samedi 29 août 2009
Anniversaires au FC Horbourg-Wihr
5e journée de Ligue2
Mené à deux reprises, le Racing est parvenu à arracher un match nul heureux, dans les toutes dernières minutes de son match face à Sedan (2-2), ce vendredi soir à la Meinau. Les hommes de Pascal Janin ont montré d'inquiétantes lacunes défensives mais ont, aussi, montré une belle volonté et un état d'esprit qui leur a permis de revenir deux fois à la marque.
Le héros s'appelle, une fois encore, Magaye Gueye, auteur du deuxième but strasbourgeois dans les arrêts de jeu. Mais, avant une trêve de quinze jours, ce point ne fait évidemment pas les affaires du RCS.
Le mois d'août du Racing se termine comme il a commencé: dans la difficulté. En un mois, le club strasbourgeois a vécu ce que beaucoup d'autres clubs ne vivent pas en une saison entière. Il finit ce premier mois de compétition avec un organigramme technique chamboulé, quelques remaniements à sa tête et trois petits points dans les poches. Après cinq journées de Ligue 2, le bilan est bien maigre, bien loin des espérances, en tout cas.
Ce vendredi soir, face à Sedan, pour son troisième match de la saison à la Meinau, le RCS de Pascal Janin a décroché un nul de manière quasi-miraculeuse. Mené à deux reprises, il doit au jeune Magaye Gueye, héros de ce mois d'août et auteur du but égalisateur dans les arrêts de jeu, de ne pas avoir perdu cette rencontre. Fraîchement convoqué chez les Espoirs, Gueye fête ainsi sa sélection et est bien l'une des rares embellies dans ce mois d'août nuageux, côté Racing.
Allart le bourreau
L'objectif des Strasbourgeois était de remporter leur premier succès de la saison ce vendredi soir, face à Sedan. On aurait pu s'attendre, dès lors, à une entame de match autrement plus saignante que celle vue sur la pelouse de la Meinau. Les coéquipiers de Rodrigo, peut-être noués par l'enjeu, déjouaient. Et les Sangliers étaient tout proche de prendre l'avantage dans les premières minutes, par l'intermédiaire de Henaini (3e, 8e). La réaction alsacienne interviendra peu après. De la 15e à la 29e minute, le Racing monopolisait le ballon et se créait de belles opportunités par Khiter (21e, 23e, 24e). Déjà bourreau du Racing la saison dernière, Allart endossait le même habit ce vendredi soir. Seul au deuxième poteau, il était à la réception d'un centre et lobait, de la tête, un Cassard impuissant (29e).
« Des choses inquiétantes défensivement »
La seconde période peut se résumer en un va-et-vient permanent entre les deux formations. C'est tout d'abord le Racing qui égalisait grâce au premier but de David Ledy en Ligue 2. Le jeune attaquant strasbourgeois était à la conclusion d'un cafouillage dans la surface sedanaise (58e). Quatre minutes plus tard, Allart, encore lui, trouvait le chemin des filets pour un doublé (62e) dans une Meinau tout d'un coup refroidie. Heureusement, dans les arrêts de jeu de la partie, sur un ballon de Mamadou Bah, Magaye Gueye offrait un point heureux aux siens (90e+1). Un point qui récompense la volonté du RCS.
« L'état d'esprit et la volonté me rassurent. Je suis content pour les gars qu'ils aient décroché au moins ce point, même si dans notre situation, c'est un peu maigre, commentait Pascal Janin. Mais nous avons de gros soucis défensifs. Nous sommes trop souvent en danger. Certains garçons ont montré des lacunes inquiétantes. Nous ne pouvons pas être sereins quand on concède autant d'occasions à l'adversaire. Nous développons des choses intéressantes, mais dès que nous perdons le ballon, nous sommes en danger. »
L'Entraîneur strasbourgeois bénéficie de quinze jours, désormais, avant le prochain rendez-vous et ce déplacement à la Beaujoire, le lundi 14 septembre. Deux semaines qu'il faudra mettre à profit pour corriger les choses qui ne vont toujours pas dans l'équipe. Car, avec trois points après cinq journées, le bilan est beaucoup trop maigre. A ce rythme-là, la saison du Racing va être bien longue. Septembre doit voir le RCS décoller !
mercredi 26 août 2009
Communiqué du RCS
LES DECISIONS DU CA
Philippe Ginestet: « A l'issue du Conseil d'Administration, l'ensemble des administrateurs a souhaité que je sorte de ma « retraite » et que je reprenne les rênes du Club. Je n'ai pas changé de position quant à ma volonté de prendre du recul. Mais j'ai pris en compte l'état actuel du Racing. Et, pour les supporters, les salariés et tous les amoureux du RCS, je me dois d'assumer mes responsabilités de Président. »« Ma volonté est toujours de prendre du recul et de faire évoluer l'actionnariat. Il y a quelques contacts, informels pour l'heure. Cela pourrait prendre un certain temps. En attendant, j'assurerai la fonction de Président. »
Philippe Ginestet: « Etant donné mes engagements professionnels et mes fréquentes périodes d'absence, le Conseil d'Administration a validé la nomination de Jean-Luc Herzog au poste de Président Délégué. »
Jean-Luc Herzog: « Ce poste de Président Délégué va changer beaucoup de choses. En tant que Directeur Général, j'avais en charge la gestion administrative et financière de l'entreprise Racing. Désormais, je vais pouvoir créer plus de liant et plus de sérénité entre les différentes composantes du Club, à savoir le sportif, le Centre de Formation et l'Administratif. Il s'agit de créer une osmose. A travers ce titre, je vais pouvoir être mieux reconnu par la partie sportive. Pour les partenaires et le monde économique, il me sera plus simple de représenter le Club et d'être la voix du RCS. Il était important de trouver ce mode de fonctionnement pour les mois à venir. »« Il s'agit aussi d'être aux côtés de la Ville de Strasbourg dans son projet de candidature à l'Euro 2016 et dans son projet de création d'un nouveau stade. »
Philippe Ginestet: « Aujourd'hui, le plus important, ce sont les joueurs et les résultats sportifs. Les joueurs ont la responsabilité de tirer le Club vers l'avant. Ils doivent agir et être au niveau des attentes et du Club. Nous allons compléter l'effectif par une recrue offensive et une recrue défensive. »« Aujourd'hui, nous ne pouvons plus parler de montée. Ce qui compte, c'est le travail et l'unité. Il faut se remettre dans le sens de la marche et regagner des matches. Parler de montée actuellement, me semble prématuré. Il s'agit d'être réaliste après un début de saison difficile. Cependant, nous sommes à Strasbourg, et nous avons tous quelque chose au fond de l'esprit. Mais la priorité du moment est de retrouver une unité. »
Philippe Ginestet: « Pascal Janin est un homme de consensus. Il a pris en main l'effectif dans des conditions difficiles. Les résultats ne sont pas encore là, mais cela semble aller dans le bon sens. Il faut amener de la sérénité. C'est pourquoi, il n'est plus nécessaire de le présenter comme Entraîneur intérimaire, mais comme l'Entraîneur du Racing. L'organigramme est ainsi clarifié. Il n'y a plus de flou. C'est au terrain de parler, désormais. »
dimanche 23 août 2009
Anniversaires au FC Horbourg-Wihr
samedi 22 août 2009
Avis aux membres du FC Horbourg-Wihr
Rappels Tarifs des licences 2009-2010:
50 € pour les adultes
40 € pour les jeunes
4e journée de Ligue 2
Ajaccio 2 - 2 Strasbourg
Laval 1 - 0 Tours
Dijon 1 - 0 Nîmes
Arles-Avignon 3 - 2 Brest
Sedan 2 - 1 Clermont
Nantes 5 - 0 Istres
Le Havres 3 - 2 Angers
Châteauroux 1 - 1 Caen
Il reste à jouer
Guingamp-Vannes
Metz-Bastia
Le Racing en était proche
A dix minutes près, le Racing tenait sa première victoire de la saison. En déplacement à Ajaccio, ce vendredi soir pour la 4e journée de L2, les hommes de Pascal Janin ne ramènent qu'un nul (2-2). Un résultat qui laisse des regrets car ils ont mené au score à deux reprises. Si le mieux entrevu mardi face à Arles-Avignon s'est confirmé, il faut désormais passer la vitesse supérieure en termes comptable.
C'est le genre de match qui laisse pas mal de regrets. Parce que le Racing a cru, pendant un bon quart d'heure, tenir sa première victoire de la saison. Mais ce déplacement en Corse, à Ajaccio, se solde, finalement, par un nul terriblement frustrant. En égalisant à la 83e minute, les joueurs de l'ACA ont brisé les espoirs alsaciens de lancer enfin leur saison et de faire un bond au classement. Au lieu de ça, le RCS reste scotché dans le bas du classement, et ne compte que deux points après quatre matches joué dans cette saison 2009-10.Le Racing va mieux, c'est évident. Il ne ressemble plus à cette formation étrillée à Istres (6-1) en Coupe de la Ligue, et battue logiquement par Châteauroux (1-2) lors de l'ouverture de la L2 à la Meinau. En l'espace de huit jours, avec une défaite à Laval (3-2), un nul face à Arles-Avignon (1-1) et un autre à Ajaccio, ce vendredi soir, l'équipe de Pascal Janin a redressé la tête. Dans le jeu, du moins. En termes comptable, c'est encore nettement insuffisant.
Inévitable Gueye
Ce vendredi soir, sur la pelouse du Stade François-Coty, les Strasbourgeois ont tout d'abord souffert en première période face aux multiples assauts ajacciens. Malgré quelques surprises dans le onze de départ, avec les titularisations de Gargorov, Othon et Marcos, en lieu et place de Ledy, J-A. Fanchone et Fauvergue, Sommer devait s'employer sur sa ligne sur une tête à bout portant (17e) et Leyti N'Diaye manquait le cadre à six mètres du but (18e). Mais, peu à peu, les coéquipiers de Rodrigo pointaient le bout de leur nez. Une frappe de Khiter était déviée par Debès (36e). Dans la minute suivante, Marcos croisait trop sa frappe, seul face au gardien corse. C'est finalement l'inévitable Magaye Gueye qui trouvait l'ouverture. Décalé par Bah, le jeune attaquant ouvrait la marque et signait son quatrième but d'affilée (40e).Alors qu'ils avaient éprouvé des difficultés physiques en seconde période, mardi face à Arles-Avignon, les Strasbourgeois attaquaient très fort la seconde mi-temps, avec une lourde frappe de Marcos (46e). Mais Ajaccio profitait d'une bévue du jeune gardien alsacien pour égaliser. Sommer se faisait chiper le ballon par Viale qui offrait l'égalisation à Kinkela (54e). Pas abattus, les joueurs du Racing réagissaient rapidement et Nicolas Fauvergue, entré à la pause à la place de Gargorov, redonnait l'avantage aux siens d'un joli but, après avoir éliminé Debès (69e). Pensant tenir la victoire et les trois points, le Racing restait solide derrière. Mais, une fois encore, à l'entame des dix dernières minutes de jeu, une erreur défensive était exploitée par Ajaccio. Cette fois-ci, c'est Jean-François Rivière qui en profitait pour offrir un point à son équipe (83e).
