Les barrages pour l'Amérique du Sud ont commencé :
CM 2010-Barrages: L'Uruguay bien partie
L'Uruguay prend une option
Diego Lugano, le capitaine de l'Uruguay, peut regarder vers l'Afrique du Sud : son but inscrit au Costa Rica place la Céleste dans une position idéale. (REUT)
La Céleste a imité les Bleus. En allant s'imposer à San José face au Costa Rica (1-0) samedi en match aller du barrage Amérique du Sud / CONCACAF, l'Uruguay a pris une option sur la qualification pour la Coupe du monde, une compétition qu'elle a remporté deux fois (1930, 1950) mais dont elle n'a participé qu'à une seule des quatre dernières éditions (2002). Diego Forlan et ses partenaires ont toutes les cartes en mains avant de recevoir les "Ticos", mercredi à Montevideo pour le match retour.
Le Costa-Rica à dix pendant 40 minutes
La Céleste a fait l'essentiel grâce à un but de la tête sur corner signé de son capitaine, le défenseur de Fenerbahçe Diego Lugano (21e), dans une rencontre marquée par l'exclusion avant l'heure de jeu du milieu de terrain costaricien Randall Azofeifa à la suite d'un tacle dangereux qui lui a valu un deuxième carton jaune (53e). Malgré le soutien de 18.000 supporters dans son stade Ricardo-Saprissa, le Costa Rica s'est montré trop juste et trop brouillon pour inquiéter la sélection d'Oscar Tabarez, plus expérimentée et mieux armée en attaque avec Forlan (Atletico Madrid) et Luis Suarez (Ajax Amsterdam).
«Il suffit de croire en nous»
Malgré la défaite, le sélectionneur brésilien du Costa Rica Rene Simoes croit toujours en une troisième qualification consécutive pour une Coupe du monde. «Il suffit de croire en nous, pourquoi ne gagnerions nous pas au stade Centenario ?», a-t-il dit. Les "Ticos" pourraient s'en vouloir : ils ont été à moins de 30 secondes de la qualification directe pour l'Afrique du Sud, le mois dernier, avant que les Etats-Unis égalisent à 2-2 à la 95e minute lors de la dernière journée de la zone CONCACAF, au bénéfice du Honduras. Quatrièmes de leur zone, ils avaient du coup hérité du barrage contre l'Uruguay, 5e dans la zone Amérique du Sud. (Avec AFP).
En Europe, on a eu aussi les barrages,
CM 2010-Barrages: Le minimum pour le Portugal
Le Portugal, content mais sans plus
Bruno Alves a marqué l'unique but du match aller face à la Bosnie. (Reuters)
Pour le Portugal, vainqueur samedi à Lisbonne de la Bosnie (1-0), toute la question est de savoir si ce résultat est suffisant avant le match retour. Car même privés de Cristiano Ronaldo, les Portugais ont eu de nombreuses d'occasions d'empocher toute de suite la qualification, face à des Bosniaques trop timides. Seul Bruno Alves a finalement trouvé le chemin des filets, de la tête en première période (31e). Parfaitement servi par Nani côté droit, le défenseur de Porto n'a eu qu'à pousser le ballon dans la cage vide. Comme en Albanie, en éliminatoires, lorsqu'il avait marquait dans le temps additionnel, son but pourrait être encore décisif, même si bilan est tout de même bien maigre pour une si grande débauche d'énergie.
Dzeko manque la balle de 1-1
En alignant d'entrée une équipe offensive (Liedson, Deco, Nani, Simão), Carlos Queiroz comptait faire la différence dès ce premier match. Peine perdue, il faudra lutter mercredi prochain à Zenica dans un contexte nettement plus difficile. Avec un but d'avance, la Selecçao figure néanmoins en position favorable. Bien plus que son adversaire en tout cas, qui n'a pas montré grand-chose, excepté Sejad Salihovic, bien trop seul à se démener. Edin Dzeko a eu beau toucher la barre en fin de match (89e), il n'a pas beaucoup pesé sur la rencontre. Vedad Ibisevic non plus d'ailleurs. Ces deux-là savent ce qui leur reste à faire pour dans quatre jours pour voir l'Afrique du Sud.
Malgré un grand nombre d'occasions de part et d'autre, il n'y a eu qu'un seul but entre le Portugal et la Bosnie, samedi soir, en match aller des barrages pour la Coupe du Monde 2010. L'oeuvre de Bruno Alves à la 31e minute permet aux Portugais de l'emporter (1-0) à domicile et de partir avec un léger avantage mercredi soir, lors du match retour en Bosnie.
Les Bleus ne s'enflamment pas
De petits sourires, un brin de fierté pour certains et la sensation d'avoir accompli une partie du travail. Voilà le sentiment général de l'équipe de France à l'issue de la victoire à Dublin samedi en barrage aller de la Coupe du monde (1-0). Un succès acquis notamment grâce à un changement d'état d'esprit après la pause quand les Bleus ont enfin posé la balle à terre afin de développer leur jeu.
