrière avec beaucoup d'autorité.
Le surnom "der Kaiser" lui fut attribué à partir de 1968. Beckenbauer raconta que l'origine de ce surnom est liée à une photo prise par des journalistes lors d'un match amical à Vienne en Autriche. Sur le lieu où se déroulait la session photo, il y avait un buste de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche (en allemand Kaiser Franz Joseph I) à côté duquel Beckenbauer prit la pause. Les journaux publièrent la photo avec comme titre Fußball Kaiser (l'empereur du football). L'aura du footballeur ainsi que son prénom, Franz popularisa alors le surnom.
Parmi les moments forts de sa carrière, on retiendra notamment :
· La coupe du Monde de 1966 disputée en Angleterre, alors qu'il n'avait que 20 ans. Il fut l'un des meilleurs joueurs de ce tournoi.
· La demi-finale de coupe du monde au Mexique en 1970 contre l'Italie, où il termine le match avec un bras en écharpe.
· La finale de la coupe du monde 1974 remportée contre les Pays-Bas de Johan Cruyff.
Bien qu'on associe souvent Beckenbauer au numéro 5 qu'il portait sur son maillot lors la victoire en Coupe du monde 1974, le Kaiser n'avait pas à l'inverse de Cruijff, Platini ou Maradona, de numéro qui lui était spécifiquement attribué. Lors des Coupes du monde 1966 et 1970, il portait le numéro 4 et lorsqu'il jouait au Cosmos New York, il portait le numéro 6.
Citations
À propos de Franz Beckenbauer :
· "S'il fondait un parti 15 jours avant les élections nationales, il deviendrait chancelier." (Rudi Assauer sur Franz Beckenbauer)
· "Sur le terrain, il se distinguait davantage par son intelligence que par sa puissance. Son style de jeu était plus brésilien qu'allemand" (Pelé sur Franz Beckenbauer)
Carrière
Clubs
· 1954-1958 : SC 06 Munich (RFA)
· 1958-1977 : Bayern Munich (RFA)
· 1977-1980 : New York Cosmos (USA)
· 1980-1982 : Hambourg SV (RFA)
· 1983 : New York Cosmos (USA)
Sélections
· En équipe nationale : 14 buts en 103 sélections, dont 50 en tant que capitaine.
· Première sélection le 26 septembre 1965 contre la Suède (2-1).
· Dernière sélection le 23 février 1977 contre la France (0-1)
· En équipe FIFA : 1 sélection en 1968
· En équipe d'Europe : 1 sélection en 1982 (face à l'équipe FIFA)
Palmarès
En tant que joueur
· 1966 : Vainqueur de la Coupe de RFA
· 1967 : Vainqueur de la Coupe de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes
· 1969 : Vainqueur de la Coupe de RFA, Champion de RFA
· 1971 : Vainqueur de la Coupe de RFA
· 1972 : Champion de RFA, Vainqueur du Championnat d'Europe des nations
· 1973 : Champion de RFA
· 1974 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, Vainqueur de la Coupe du monde, avec la sélection de RFA
· 1975 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions
· 1976 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, Vainqueur de la Coupe Intercontinentale
· 1977 : Champion des Etats-Unis
· 1978 : Champion des Etats-Unis
· 1980 : Champion des Etats-Unis
· 1982 : Champion de RFA
En tant qu'entraîneur
· 1986 : Finaliste de la Coupe du monde de football
· 1986 : Coach de l'équipe FIFA
· 1990 : Vainqueur de la Coupe du monde de football
· 1990 : Demi-finaliste de la Ligue des Champions avec l'Olympique de Marseille
· 1994 : Champion d'Allemagne
· 1996 : Vainqueur de la Coupe UEFA avec le Bayern Munich contre Bordeaux
Distinctions personnelles
· 1972, 1976 : Ballon d'or
· Elu Footballeur allemand de l'année à 4 reprises : 1966, 1968, 1974 et 1976, ce qui constitue un record
· Troisième meilleur joueur du siècle IFFHS
· Meilleur joueur allemand du siècle IFFHS
· Entraîneur mondial de l'année aux World Soccer Awards : 1990
· Élu deuxième meilleur joueur européen des cinquante dernières années dans le cadre du sondage réalisé pour le Jubilé de l'UEFA en 2004.
mercredi 5 août 2009
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