Bilan insuffisant
Même si dans les arrêts de jeu, l'ACA se procurait encore deux énormes occasions, dont l'une était repoussée brillamment par Kevin Sommer (90e+2), ce résultat laisse pas mal de regrets côté strasbourgeois. Car le mieux constaté dans le jeu ne paie pas vraiment. Avec deux points seulement après quatre journées, le bilan reste toujours insuffisant.Mais Pascal Janin aura certainement des motifs de satisfaction au sortir de cette partie. Avec une semaine de préparation avant la réception de Sedan à la Meinau, le vendredi 28 août (20h30), l'entraîneur du RCS dispose d'éléments pour positiver et insuffler les forces nécessaires à ses joueurs pour, enfin, décrocher ce premier succès de la saison.
Classement :
1-Châteauroux
2-Arles-Avignon
3-Caen
4-Nantes
5-Laval
6-Le Havre
7-Brest
8-Vannes
9-Tours
10-Guingamp
11-Ajaccio
12-Angers
13-Sedan
14-Dijon
15-Bastia
16-Metz
17-Istres
18-Strasbourg (1er relègable)
19-Nîmes
20-Clermont
jeudi 20 août 2009
1er au 3e rang : Zidane-Beckenbauer-Cruyff, votre tiercé !
La sélection des fans
Dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l'UEFA, l'instance dirigeante du football européen a décidé d'établir un classement des 50 meilleurs joueurs européens de ces 50 dernières années. Les fans les ont départagés. Sur les cinq décennies d'existence de l'UEFA, une liste de 250 joueurs a été dressée et les internautes d'uefa.com ont été sollicités dès octobre 2003 pour choisir leurs dix joueurs de chaque décennie.
Le pourquoi des nominations
Les nominations ont été fondées sur les performances réalisées en compétitions nationales et européennes ainsi que lors des Championnats d'Europe de l'UEFA et des Coupes du Monde de la FIFA. La liste des candidats a été établie par un comité dirigé par Jozef Venglos, l'ancien sélectionneur tchécoslovaque, qui n'est autre que l'actuel président de la Commission pour le développement technique de l'UEFA.
Plus de 7 000 000 de votes
Les votes se sont poursuivis jusqu'en décembre 2003 et les résultats ont commencé à être publiés début 2004, qui n'est autre que l'année du jubilé. Au total, ce sont presque 150 000 personnes qui ont pris part à ce suffrage, avec plus de 7 000 000 de votes. Les 50 meilleurs joueurs retenus représentent un fascinant mélange d'époques, de postes et de nationalités.
Le congrès du jubilé
Le compte à rebours a débuté avec le joueur classé 50e, Alessandro Costacurta, qui a reçu 42 511 voix, et il s'est poursuivi jusqu'au joueur classé 4e, Marco van Basten (117 987 voix). Il reste trois noms, Beckenbauer, Cruyff et Zidane, parmi les 20 meilleurs joueurs annoncés le mois dernier par l'UEFA. Jeudi, à l'occasion du Congrès du jubilé de l'UEFA à Chypre, le vainqueur sera dévoilé. C'est vous qui l'avez désigné.
Une superstar des temps modernes vole la vedette à deux des plus brillants footballeurs d'hier : Zinedine Zidane est élu par les internautes d'uefa.com meilleur joueur européen des cinquante dernières années à l'occasion du jubilé de l'UEFA.
Le tiercé gagnant
Les prestations magistrales de Zidane avec l'équipe de France et avec son club du Real Madrid CF lui ont valu la première place du classement des cinquante meilleurs joueurs européens depuis la création de l'UEFA en 1954. Franz Beckenbauer et Johan Cruyff, qui sont ce que les footballs allemand et néerlandais ont produit de mieux dans les années 1960 et 1970, terminent respectivement deuxième et troisième.
* Johan Cruyff
Cruyff, qui a obtenu 119 332 voix, était le capitaine et la star incontestée de l'équipe des Pays-Bas finaliste malheureuse de la Coupe du Monde de la FIFA 1974 contre la RFA. En inventant le "football total", Cruyff et ses coéquipiers ont toutefois gagné les cœurs de toute une génération d'amateurs de football. Il a également été le fer de lance de l'AFC Ajax avec lequel il a remporté la Coupe des clubs champions européens trois fois de suite entre 1971 et 1973. Avant-centre au style aussi peu orthodoxe que sa décision de porter le n°14, il a frappé par deux fois lors de la victoire en finale contre le FC Internazionale en 1972. Cruyff a été sacré Ballon d'Or à trois reprises, la dernière fois avec le FC Barcelona à l'issue de sa première saison en Catalogne conclue par un titre de champion d'Espagne. Le Néerlandais a porté 48 fois les couleurs de son pays et inscrit 33 buts.
* Franz Beckenbauer
Libéro volontiers porté vers l'avant, Beckenbauer a été le joueur emblématique de la Mannschaft et du FC Bayern München des années 1960/1970. Premier joueur allemand à avoir franchi la barre des 100 sélections en équipe nationale, il est devenu champion d'Europe deux ans avant de mener la RFA, en tant que capitaine, au titre suprême de championne du Monde en 1974. Par la suite, son palmarès avec le Bayern s'est largement étoffé, notamment sur la scène européenne avec trois titres de champion d'Europe consécutifs en 1974, 1975 et 1976. Avant de s'envoler pour les Etats-Unis, le Kaiser avait eu le temps de remporter cinq couronnes en Bundesliga, un titre en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe européenne ainsi qu'une Coupe européenne/sud-américaine. Ballon d'Or en 1972 et 1976, il a rassemblé 122 569 voix.
* Zinedine Zidane
Le meneur de jeu marseillais a commencé de faire parler de lui dans les rangs du FC Girondins de Bordeaux en étant élu meilleur jeune joueur de France en 1992, quatre ans avant de disputer sa première finale de Coupe UEFA en 1996. Recruté par la Juventus, il a grandement contribué à la conquête de deux titres de championne d'Italie par la Vieille Dame et lui a permis d'atteindre par deux fois la finale de l'UEFA Champions League. Ses plus beaux exploits, Zidane les a réalisés avec l'équipe de France et avec le Real qu'il a rejoint en 2001 pour 76 M€. Avec les Bleus, Zizou a inscrit deux des trois buts qui ont vu la France remporter son premier titre de championne du Monde face au Brésil en 1998. Ses brillantes prestations, qu'il a rééditées durant l'UEFA EURO 2000™, lui ont même valu le Ballon d'Or. En 2002, c'est lui qui a délivré les Merengue en inscrivant le but de la victoire contre le Bayer 04 Leverkusen en finale de Champions League. Les internautes du site uefa.com sont 123 582 à avoir porté leur choix sur Zidane.
Voici le classement des 10ers :
1. Zinédine Zidane (Fr)
2. Franz Beckenbauer (All)
3. Johan Cruijff (PBS)
4. Marco van Basten (PBS)
5. Dino Zoff (ITA)
6. Alfredo di Stefano (ARG/ESP)
7. Eusebio (POR)
8. Lev Yachine (URSS)
9. Michel Platini (Fr)
10. Paolo Maldini (ITA)
Remarque : Chose étonnante, on a 2 gardiens de but d'exception dans le classement : Zoff (5e) et Yachine (8e)
mercredi 19 août 2009
3e journée de la ligue 2
La situation ne s'arrange pas vraiment et, ce vendredi soir, un déplacement périlleux les attend à Ajaccio.
Le Racing n'est pas encore guéri. Ce deuxième match de la saison à la Meinau a confirmé ce qui avait été vu cinq jours plus tôt à Laval. Si l'état d'esprit est là, les joueurs strasbourgeois affichent trop de lacunes dans des compartiments essentiels du jeu pour, actuellement, prétendre à autre chose. Certes, ils ont décroché leur premier point de la saison, mais cela ne contente évidemment personne. Un point à l'issue de la troisième journée, c'est un maigre bilan.
"Ce qu'on produit actuellement est insuffisant pour pouvoir se mêler aux équipes de tête, admet d'ailleurs Pascal Janin. Techniquement, tactiquement et physiquement, nous devons faire de gros progrès. Il faut être réaliste: aujourd'hui notre place est en bas de classement. Rebondir pourra prendre du temps, cela ne se fera pas en un claquement de doigts. D'ici là, nous devrons essayer de grappiller des points à l'énergie pour nous redonner confiance."
Gueye, encore et toujours
Ce mardi soir, le Racing a donc buté sur une formation d'Arles-Avignon, promue à ce niveau, et qui réalise un surprenant début de Championnat. A l'issue de cette troisième journée, l'équipe arlésienne n'a toujours pas connu la défaite et reste ancrée dans la première moitié du classement. Dans l'autre moitié, on retrouve le RCS...
Pourtant, sur ce qu'il a montré en première période, il n'a rien à faire dans ce bas de tableau. Dominateurs, les Strasbourgeois se sont procuré un paquet d'occasions durant ces quarante-cinq premières minutes. En tout, près de huit opportunités nettes pour une seule transformée. C'est, une fois encore, le jeune Magaye Gueye qui en est l'auteur, pour sa quatrième réalisation de suite, la troisième en Championnat.
Kaba Diawara égalise
Au retour des vestiaires, le scénario est bousculé par les intentions d'Arles-Avignon et par un physique entamé côté alsacien. A deux reprises, les visiteurs sont proches d'égaliser, par l'intermédiaire de Piocelle (56e) puis de N'Diaye (61e). C'est finalement Kaba Diawara qui égalisera logiquement d'une tête piquée au second poteau (68e). Malgré une réaction d'orgueil et la volonté de décrocher cette victoire, les Strasbourgeois ne se procuraient plus d'occasions devant les buts arlésiens.
Toujours mal en point, le Racing n'avance pas vraiment. Il se retrouve dix-septième de la L2 à l'issue de cette troisième journée. Bien loin des places qu'il vise. Mais avant de prétendre à ces places-là, il va falloir rectifier beaucoup de choses. Et, malheureusement, le temps presse, puisqu'un déplacement délicat attend le RCS, ce vendredi, à Ajaccio...
3e Journée
Anger 0 - 3 Châteauroux
Caen 1 - 0 Dijon
Tours 2 - 0 Le Havre
Vannes 1 - 1 Nantes
Bastia 6 - 1 Nîmes
Clermont 0 - 0 Laval
Sedan 1 - 3 Ajaccio
Strasbourg 1 - 1 Arles-Avignon
Brest 2 - 1 Metz
Le RC Strasbourg gagne enfin une place ! Et se retrouve 17e de la Ligue 2 et premier non-reléguable !
Sachant que c'est Châteauroux, Caen et Arles-Avignon qui sont sur le podium !
mardi 18 août 2009
1) Aimer et faire jouer tous les enfants.
Questions-Réponses sur l'arbitrage
1. Un terrain peut-il être déclaré impraticable ? Par qui ? A quel moment ? Et pourquoi ?
Seul, et à tous moments, l'arbitre peut déclarer un terrain impraticable, par suite :
. du mauvais état du sol
. de mauvaises conditions atmosphériques
. du mauvais équipement du terrain.
2. Que doit faire l'arbitre lorsqu'il est confronté à un arrêté municipal ?
- L'arbitre ne fera pas jouer le match. Il effectuera un rapport relatant les circonstances selon lesquelles, cet arrêté lui a été présenté. Il en saisira un exemplaire.
- S'il a la possibilité de se rendre sur le terrain, il en constatera l'état et précisera dans son rapport si celui-ci était praticable ou non.
- Dans la mesure où les deux équipes sont présentes, il fera remplir la feuille de match et précisera également sur celle-ci si le terrain était praticable ou non.
NB : Seul un représentant de la Mairie peut être amené à lever un arrêté municipal en fournissant un document officiel portant le nom, la qualité du signataire, le cachet de la Mairie et la signature. Ce document sera alors saisi par l'arbitre.
3. Que doit faire l'arbitre lorsque le brouillard fait son apparition ?
- Il interrompt momentanément la partie pour vérifier si ses arbitres assistants, placés aux piquets de coin dans la diagonale se voient. Si tel est le cas, le jeu se poursuit. Si tel n'est pas le cas, le jeu est interrompu pour une durée maximale de 45 mn. Dans le cas de plusieurs interruptions, le cumul ne devra pas dépasser 45 mn depuis l'heure prévue pour le coup d'envoi. Passé ce délai, le match est arrêté définitivement et l'arbitre effectue un rapport.
NB : Dispositions particulières pour certaines compétitions nationales.
4. Que doit faire l'arbitre lorsque des réserves concernant le terrain sont déposées avant le match ?
- Elles doivent être déposées au moins 45 mn avant le coup d'envoi pour être recevables. L'arbitre demandera au club recevant d'apporter les modifications. Si elles ne sont pas apportées, le match n'aura pas lieu.
- Si elles sont déposées moins de 45 mn avant le coup d'envoi, elles ne seront pas recevables et le match aura lieu même si les modifications ne sont pas apportées.
- Dans tous les cas, l'arbitre effectuera un rapport à la Commission compétente.
5. Que doit faire l'arbitre en cas de panne d'électricité ?
- La durée de l'arrêt ou des arrêts ne doit pas excéder 45 mn, comme en cas de brouillard.
- Si la panne survient avant le coup d'envoi, on comptabilise à partir de l'heure prévue initialement pour le coup d'envoi. Tout autre arrêt s'ajoutera au temps déjà comptabilisé.
- Au delà des 45 minutes, le match n'a pas lieu ou ne reprend pas et l'arbitre effectue un rapport à la Commission compétente.
6. Que doit faire l’arbitre si, en cours de jeu, le ballon est arrêté dans sa course par un corps étranger (spectateur, chien, etc…).
- L’arbitre arrête le jeu. Celui-ci sera repris par une balle à terre à l’endroit où il est entré en contact avec ce corps étranger.
- Si le fait se produit lors d’une remise en jeu pour l’équipe défendante dans sa surface de réparation, la remise en jeu est à recommencer si le ballon n’a pas franchi cette surface.
7. Un but vient d’être marqué. Le gardien récupère le ballon dans les filets et constate que celui-ci est dégonflé. Il en informe l’arbitre et conteste la validité du but. Décision ?
- Dans tous les cas, changement et vérification du nouveau ballon par l’arbitre.
- Si le ballon est devenu défectueux après avoir franchi entièrement la ligne de but, l’arbitre accordera le but. Reprise du jeu par coup d’envoi avec un nouveau ballon.
- Si le ballon est devenu défectueux avant de pénétrer dans le but, l’arbitre refusera le but et reprendra le jeu par une balle à terre à l’endroit où le ballon s’est dégonflé, avec un nouveau ballon.
8. Après avoir averti l’arbitre, un joueur permute avec son gardien. Peut-il garder son équipement ?
- Il devra revêtir un équipement permettant de le distinguer des autres joueurs et des arbitres.
9. Un joueur est obligé, sur prescription du médecin, de protéger son coude avec un bandeau de plâtre. Peut-il participer au match ?
- Il doit en informer l’arbitre qui est seul juge pour décider si le bandeau est dangereux pour les autres joueurs.
10. Que doit faire l’arbitre si, en cours de match, un joueur perd une chaussure ?
- Il invite le joueur à se rechausser le plus rapidement possible.
- Dans le cas où le joueur perd une chaussure au moment du déclenchement d’un tir, le but étant marqué, celui-ci doit être accordé.
11. Un joueur retire ses protège-tibias qui le gênent. Que doit faire l’arbitre ?
- L’arbitre lui demandera de quitter le terrain pour mettre son équipement en ordre. S’il vient à perdre un protège-tibia en tirant au but et qu’il marque, le but doit être accordé.
12. Lorsqu’un joueur est blessé
- si ce n’est que légèrement, il n’intervient que lorsque le ballon n’est plus en jeu.
- Sinon, il arrête le jeu et fait transporter le joueur blessé hors du terrain
- Dans le cas d’une plaie qui saigne plus avant de le laisser revenir.
13. Il peut être amené
- à sanctionner tout joueur commettant une faute passible d’un avertissement ou d’une exclusion.
- A prendre des mesures envers tout officiel qui n’a pas un comportement responsable.
- A intervenir sur indication de ses assistants en ce qui concerne des incidents qu’il n’a pas pu constater lui-même.
- Dans tous les cas, il effectuera un rapport aux autorités compétentes.
14. L’arbitre ou l’un de ses assistants ne peut être tenu pour responsable
- d’aucune blessure subie par un joueur, un officiel ou un spectateur.
- de quelque dégât matériel que ce soit
- d’aucun préjudice causé à une personne physique, à un club, à une compagnie, à une association ou tout autre organisme.
15. Application de la clause de l’avantage
- L’arbitre laisse le jeu se poursuivre quand l’équipe contre laquelle une faute a été commise peut en tirer un avantage, et sanctionne la faute commise initialement si l’avantage escompté n’intervient pas.
- En appliquant cette clause, l’arbitre doit éviter de favoriser l’équipe fautive, car en pénalisant systématiquement les fautes commises volontairement, il risque fort de l’avantager.
- En tenant compte judicieusement de l’avantage dans l’application des Lois du Jeu, l’arbitre fait preuve de maîtrise, d’intelligence et d’autorité.
16. Procédure de dépôt d’une réserve technique
- Pour être recevable, une réserve technique doit être déposée à l’arrêt de jeu qui est la conséquence de la décision contestée ou au 1er arrêt s’il s’agit d’un fait sur lequel l’arbitre n’est pas intervenu.
- En présence du capitaine plaignant, l’arbitre doit appeler le capitaine adverse et l’assistant le plus proche (ou celui de l’équipe adverse lorsque ses assistants sont bénévoles).
- Il note textuellement sur sa carte d’arbitrage ce que le capitaine lui dicte et précise la minute et le score au moment du dépôt.
- Dès le coup de sifflet final, il invite les deux capitaines à se rendre directement à son vestiaire pour la transcription de la réserve.
- Il inscrit lui-même la réserve en reprenant textuellement ce que le capitaine lui a dicté sur le terrain. Il ne s’opposera pas au capitaine si celui-ci désire ajouter autre chose mais il précisera sur la feuille de match quand et comment cela a été fait.
- La feuille de match sera signée par les deux capitaines, l’assistant concerné ainsi que l’arbitre.
- Si un capitaine refuse de signer, l’arbitre le précisera également sur la feuille de match.
- Il effectuera ensuite un rapport à la Commission compétente.
17. Quelle doit être l’utilité d’une carte d’arbitrage pour l’arbitre ?
- L’arbitre aura cette carte d’arbitrage sur lui durant toute la rencontre. Elle doit lui permettre de noter les n° des joueurs lors des remplacements ou lorsqu’il est amené à avertir ou exclure un joueur.
- Elle permet également de noter tout incident de jeu ainsi que les réserves techniques qui pourraient lui être déposées.
18. A quelle heure un arbitre doit-il être présent au stade avant la rencontre ?
- L’arbitre doit être au stade une heure avant la rencontre. (Cela ne s’applique pas pour certaines compétitions nationales pour lesquelles des horaires particuliers ont été définis).
19. Un soigneur, un entraîneur ou toute autre personne peuvent-ils pénétrer sur le terrain pour évacuer un joueur blessé ?
- Ils doivent obligatoirement attendre l’autorisation de l’arbitre, y compris le médecin.
20. Le capitaine d’une équipe est exclu par l’arbitre. Qui doit le remplacer ?
- L’un de ses coéquipiers. A défaut de réponse, l’arbitre désignera un joueur qui portera le brassard. S’il refuse, il n’y aura plus de capitaine et l’arbitre effectuera un rapport.
21. L’arbitre peut-il refuser une réclamation d’un capitaine après le match, si ce dernier n’a formulé aucune demande pendant la rencontre ?
- Non, il ne peut pas s’y opposer. Il mentionnera sur la feuille de match à quel moment cela a été fait, que ce soit pour une réserve administrative ou technique.
22. Quelles sont les personnes d’un club qui peuvent être amenées à signer la feuille de match ?
- Le capitaine, en ce qui concerne la composition de l’équipe.
- Le dirigeant de l’équipe lorsqu’il s’agit de compétitions " jeunes " quand il y a des réserves déposées. En catégorie " seniors " le capitaine sera le signataire.
- Le dirigeant responsable, après le match, en ce qui concerne la prise de connaissance de la rédaction finale de la feuille de match.
23. A la suite d’un incident, l’arbitre exclut un joueur. L’un de ses assistants lui déclare qu’il s’est trompé de coupable. Que peut-il faire s’il reconnaît son erreur ?
- Tant que le jeu n’est pas repris, l’arbitre pourra revenir sur sa décision. Le joueur pourra revenir, et il exclura alors le vrai coupable.
24. Au cours d’une action de jeu, un joueur tire vers le but vide. Persuadé que le but va être marqué, l’arbitre siffle alors que le ballon s’arrête sur la ligne de but. Décision ?
- Le jeu sera repris par une balle à terre sur la ligne de la surface parallèle à la ligne de but.
25.Que savez-vous des drapeaux de touche ?
- Ils ont une hampe de 75 cm et une étoffe de 45 x 45 cm, de couleur vive (en règle générale, il s’agit du rouge et du jaune ou de drapeaux à damiers de même couleur).
26. Que fera un arbitre assistant officiel qui constate que l’arbitre commet une erreur ?
- Il peut attirer son attention sur le fait, mais son intervention doit être discrète, et, si l’arbitre passe outre à cette intervention, le rôle de l’assistant est terminé sur ce point.
27. Quel est le rôle de l’arbitre assistant sur une rentrée de touche ?
- Sur une remise en jeu au bénéfice de la défense, l’assistant, qui a pu indiquer le point de sortie si cela s’est avéré nécessaire, doit donner priorité à la surveillance du hors-jeu en revenant le plus vite possible à hauteur de l’avant-dernier défenseur.
- Sur remise en jeu au bénéfice de l’attaque, il se place à hauteur de l’avant-dernier défenseur.
- Dans les deux cas, la signalisation s’effectue bras étendu à l’horizontale avec le drapeau dans la main droite (en faveur de l’attaque) ou dans la main gauche (en faveur de la défense).
28. Lorsque l’arbitre se blesse et qu’il n’y a pas d’arbitres assistants officiels désignés pour le match, par qui sera-t-il remplacé ?
- Par un arbitre officiel présent au match en tant que spectateur. A défaut, un tirage au sort est effectué entre les assistants bénévoles. L’arbitre bénévole qui dirige la suite de la rencontre est remplacé en tant qu’assistant par un autre bénévole présentant sa licence.
29. Quel est le rôle de l’arbitre assistant lors d’une sortie de but ?
- Etendre le bras parallèlement à la ligne de but et pointer le drapeau en direction de la surface de but.- Vérifier que le ballon est placé dans la surface de but.
- Aller se placer à hauteur de la limite de la surface de réparation.
- Dès que le ballon est sorti de la surface de répartition, revenir à hauteur de l’avant-dernier défenseur.
30. Quel est le rôle de l’arbitre assistant lors d’une sortie en corner ?
- Quel que soit le côté où sera botté le corner, indiquer de la main droite en pointant le drapeau vers la base du piquet de coin se trouvant de son côté.
- Se placer derrière le piquet de coin dans l’alignement de la ligne de but sans gêner le tireur.
- Contrôler que les défenseurs ne s’approchent pas à moins de 9,15 m du cercle quand le corner à lieu de son côté.
- Signaler la régularité d’un but marqué ou la sortie du ballon hors du terrain.
31. Où doit se placer l’arbitre-assistant lors d’un coup de pied de réparation (penalty) ?
- A l’intersection de la ligne de but et de la ligne de la surface de réparation, se trouvant de son côté.
32. Où doivent se placer les arbitres assistants lors de l’épreuve des tirs au buts ?
- L’un sera placé à l’intersection de la ligne de but et de la surface de but.
- L’autre se trouvera dans le rond central avec les joueurs.
33. Quelle est la signalisation de l’arbitre assistant lorsqu’il y a hors-jeu ?
- Il lève le drapeau verticalement
- Il indique la position du joueur fautif après que l’arbitre ait sifflé. Cela en abaissant le bras et inclinant le drapeau pour indiquer où se trouvait le joueur fautif (soit près de lui, soit au milieu du terrain, soit de l’autre côté).
34. Un remplaçant peut-il accomplir la fonction d’arbitre assistant bénévole ?
- Non, Si tel était le cas, il doit être rayé de la liste des remplaçants.
35. Quelle est la signalisation et le rôle de l’arbitre assistant lors d’un changement de joueur ?
- Drapeau levé à l’horizontale au-dessus de la tête pour attirer l’attention de l’arbitre.
- Vérification de l’équipement du remplaçant (crampons, protège-tibias, maillot dans le short, pas d’objet dangereux : bijoux, chaîne, chevalière).
- Vérification du numéro de maillot du remplaçant noté sur son carton qui doit être conforme au numéro inscrit sur la feuille de match.
- Si cela n’est pas le cas, il doit interdire l’entrée du remplaçant et appeler immédiatement l’arbitre.
36. L’arbitre siffle la mi-temps mais ses assistants lui font remarquer qu’il a écourté de 4 minutes le temps réglementaire. Que doit faire l’arbitre qui constate son erreur ?
- L’arbitre rappellera les joueurs afin de poursuivre le match
- Le jeu sera repris par une balle à terre où le ballon se trouvait quand il a sifflé la mi-temps.
- Si le ballon n’était pas en jeu, il reprendra consécutivement à l’arrêt.
37. L’arbitre doit-il décompter les arrêts de jeu lors des blessures ou des changements de joueurs ?
- Oui. Lors de l’examen d’un joueur blessé avec son évacuation hors du terrain, l’arbitre doit décompter une minute. Lorsqu’il s’agit du gardien de but, toujours soigné sur le terrain, il décompte le temps effectif d’arrêts de jeu.
- Lors des changements de joueur, 30 secondes seront décomptées pour tout remplacement normalement effectué.
38. Alors que l’arbitre s’apprête à donner le coup d’envoi de la seconde période, un joueur de l’équipe " A " a pris un repos prolongé et n’est pas encore revenu. Décision ?
- L’arbitre ne retardera pas le coup d’envoi dès l’instant où chaque équipe comporte au moins 8 joueurs dont un gardien de but. Le joueur retardataire attendra un signe d’acquiescement de l’arbitre pour entrer sur le terrain.
39. L’arbitre peut-il prolonger une période pour permettre l’exécution d’une remise en jeu ?
- L’arbitre a l’obligation absolue de prolonger une période, uniquement lorsqu’il a sifflé un penalty afin d’en permettre l’exécution.
-Tous les joueurs se trouvent dans leur propre camp.
40. Le fait que le ballon soit en jeu ou hors du jeu revêt-il une importance ?
- Il est très important de savoir si le ballon est en jeu ou hors du jeu car les sanctions ne seront pas les mêmes.
- Si le ballon est hors du jeu, seules des sanctions administratives pourront être données. Le jeu sera repris consécutivement à l’arrêt.
- Si le ballon est en jeu, une sanction technique sera donnée, correspondante à la loi transgressée. Le cas échéant, des sanctions administratives pourront être données également.
41. Le ballon sort juste dans le coin du terrain en faisant tomber le drapeau de coin. Comment le jeu sera-t-il repris ?
- Si le ballon a été touché en dernier lieu par un joueur de l’équipe défendante, le jeu sera repris par une rentrée de touche.
- Si le ballon a été touché en dernier lieu par un joueur de l’équipe attaquante, le jeu sera repris par un coup de pied de but.
42. Quelles sont les remises en jeu où un but peut être marqué directement ?
- Un but peut être marqué directement contre l’équipe adverse sur coup d’envoi, coup de pied de réparation, coup de pied de but, coup de pied de coin et coup franc direct.
43. Quelles sont les remises en jeu où un but marqué directement n’est pas valable ?
- Rentrée de touche, balle à terre, coup franc indirect, coup franc direct et coup de pied de coin et coup de pied de but dans son propre but.
44. L’arbitre siffle un but par erreur avant que le ballon n’ait franchi la ligne de but. Il reconnaît immédiatement s’être trompé. Décision ?
- Le but n’est pas valable. L’arbitre fera une balle à terre à l’endroit où se trouvait le ballon quand il a arrêté le jeu par erreur.
45. Un joueur qui vient de marquer un but, sort du terrain et, pour clamer sa joie, va s’accrocher aux grillages devant les supporters. Que fera l’arbitre ?
- Dès que le joueur sera revenu sur le terrain, l’arbitre lui adressera un avertissement pour comportement antisportif.
46. Dans quel cas un but est-il marqué ?
- Lorsque le ballon a entièrement franchi la ligne de but entre les montants et sous la barre transversale. . .
47. Pendant l’action de jeu, dans quels cas un joueur n’est il pas jugé hors-jeu ?
- S’il se trouve dans sa propre moitié de terrain
- S’il a au moins deux adversaires sur la même ligne que lui par rapport à leur propre ligne de but.
- S’il n’est pas plus avancé que le ballon au moment où celui-ci est joué.
- S’il ne se trouve simplement qu’en position de hors-jeu.
48. Un joueur en position de hors-jeu doit-il être pénalisé s’il reçoit le ballon d’un adversaire ?
- Non. La loi précise bien que le ballon doit lui être envoyé par un coéquipier.
- Toutefois, si un joueur se trouve en position de hors-jeu sanctionnable, il ne pourrait être remis en jeu si le ballon, envoyé par un partenaire, n’était que touché ou dévié par un adversaire.
49. Un joueur en position de hors-jeu peut-il se remettre en jeu en venant chercher le ballon dans sa moitié de terrain ?
- Non, car il était en position de hors-jeu au départ du ballon, coup franc indirect.
50. Un joueur enfreint–il la loi si, se jugeant en position de hors-jeu, il se place en dehors du champ de jeu pour montrer clairement qu’il ne participe pas au jeu ?
- Non, mais si l’arbitre estime qu’un tel mouvement a un but tactique ou bien constitue une feinte et que le joueur reprend aussitôt part au jeu, l’arbitre doit siffler le hors-jeu.
51. Un attaquant se trouvant sur la ligne médiane peut-il être pénalisé hors-jeu ?
- Non, car le joueur se trouve dans sa propre moitié de terrain.
52. Avant que l’arbitre ne siffle suite à une positon de hors-jeu sanctionnable, un défenseur commet une faute. Décision ?
- L’arbitre sanctionnera le hors-jeu et reprendra le jeu par un coup franc indirect. Il pourra éventuellement appliquer une sanction administrative envers le défenseur.
53. Un attaquant tire au but. Le gardien renvoie le ballon vers un autre attaquant qui était en position de hors-jeu au moment du tir. Il marque. Décision ?
- Le but est refusé car le joueur participe activement au jeu et tire un avantage de sa position.
54. Un attaquant tire au but. Le ballon est renvoyé par un montant vers un autre attaquant qui était simplement en position de hors-jeu au moment du tir. Il marque. Décision ?
- Tentant d’obtenir un avantage en jouant le ballon, cet attaquant doit être pénalisé car il se trouvait en position de hors-jeu quand le ballon a été joué par son partenaire.
Il ne faut pas oublier que l'arbitre comme ses assistants sont des hommes donc ils peuvent faire des erreurs mais sans eux pas de match !
Signes Officieux des arbitres et assistants
samedi 15 août 2009
Prochains Anniversaires au FC Horbourg-Wihr
KRASNIQI Amir (U17-16 ans), COLLIN Laurent (Comité & Vétérans-45 ans), GALATI Stéphane (Sénior-23 ans), METZGER Jean-Paul (Dirigeant & Vétérans-59 ans) et BATTO Yann (U15-14 ans).
Joyeux Anniversaire à vous tous !
vendredi 14 août 2009
Seconde défaite du RC Strasbourg
Gueye et Fauvergue égalisent
Ce jeudi soir, au Stade Francis-Le Basser, le Racing n'a pas démérité. Il a montré, en tout cas, un bel état d'esprit et de la volonté. Mené rapidement au score, il a su réagir par l'intermédiaire de Magaye Gueye, qui inscrivait son troisième but de ce mois d'août. Idem en seconde période, quand Laval inscrivait son deuxième but, après une inattention défensive (54e), Fauvergue égalisait peu après (65e). Hélàs, la troisième réalisation mayennaise était la bonne pour le Stade Lavallois (76e).
jeudi 13 août 2009
Les buts les plus drôles et les plus improbables !
Les plus beaux arrêts
Voici un lien pour pouvoir visionner une vidéo à la gloire du dernier rempart de l'équipe : le gardien de but. Il est malheureusement trop souvent dans les vidéos de buts "cons" que j'estime qu'il faut redoré l'image de ce poste-clé. C'est un poste ingrat car la moindre erreur se paye par un but.
http://www.youtube.com/watch?v=MI0G2gX8tFc
Anniversaires mi-août 2009
OYBO Bright (U15-14 ans), FERNANDES PER Emmanuel (U11-9 ans), CONCALVES Dylan (U11-10 ans), FALLER Christian (Dirigeant - 42 ans), CHOUVET Ludovic (Senior-23 ans), FOHRER Jordan (U11-9 ans), JACOB Alexandre (U15-14 ans), RAUSSIN Jean-Pierre (Dirigeant-42 ans), KEBBATI Arnaud (U13-11 ans) et KAUFFENSREIN Arnaud (U13-11 ans).
Nos meilleurs voeux pour chacun d'entre eux !
mercredi 12 août 2009
Dominique DROPSY
Dominique Dropsy (né le 9 décembre 1951 à Leuze dans le département de l'Aisne) est un ancien gardien de but international de football. Il a un fils nommé Damien Dropsy.
Biographie
Formé au club local de Hirson (dans l'Ainsne), Dropsy signe en 1970 à l'US Valenciennes-Anzin. Il effectue ses débuts en Division 1 le 9 août 1972 face à Nîmes (1-1) et s'impose assez rapidement en équipe de France Espoirs. Dropsy part pour Strasbourg en 1973 et se distingue en terminant troisième du Championnat en 1977-78. À la faveur de la blessure du titulaire André Rey, Dropsy est appelé en équipe de France comme troisième gardien pour la Coupe du Monde 1978. Il y connaîtra sa première sélection lors d'un match sans enjeu au premier tour contre la Hongrie (3-1), les deux équipes étant déjà éliminées.
Porté par ses excellentes performances en club (Strasbourg emportera le titre national cette saison-là), Dropsy prend l'ascendant dès l'automne 1978 sur ses rivaux en équipe de France, Baratelli, Bertrand-Demanes, et Rey. Il dispute sept des huit rencontres des éliminatoires de l'Euro 80, où la France échoue face à la Tchécoslovaquie, et entame la campagne qualificative pour la Coupe du Monde 1982 comme titulaire dans le but tricolore. Mais la forme de Dropsy pâtit des résultats de Strasbourg, rentré dans le rang et absent des places européennes. Le match d'éliminatoires du Mundial perdu en mars 1981 aux Pays-Bas est un tournant. Ce soir-là, Dropsy réalise une performance moyenne et encaisse un but curieux (le seul du match) que l'opinion lui reproche unanimement. Sur un coup franc de 30 mètres tiré en force par Arnold Mühren, le ballon frappe le haut du poteau droit, revient en jeu, heurte la nuque du gardien français alors en pleine détente et ricoche dans le but. La cause est entendue et la succession est ouverte à l'intersaison 1981 après deux dernières sélections contre la Belgique (3-2, élim. Coupe du Monde) et le Brésil (1-3, amical).
La France manque à cette époque de gardiens de classe internationale. Ni Pierrick Hiard, talentueux mais inconstant, ni Dominique Baratelli, revenu en forme mais d'un gabarit un peu juste, ni Jean Castaneda, dont les carences sur les balles aériennes coûtent à la France une cruciale défaite (2-3) en Irlande en éliminatoires de Coupe du Monde, ne convainquent dans la cage des Bleus durant la saison 1981-82. Dropsy demeure le plus complet des candidats sur le plan technique mais, prisonnier des mauvaises performances de son club, il ne figure même pas dans la sélection pour la Coupe du Monde et manque l'aventure qui conduit les Bleus (avec Jean-Luc Ettori dans le but) à une demi-finale perdue aux tirs au but contre la RFA.
Avec la montée en puissance de Joël Bats après le Mundial, le sort de Dropsy en équipe de France est scellé. Il en va autrement en club où Dropsy quitte Strasbourg pour Bordeaux, fraîchement sacré champion de France, à l'été 1984. La réussite est immédiate et Dropsy réalise une très belle fin de carrière avec les Girondins, remportant deux nouveaux titres de champion, deux Coupes de France, et participant à deux demi-finales européennes. C'est sous les couleurs bordelaises qu'il dispute son 596ème et dernier match de Division 1 le 21 avril 1989, un record de longévité qui ne sera battu qu'en 1994 que par Jean-Luc Ettori (602 matches).
Après sa retraite sportive, Dropsy encadre les stages de football pour jeunes Cap Girondins en compagnie d'autres ex-Bordelais tels que Gernot Rohr ou Marius Trésor. En 1990, il prend en main l'entraînement des gardiens professionnels des Girondins, poste qu'il occupe encore aujourd'hui, ainsi que de ceux du centre de formation qu'il encadrera jusqu'en 1998.
Son fils, Damien Dropsy, est actuellement gardien de but aux Girondins de Bordeaux.
Palmarès
· 17 sélections en équipe de France de football de 1978 à 1981, dont 1 match de phase finale de Coupe du Monde 1978
· 596 matches en Division 1
· Premier match en Division 1 le 9 août 1972, Nîmes - Valenciennes (1-1).
· Champion de France en 1979, 1985, et 1987
· Vice-Champion de France en 1988
· Champion de France D2 en 1972 et 1977
· Vainqueur de la Coupe de France 1986 et 1987
· Demi-finaliste de la Coupe des Champions en 1985
· Demi-finaliste de la Coupe des Coupes en 1987
Le saviez-vous ?
Très talentueux dès son plus jeune âge, il se fait remarquer par les recruteurs de Valenciennes en jouant pour l'équipe cadets de Picardie. Après quelques sélections en équipe de France juniors puis espoirs, ses grands débuts avec Valenciennes ont lieu en décembre 1972 lors d'un matche amical contre la sélection du Gabon: le titulaire étant blessé, Dropsy prend sa place et ne la cèdera plus.
Il reste 3 ans à Valenciennes, jusqu'à ce que l'USVA soit relégué en D2 à l'issue de la saison 72-73. Robert Domergue, son ancien entraîneur à Valenciennes, devenu entre temps celui du Racing, le fait venir à Strasbourg, tout comme ses 2 coéquipiers J. Duguépéroux et J. Yegba Maya.
Alors tout jeune, il fait ses débuts à Strasbourg lors de la saison 73-74 et ne tarde pas à conquérir le public de la Meinau malgré les résultats du club. Le Racing descend en D2 en 1976 mais Dropsy reste fidèle au club.
Avec Gilbert Gress à la tête de l'équipe, il remporte tout d'abord le championnat de D2 en 1977 puis le titre de champion en 1979. Au cours de cette saison faste, les relations avec son entraîneur se sont dégradées lors d'un matche nul concédé face à Reims, suite auquel Gress s'en est pris violemment à Dropsy.
Il quitte l'Alsace en 1984 et rejoint le champion de France en titre, Bordeaux. Avec les Girondins, il étoffe son palmarès en ajoutant deux titres de champion et deux coupes de France, avec à la clé quelques belles campagnes européennes. Le 21 Avril 1989, il établit un nouveau record, celui d'avoir disputé 596 matches en D1 (634 matches en D1 et D2 confondues et 45 matches de coupe d'Europe). Ce record ne sera battu qu'en 1994 par Jean-Luc Ettori avec 604 rencontres. Dropsy détenait déjà un précédent record, celui du nombre de matchs disputés d'affilée: 393 matchs de championnat, de novembre 1971 à mars 1982 avec Valenciennes et le Racing. Une banale fracture du métatarse de la main droite mit fin à cette série.
Brillant en club, son parcours en équipe de France est plus chaotique.
Profitant de la blessure du gardien titulaire, André Rey (F.C. Metz), un ancien Racingman, il est récompensé par une participation à la coupe du Monde 1978. En Argentine, il dispute un matche et y connaît sa première sélection.
Il prend alors l'ascendant sur les autres prétendants pour s'imposer en équipe de France. Il dispute en grande partie les éliminatoires de l'Euro 80 mais la France échoue avant la phase finale. Lors des qualifications pour le Mondial suivant, la baisse de forme du Racing en championnat et un curieux but encaissé face aux Pays-Bas en mars 1981 lui coûte sa place. Dropsy n'est même pas appelé pour la Coupe du Monde 1982.
Malgré son regain de forme à Bordeaux, Dropsy a laissé passer le train et ne sera plus sélectionné en équipe de France.
Après avoir tiré sa révérence au début des années 90, il se reconvertit en entraîneur pour gardiens chez les Girondins de Bordeaux.
Mme. Nostalgie, Pardonne-moi si j'en ai marre
Comme tous les spectateurs des grands évènements, nous ne mesurons pas encore à quel point celui-ci aura des échos jusque loin dans le futur. Car si la crise de 2005-06 fut d’assez gros calibre pour occuper le stub encore aujourd’hui, l’été 2009 lui succèdera assurément dans le sombre imaginaire des supporters du Racing.
Ginestet se guillotine
Rappelons-nous. On disait Philippe Ginestet très affecté par l’échec de la montée l’an passé. Des querelles mal digérées avec son "manager à l’anglaise" bien-aimé Jean Marc Furlan éclatent au grand jour, quand celui-ci annonce finalement ne pas renoncer à ses indemnités de licenciement. Pour Ginestet, c’est une trahison du pacte verbal conclu en hiver - l’affaire se conclut sur un licenciement pour faute grave avant une probable suite aux Prud’hommes. Enfin, troisième gifle claquée sur les joues déjà endolories de notre président-actionnaire, les mercantis d’Hammerson renoncent au mirifique projet de l’Eurostadium. Philippe Ginestet a beau tenter de défendre son bilan dans une interview-fleuve du 20 juillet 2009 (nous y reviendrons), la retraite semble inévitable. C’est chose faite le 6 juillet : Léonard Specht, employé de Robert Lohr, devient président tandis que que Ginestet redevient le simple actionnaire qu'il était avant la tragédie grecque de 2005, un actionnaire tout de même ultra-majoritaire mais qui annonce être vendeur de ses parts.
Le Racing Club de Gress
Léonard est manifestement un homme doux et réfléchi, que nous n’avons que peu souvent eu le plaisir d’entendre. Très réfléchi : en plein imbroglio juridique avec Furlan, et après de nombreux rounds d’entretiens d’embauche dont nous savons peu de choses, le Racing met plus d’une semaine à trouver le remplaçant (18 juin). C'est Gilbert Gress. Au motifs que celui-ci est le seul à être ambitieux et à aimer le Racing.
Assurément, la défurlanisation est en marche. Discours tonique, malice, références à Barcelone, Alex Ferguson et au FC Aarau, on serait épaté à moins. Sous ses dehors bonhommes, on souhaite aussi secrètement que le nouvel homme fort saura châtier les joueurs coupables de tant d’infamies depuis deux ans.
Le désastre de l’intersaison
Après les poussées d’adrénaline de l’arrivée de Specht, puis de Gress, le Racing redevient une nature morte. On guette les échos du stage, les bons mots : mais rien, si ce n’est le visage délicieusement grimaçant de Grégory Paisley en guise de carte postale. Pourtant, les quelques présents sont assez prudents sur la cohésion de l’équipe. A l’évidence, Gress surprend. Les joueurs, qui forment une faune assez discrète par nature, s’exprimeront peu. Mais on entend Pierre Ducrocq parler de "méthodes (d’il y a) 6 ou 7 ans" - "On verra si cette méthode produit ses effets", annonce-t-il encore, sibyllin. Bientôt, c’est l’exode : entre les départs prévisibles (Renaud Cohade, Zoltan Szelesi, Eugène Ekobo), les joueurs non renouvelés (Kandia Traoré, Harlington Shereni, James Fanchone), ceux auxquels le nouveau climat déplaît (Grégory Paisley, Pierre Ducrocq)… l’équipe change du tout au tout et même l’auteur s’y perd, c’est dire. Parallèlement, le recrutement est laborieux. Stéphane Pichot, Lacerba Ramos Rodrigo, Milovan Sikimic et, à la dernière minut,e Nicolas Fauvergue et Seïd Khiter viennent lentement renforcer le Racing rongé d’angoisse. L’outil de travail à la disposition de Gilbert Gress contient certes encore quelques éléments de valeur, même peu, et des jeunes dont certains, surprise, sont au garde-à-vous - Gueye notamment. Mais, parfois, la politique même du coach laisse rêveur : le 10 juillet, à quelques trois semaines avant la reprise en Coupe de la Ligue à Istres, il annonce mettre en place sa toute première séance tactique - alors même que le travail physique n’aurait été réalisé qu’à 80% de son habitude. Avec de telles prémisses, la saison du Racing ne pouvait étonner que positivement… Mais pas de surprise, il va enchaîner les matchs amicaux poussifs, avant de mordre la poussière à Istres (1-6) et contre Châteauroux (2-1), après n'avoir joué que 20 minutes.
N’en jetons plus : sportivement, le Racing est une ruine.
L’ "affaire Paisley"
En coulisses, l’actionnaire en retrait Ginestet n'est pas si loin, et lance une première griffe à l’encontre de Gilbert Gress : "Il semble bien parti pour avoir un groupe restreint tel qu'il le souhaitait", dit-il, matois (20 juillet). La réponse de l’employé du Racing est cinglante : "La finalité n'est pas d'avoir un groupe restreint mais de diriger une équipe du haut niveau de Ligue 2, souligne Gress. Philippe Ginestet m'a dit avoir vu un match entre deux équipes de CFA, l'autre jour, à Eckbolsheim, entre le Racing et Colmar. C'est lui qui le dit. Mais c'est l'héritage qu'on m'a laissé" (21 juillet). Une connaissance minimale du cœur humain suffit à comprendre que ces deux-là ne s’aiment pas. Plutôt que se s’entretuer sur le pré, ils vont abattre le Racing qui passait par là.Dans une interview accordée à StrasTV le 1er août, Gilbert Gress, ceint dans un élégant polo à rayures, explique qu'un joueur (qui s'avèrera être Grégory Paisley) aurait été mandaté par une personne du club pour le critiquer, lui Gress, dans la presse, une fois son transfert effectif. Malicieux, Schilles ajoute que le mandataire n’est pas le jardinier : pourtant, il n’avance aucun nom, et le recoupement reste extrêmement difficile, serait-ce une secrétaire ? C’est sans doute pour ça que l’affaire fait "plouf !" dans un premier temps. Sans compter le football sur le terrain est encore une préoccupation majeure du supporter, fut-il admirateur de Gress et à l’affût des complots qui le menacent.
Mais tout rebondit le 9 août, après la défaite contre Châteauroux, puisque Philippe Ginestet est cette fois explicitement désigné. Il réagit aussitôt en annonçant que les propos de Gress sont "inacceptables". Dans la foulée, Jacky Kientz, ami de Gilbert Gress, s’avance avec un projet de reprise du club sous le bras. Les deux réclament ouvertement que l'actionnaire majoritaire vende ses parts du Racing, si possible à un prix attrayant ; de son côté, Ginestet affirme n'avoir pas de garanties sur les fonds du repreneur.
Coucou, revoilà Ginestet
Fatalement, l'actionnaire-dormant-qui-ne-dort-jamais revient se mêler de la basse politique de l’entreprise. Ce mercredi avait lieu un Conseil d’Administration Extraordinaire (un conseil ordinaire, c’est bretzels OU kougelhof) qui a scellé le sort de l’entraîneur Gilbert Gress. Au revoir Gilbert, et merci pour tout et le reste. De plus, "Léo" Specht, toujours digne et discret, a présenté sa démission du poste de Président-majordome anglais. La succession pourrait être assurée par Philippe Ginestet, qui se donne quelques jours de réflexion.
Dans la foulée, le CA(+E), décidément vif comme la feuille de salade poursuivie par une tortue, a décidé d'attendre plusieurs jours pour le remplacement de Gress. C'est donc le prête-nom et porte-plot Pascal Janin qui s'y colle pour l'instant - soyons honnête, celui-ci a déjà derrière lui un passé d'entraîneur en chef de Brest (entre 2006 et 2008).
Il nous reste; - un licenciement à payer, - un repreneur aux dents longues, - un public décimé, - un nouveau tome en préparation de l'autobiographie de Gilbert Gress "Je ne suis pas rancunier (mais je me soigne)",- une équipe en lambeaux, - un actionnaire majoritaire douteux,- un guerre larvée avec les autres actionnaires.
C'est dur, mais c'est la vie.
(pris du site racingstub.com)
lundi 10 août 2009
Les gros ratés
dimanche 9 août 2009
50 buts entrés dans la légende
samedi 8 août 2009
Rôles du Capitaine d'équipe
SES DROITS
Port du brassard.
Porter une réserve, une réclamation.
Demander des explications (poliment) à l'Arbitre pendant le match.
SES DEVOIRS
1. Avant le match :
Vérifier les licences : l'identité des joueurs, leur qualification.
Connaître les Règlements Généraux pour porter une réclamation.
Savoir rédiger une réclamation.
Savoir que la participation dans votre équipe d'un joueur irrégulièrement qualifié entraîne la responsabilité du Capitaine.
Devoir empêcher toute fraude.
Ecouter et respecter les consignes de l'arbitre puis les retranscrire à ses équiper.
Participer au tirage au sort pour le choix du camp ou du coup d'envoi.
2. Pendant le match :
Rôle tactique : être le relais de l'entraîneur et faire appliquer la tactique donnée avant match.
Diriger l'équipe.
Rappeler à chacun sa tâche respective.
Calmer les impulsifs.
Eviter les querelles intempestives (il est responsable de la bonne tenue de ses équipiers).
S'efforcer que cette attitude et cette tenue soient toujours correctes envers l'Arbitre et les adversaires.
Rôle psychologique :
Ne pas faillir.
Donner l'exemple de la loyauté sportive, l'exemple de l'esprit d'équipe, l'exemple de l'esprit de sacrifice.
Faire respecter les décisions de l'Arbitre.
Ne jamais vexer ses camarades.
Ne pas faire retomber la responsabilité d'un but ou de la défaite sur un quelconque de ses camarades.
Doit encourager les faibles.
Entretiendra un climat de franche camaraderie.
Imposera sa personnalité sans pour cela faire preuve d'autorité
S'adressera à l'arbitre poliment.
Après le match :
Raccompagner l'arbitre aux vestiaires sans acrimonie, ni rancœur, ni rancune.
Ecarter les excités.
Répondre correctement aux directives de l'Arbitre après le match (même si il n'est pas d'accord avec lui).
Signer la feuille de match.
Dominique SCHMITT (pris d'une page du site web d'Aiserey Izeure FC)
mercredi 5 août 2009
Franz BECKENBAUER
Par son palmarès et son influence sur le football de son époque, il est considéré comme le plus grand joueur allemand toutes générations confondues et est régulièrement cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps. Son élégance sur le terrain, ses qualités techniques et son influence sur ses coéquipiers et sur le jeu lui ont valu le surnom de Kaiser (L'empereur).
Beckenbauer possède l'un des palmarès les plus complets du football que cela soit en club ou en sélection nationale. Avec le Bayern Munich, club auquel son nom est irrémédiablement attaché, il a régné sur le football européen en remportant 3 Coupes d'Europe des Champions en 1974, 1975 et 1976. Avec l'équipe de RFA, il a remporté le Championnat d'Europe des nations 1972 et la Coupe du monde 1974, chaque fois comme capitaine. Il a aussi remporté les plus grandes distinctions individuelles puisqu'il a obtenu 2 Ballons d'Or en 1972 et 1976.
Après sa carrière de joueur qui s'achève en 1983, il devient un entraîneur dont le plus grand fait de gloire est d'avoir gagné la Coupe du monde en 1990.
Biographie
Le joueur
Les débuts
Fils d'un postier bavarois, Franz Beckenbauer débute au club du SC 1906 Munich. Attaquant surdoué, il rêve d'intégrer le TSV Munich 1860 qui est à l'époque, le grand club de la ville bavaroise. Le destin va en décider autrement. Lors d'un tournoi de jeunes, il est frappé par un joueur de la section des jeunes du TSV Munich 1860. Dégoûté, Franz jettera son dévolu sur le Bayern Munich, à l'époque beaucoup moins en vue.
À 13 ans, il intègre donc la section espoir du Bayern Munich, un club auquel il restera fidèle durant la plus grande partie de sa carrière. D'une certaine manière, l'ascension du jeune Beckenbauer va suivre celle du club bavarois. Celui-ci va connaître dans les années à venir une progression exceptionnelle sous l'impulsion de quelques uns des plus grands joueurs allemands comme Gerd Müller ou Sepp Maier.
Le 6 juin 1964, il débute dans l'équipe première du Bayern Munich, contre le FC St Pauli, en tant qu'ailier gauche. Rapidement, il se distingue au sein de son effectif. Il marque son premier et son second but lors de son troisième match et finit la saison en inscrivant 16 buts en 31 rencontres. Son équipe finit en tête de la division régionale sud, et accède en Bundesliga 1.
Sa renommée est telle qu'il est sélectionné avec l'équipe nationale alors qu'il n'a disputé que 3 matchs de Liga. Le 26 septembre 1965, à 20 ans, il dispute contre la Suède un match de qualification pour la Coupe du Monde 1966. Il évolue alors au poste d'arrière latéral. Il est retenu pour la Coupe du monde de football 1966 et est rapidement repositionné en milieu de terrain.
La première coupe du monde
La Coupe du monde de football 1966 va lui donner l'occasion de faire l'étalage de son talent au niveau international. Evoluant aux côtés de Wolfgang Overath et de Helmut Haller en milieu de terrain, Beckenbauer est un grand artisan du parcours de l'équipe de RFA qui atteint la finale de la compétition. Malgré la défaite en finale contre l'Angleterre, il se révèle comme l'un des meilleurs joueurs du tournoi alors qu'il n'a même pas 21 ans. Il dispute 6 matchs au poste de milieu de terrain et inscrit 4 buts (dont 2 contre la Suisse).
Il gagne aussi son premier titre en 1966 : il s'agit de la Coupe d'Allemagne (qu'il regagnera l'année suivante). Ce sera le premier d'une longue série. Pendant le reste de sa carrière de joueur, Franz Beckenbauer gagnera tous les titres qui puissent exister, affichant l'un des palmarès les plus complets du football. En 1967, il remporte son premier titre européen : la Coupe des coupes.
C'est à partir de 1968 que Franz Beckenbauer commence à jouer au poste de libéro en club. Certes, il n'est pas l'inventeur du poste mais il a surtout contribué à lui donner une autre dimension. Avant le Kaiser, le libéro était l'ultime défenseur d'une équipe, un rôle généralement dévolu aux joueurs rugueux. Franz Beckenbauer lui donnera ses lettres de noblesse. Avec lui, le libéro devient le premier organisateur de l'attaque dont la position reculée sur le terrain permet une meilleure vision du jeu. Cette position stratégique l'exempt de tout marquage ce qui lui permet de se joindre à l'attaque.
De 1966 à 1970, Beckenbauer se forge une très grande réputation en Allemagne. Deux fois nommé footballeur de l'année en Allemagne en 1966 et 1968, il est surnommé par la presse der Kaiser (l'Empereur) en raison de son talent à partir de 1968. Sa célébrité va de pair avec les titres que remporte le Bayern Munich. En plus des Coupes d'Allemagne 1966 et 1967, le club bavarois gagne le championnat en 1969. Entre 1969 et 1977, Beckenbauer remportera à 4 reprises le championnat.
Les années 1970
En 1970, il dispute sa deuxième coupe du monde au Mexique. Avec ses coéquipiers du Bayern, Gerd Müller et Sepp Maier, il se venge de la défaite de 1966 en éliminant l'Angleterre en quart de finale. Alors que l'équipe de RFA est mené 2 à 0, c'est Beckenbauer lui-même qui sonne le réveil de ses coéquipiers en inscrivant un but. Uwe Seeler et Gerd Müller l'imiteront pour écarter le rival anglais. Mais le but qu'il inscrit lors de ce match ne sera pas son plus haut fait de gloire du tournoi. En demi-finale contre l'Italie, il marque les esprits en jouant avec le bras en écharpe, la clavicule cassée, à la suite d'un choc. Il ne s'agira pas véritablement d'un acte "d'héroïsme" comme il déclarera plus tard. En fait, l'équipe d'Allemagne ayant opéré ses deux changements, ne pouvait le remplacer. Il s'était donc résolu à rester sur le terrain. Malgré cela, l'Allemagne perdra cette demi-finale qui est considéré encore à l'heure actuelle comme l'un des plus grands matchs de football de tous les temps. La poignée de main entre les deux capitaines avant le match sut mettre en scène la dramaturgie du match.
Les années 1970 vont être pour lui la confirmation de son talent et l'apogée de sa carrière footballistique. Elles vont être aussi le théâtre d'une des plus grandes confrontations entre deux des plus grands footballeurs de tous les temps : Franz Beckenbauer, donc, et le Hollandais Johan Cruijff.
Les deux joueurs possèdent le même parcours et les mêmes similitudes. Tous les deux sont des joueurs exceptionnels, qui organisent le jeu et jouissent d'une certaine liberté sur le terrain. Ils sont aussi les leaders d'une génération d'excellents joueurs regroupés au sein de deux clubs pratiquant chacun un jeu novateur: le Bayern Munich et l'Ajax Amsterdam. Si le club hollandais au début des années 1970, est un ogre raflant tous les titres, c'est le Bayern qui le remplacera à partir de 1974. Les deux clubs réussiront à remporter chacun trois Coupe des clubs champions européens d'affilée (1971, 1972, 1973 pour l'Ajax ; 1974, 1975, 1976 pour le Bayern).
Beckenbauer et Cruijff ne s'affronteront que deux fois sur un terrain de football. La première fois en 1973 lors d'un quart de finale aller de coupe d'Europe des champions où l'Ajax battra le Bayern Munich 4–0. La seconde fois lors de la finale de la Coupe du Monde de football remportée cette fois par Beckenbauer en 1974, Cruyff ayant complètement raté sa finale grâce à un marquage serré de Berti Vogts.
La Coupe du monde 1974
La Coupe du monde 1974 reste la plus grande victoire du Kaiser. Organisée en Allemagne, elle est censée permettre à la Mannschaft de remporter le trophée après vingt ans de disette. L'équipe est à l'époque au sommet de son talent. Le sélectionneur Helmut Schön a enfin laissé Beckenbauer jouer au poste de libéro, après la retraite de Willi Schulz en 1970 et lui a confié le capitanat de la sélection. En plus de Beckenbauer, nommé Ballon d'Or en 1972, la sélection compte aussi un autre joueur auréolé du titre de meilleur joueur européen: Gerd Müller. La Mannschaft a aussi remporté de manière brillante la Coupe d'Europe des nations 1972. Le Bayern Munich a pour sa part, décroché son premier titre de champion d'Europe juste avant le début du tournoi.
Pourtant, dès le début de la compétition, l'équipe fait pâle figure et essuie même une défaite historique contre leurs modestes compatriotes de la RDA. En coulisses, la Mannschaft est minée par les tensions entre les joueurs, formant des clans au sein de l'effectif. La sélection ouest-allemande est composée à l'époque, de joueurs évoluant principalement au Bayern Munich (Beckenbauer, Sepp Maier, Gerd Müller, Paul Breitner, Uli Hoeness) et au Borussia Mönchengladbach (Günter Netzer, Jupp Heynckes, Berti Vogts, Herbert Wimmer), deux clubs qui entretiennent une forte rivalité en championnat. Il y a aussi des tensions avec la fédération à propos des primes de match.
Beckenbauer va montrer au milieu de ce chaos ses qualités de meneur d'hommes et son autorité qui préfigureront sa future carrière de sélectionneur et de président de club. Il reprend les rennes de l'équipe, écarte certains cadres comme Günter Netzer et par ses initiatives se substitue au sélectionneur Helmut Schön qui perd de son autorité. Paradoxalement, leur défaite contre la RDA leur porte chance puisque cela leur permet d'éviter de jouer contre des nations réputées très fortes comme le Brésil, l'Argentine ou les Pays-Bas dans le deuxième tour de qualification.
Petit à petit, l'Allemagne monte en puissance et se hisse en finale non sans quelques difficultés. Leur parcours dans un groupe de qualification moins relevé, ne leur offre pas un statut de favori. Beaucoup d'observateurs voient la victoire des Pays-Bas de Johan Cruyff qui ont surclassé l'Argentine (4-0) et le Brésil (2-0).
Lors de la finale, le 7 juillet 1974, contre toute attente, la Mannschaft de Beckenbauer domine les Pays-Bas de Cruyff pourtant donnés largement favoris. Menés dès la première minute par un penalty de Johan Neeskens consécutif à une faute sur Cruyff, les allemands réussissent à faire déjouer les hollandais et à leur imposer leur rythme. Johann Cruyff, si dangereux lors des matchs précédents, est muselé par Berti Vogts. Paul Breitner égalise sur pénalty (25ième min.), et Gerd Müller (43ième min) donne l'avantage à l'équipe d'Allemagne. Cruyff et ses compatriotes n'arriveront plus à inverser le cours du match. Le Kaiser, contrairement à ses habitudes, ne montera qu'une fois à l'attaque pendant ce match : pour tirer un coup franc. Le reste du temps, il s'attachera, comme la majorité de l'équipe, à bloquer les offensives hollandaises.
Beckenbauer n'a pas été le joueur le plus brillant de la compétition, mais son influence dans l'équipe et son leadership ont été essentiels à la victoire finale.
La fin de carrière
Les années qui suivent la Coupe du monde voient le Kaiser affirmer la suprématie du football allemand sur l'Europe. Après sa première Coupe des clubs champions européens en 1974, le Bayern Munich remporte celles de 1975 et 1976. Le club bavarois n'est pas toujours souverain sur le terrain: en 1975, la Coupe des champions est l'une des rares satisfactions d'une saison décevante qui a vu le Bayern finir à la dixième place du classement. Néanmoins, Beckenbauer et le Bayern Munich montrent toujours leur capacité à se montrer réaliste lors des matchs importants. A l'image de la finale de la Coupe d'Europe des champions 1976 où malmenés par l'AS Saint-Etienne, les bavarois réussissent à marquer le but de la victoire.
Parfois, ce réalisme leur fait défaut. Ainsi, à l'Euro 1976, la RFA de Beckenbauer échoue en finale aux tirs aux buts contre la Tchécoslovaquie, manquant de peu de s'adjuger trois titres d'affilée: Euro 1972, Coupe du monde 1974 et Euro 1976. Après la défaite en finale de la Coupe d'Europe en 1976, le Kaiser décide de quitter le Bayern Munich pour rejoindre l'équipe américaine du New York Cosmos. Le joueur allemand, sevré de titres, ne tente pas le défi américain pour gonfler son palmarès (il remporte tout de même trois Soccer Bowl en 1977, 1978 et 1980) mais plutôt son compte en banque. L'équipe américaine fait des ponts d'or aux stars du football. Beckenbauer jouera d'ailleurs aux côtés de Pelé.
Cet exil américain pousse la fédération allemande à ne plus sélectionner le joueur. Beckenbauer dispute son dernier match international le 23 février 1977 contre la France. Il arrête sa carrière internationale à 31 ans et 103 sélections (record de sélections en équipe de RFA à l'époque).
En 1980, il revient en Allemagne dans le club du Hambourg SV et remporte un dernier championnat en 1982. Il jouera une dernière saison avec le Cosmos en 1983 avant de se retirer définitivement.
Le sélectionneur
En équipe nationale
En 1984, Franz Beckenbauer est nommé entraîneur-sélectionneur de l'équipe de RFA. Il mènera deux fois la Mannschaft en finale de la Coupe du Monde, perdant en 1986 et l'emportant en 1990 à chaque fois contre l'Argentine de Diego Maradona. Il est à signaler que l'équipe d'Allemagne de 1990 était la dernière qui ne comprenait pas de joueurs de la RDA.
Il est avec Mário Zagallo l'un des deux seuls à avoir gagné la Coupe du Monde en tant que joueur et en tant qu'entraîneur.
En club
Bernard Tapie l'engage en septembre 1990 comme entraîneur de l'Olympique de Marseille. Il quitte rapidement le club en 1991, remplacé par Raymond Goethals.
Il s'engage comme entraîneur au Bayern Munich en décembre 1993, et gagne le Championnat d'Allemagne en 1994. En avril 1996, il reprend les rennes du club bavarois et gagne la Coupe UEFA en juin de la même année.
Les autres fonctions
Depuis 1994, il est président du Bayern Munich et depuis 2002, président du conseil de surveillance du club bavarois. Ses qualités de gestionnaire, son influence sont à l'origine des périodes fastes du Bayern Munich, concrétisées par les titres de champion d'Allemagne (5 depuis 2000) ou la victoire en Ligue des Champions en 2001.
Franz Beckenbauer a aussi été à la tête du Comité d'organisation de la Coupe du monde 2006 et est régulièrement un consultant pour le Bild. Il a brigué pendant un temps la présidence de l'UEFA et était présenté comme le rival de Michel Platini à ce poste.
La légende
Beckenbauer a laissé l'image d'un joueur complet, à la fois talentueux techniquement et intelligent tactiquement. Sur le terrain, il dégageait par sa conduite de balle, une certaine élégance qui aux yeux de certains de ses adversaires passait pour de l'arrogance. Bien qu'il ne fût jamais un grand buteur, son incidence sur le jeu offensif de son équipe était réelle et il officiait souvent comme un véritable meneur de jeu. Il avait une excellente vision du jeu et distribuait des passes très précises. Très adroit techniquement et dans les dribbles, il profitait de sa liberté sur le terrain pour monter balle au pied aux avants-postes pour distribuer le jeu ou placer des tirs puissants. C'était le joueur qui touchait le plus de balles pendant un match (de 100 à 120 ballons par match en moyenne).Beckenbauer était aussi le spécialiste de "l'extérieur du pied" : des passes liftées distillées au millimètre, qu'il effectuait sans contrôle.
Sa reconversion au poste de libéro à la fin des années 1960 ne fut cependant pas dictée au début par une volonté tactique. Si Franz Beckenbauer était un joueur techniquement très doué, il était en revanche beaucoup plus limité en endurance. Il apparut rapidement dès le début de sa carrière que le poste de milieu de terrain se révélait trop épuisant pour le jeune Franz, à la capacité pulmonaire assez faible. Si Helmut Schön attendit 1971 pour lui offrir le poste de libéro en sélection, alors qu'il évoluait à ce poste en club, c'est parce qu'il ne voulait pas écarter le vieux défenseur Willi Schulz. Même si Beckenbauer avait un rôle plutôt offensif pour un défenseur, cela de l'empêchait pas d'être très efficace en défense. Par sa vision du jeu et sa liberté sur le terrain, il verrouillait les brèches derrière sa défense. Il dirigeait aussi ses coéquipiers des lignes arrière avec beaucoup d'autorité.
Le surnom "der Kaiser" lui fut attribué à partir de 1968. Beckenbauer raconta que l'origine de ce surnom est liée à une photo prise par des journalistes lors d'un match amical à Vienne en Autriche. Sur le lieu où se déroulait la session photo, il y avait un buste de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche (en allemand Kaiser Franz Joseph I) à côté duquel Beckenbauer prit la pause. Les journaux publièrent la photo avec comme titre Fußball Kaiser (l'empereur du football). L'aura du footballeur ainsi que son prénom, Franz popularisa alors le surnom.
Parmi les moments forts de sa carrière, on retiendra notamment :
· La coupe du Monde de 1966 disputée en Angleterre, alors qu'il n'avait que 20 ans. Il fut l'un des meilleurs joueurs de ce tournoi.
· La demi-finale de coupe du monde au Mexique en 1970 contre l'Italie, où il termine le match avec un bras en écharpe.
· La finale de la coupe du monde 1974 remportée contre les Pays-Bas de Johan Cruyff.
Bien qu'on associe souvent Beckenbauer au numéro 5 qu'il portait sur son maillot lors la victoire en Coupe du monde 1974, le Kaiser n'avait pas à l'inverse de Cruijff, Platini ou Maradona, de numéro qui lui était spécifiquement attribué. Lors des Coupes du monde 1966 et 1970, il portait le numéro 4 et lorsqu'il jouait au Cosmos New York, il portait le numéro 6.
Citations
À propos de Franz Beckenbauer :
· "S'il fondait un parti 15 jours avant les élections nationales, il deviendrait chancelier." (Rudi Assauer sur Franz Beckenbauer)
· "Sur le terrain, il se distinguait davantage par son intelligence que par sa puissance. Son style de jeu était plus brésilien qu'allemand" (Pelé sur Franz Beckenbauer)
Carrière
Clubs
· 1954-1958 : SC 06 Munich (RFA)
· 1958-1977 : Bayern Munich (RFA)
· 1977-1980 : New York Cosmos (USA)
· 1980-1982 : Hambourg SV (RFA)
· 1983 : New York Cosmos (USA)
Sélections
· En équipe nationale : 14 buts en 103 sélections, dont 50 en tant que capitaine.
· Première sélection le 26 septembre 1965 contre la Suède (2-1).
· Dernière sélection le 23 février 1977 contre la France (0-1)
· En équipe FIFA : 1 sélection en 1968
· En équipe d'Europe : 1 sélection en 1982 (face à l'équipe FIFA)
Palmarès
En tant que joueur
· 1966 : Vainqueur de la Coupe de RFA
· 1967 : Vainqueur de la Coupe de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes
· 1969 : Vainqueur de la Coupe de RFA, Champion de RFA
· 1971 : Vainqueur de la Coupe de RFA
· 1972 : Champion de RFA, Vainqueur du Championnat d'Europe des nations
· 1973 : Champion de RFA
· 1974 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, Vainqueur de la Coupe du monde, avec la sélection de RFA
· 1975 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions
· 1976 : Champion de RFA, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions, Vainqueur de la Coupe Intercontinentale
· 1977 : Champion des Etats-Unis
· 1978 : Champion des Etats-Unis
· 1980 : Champion des Etats-Unis
· 1982 : Champion de RFA
En tant qu'entraîneur
· 1986 : Finaliste de la Coupe du monde de football
· 1986 : Coach de l'équipe FIFA
· 1990 : Vainqueur de la Coupe du monde de football
· 1990 : Demi-finaliste de la Ligue des Champions avec l'Olympique de Marseille
· 1994 : Champion d'Allemagne
· 1996 : Vainqueur de la Coupe UEFA avec le Bayern Munich contre Bordeaux
Distinctions personnelles
· 1972, 1976 : Ballon d'or
· Elu Footballeur allemand de l'année à 4 reprises : 1966, 1968, 1974 et 1976, ce qui constitue un record
· Troisième meilleur joueur du siècle IFFHS
· Meilleur joueur allemand du siècle IFFHS
· Entraîneur mondial de l'année aux World Soccer Awards : 1990
· Élu deuxième meilleur joueur européen des cinquante dernières années dans le cadre du sondage réalisé pour le Jubilé de l'UEFA en 2004.