Les Bleus ont pris un avantage précieux avant le match retour. (Reuters)
"Il ne faut pas s'enflammer. L'objectif, c'est l'Afrique du Sud, à nous de faire le boulot jusqu'au bout." A l'image d'Eric Abidal, personne au sein de la délégation tricolore n'est tombé dans le triomphalisme. Rarement un succès en terre adverse, de surcroît à Croke Park face à un public qui donne des ailes et fait rêver tous les joueurs de la planète, n'aura suscité autant de retenue. Raymond Domenech, rapidement passé en conférence de presse pour glisser: "On n'en est qu'à la moitié du chemin, il reste encore 90 minutes, on ne sait pas ce qui peut se passer lors du match retour", avait donné le ton de cette fin de soirée dans les couloirs de Croke Park.
Il faut dire que la bagarre a été rude sur le terrain. Surtout avant la pause. Certes, les Français ont su quadriller parfaitement le terrain dès l'entame de la rencontre répondant comme il convenait au défi physique. La différence est venue ailleurs. En effet, cette équipe d'Irlande invaincue jusque-là dans les éliminatoires, s'est bien procuré deux occasions franches mais la domination a été à mettre au crédit des Tricolores qui ont su faire évoluer leurs perspectives en cours de rencontre. Un changement de tactique né d'une franche discussion.
Abidal: Il y a une petite éclaircie
"On s'est parlé, on s'est dit les choses en face. Il vaut mieux le dire que d'attendre de prendre un but. En deuxième période, on a mieux su se trouver et on a réussi à marquer. On a vu le vrai visage de l'équipe de France et c'est ce qu'il faut retenir", avoue Bacary Sagna. Une preuve de maturité de cette équipe de France qui a manifestement changé en profondeur ces derniers mois. "On a beaucoup appris de certains matches comme en Roumanie et on a su rester costauds", ajoute le latéral des Gunners. Une attitude intéressante qui aurait pu s'avérer encore plus décisive si Gignac avait par exemple réussi à doubler la mise. Mais ce serait oublier les deux grosses parades d'un Hugo Lloris qui a immédiatement su rebondir après sa prestation ratée contre Marseille. "Je suis content pour lui. Les grands joueurs réagissent toujours. Il a évité le 1-0 puis le 1-1", lâche Thierry Henry.
Sans le dire vraiment, on comprend entre les lignes que les Bleus sont ravis de la tournure des événements. S'imposer à Dublin face à une équipe qui avait terminé la phase de qualifications invaincue, ce n'est pas rien. Cette performance de premier rang leur permet de voir plus clairement la route qui mène jusqu'à l'Afrique du Sud. "Il y a une petite éclaircie", ose du bout des lèvres Eric Abidal. "Mais il reste 90 minutes et il faudra rester vigilant, notamment sur les coups de pied arrêtés", coupe Thierry Henry en bon capitaine. Le recordman des buts en équipe de France finit par un appel aux supporters tricolores: "La dernière fois contre l'Irlande, le Stade de France était très vert. J'espère que ce ne sera pas le cas mercredi". Un deuxième acte déjà présent dans toutes les têtes.
Bosnie-Blazevic: "Nous allons nous qualifier"
Battue 1-0 à Lisbonne, la Bosnie devra renverser la tendance contre le Portugal, mercredi prochain, en match de barrage retour de qualification pour la Coupe du monde. "Il est difficile de prédire quoi que ce soit en football mais nous allons nous qualifier à Zenica. Nous ne pouvons pas passer si nous jouons comme à l'aller mais le match retour sera complètement différent et nous allons appliquer une nouvelle stratégie pour surprendre le Portugal. J'espère que nous aurons plus de chance au match retour", a affirmé Miroslav Blazevic, le coach bosnien. Les coéquipiers de Dzeko ont frappé les montants à trois reprises durant la partie.
CM2010-Barrages: Tout reste à faire pour la Grèce et l'Ukraine
Grèce – Ukraine : 0 - 0
Stade Olympique. - 35 000 spectateurs - Arbitre : M. Duhamel.
Avertissement : Papastathopoulos (60e') pour la Grèce.
Opposés lors du match aller des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010, la Grèce et l'Ukraine n'ont pu se départager samedi et se sont quittés sur un match nul et vierge (0-0). Le match retour aura lieu en mercredi en Ukraine.
CM 2010-Barrages: La Russie prend les devants
Russie - Slovénie : 2 - 1
Stade Luzhniki. - Mi-temps : 1-0 - 70 000 spectateurs - Arbitre : M. Larsen.
Les buts : Bilyaletdinov (40e', 52e') pour la Russie ; Pecnik (87e') pour la Slovénie.
Avertissements : Arshavin (45e'+1), Sychev (82e') pour la Russie.
En match aller des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010, la Russie l'a emporté samedi face à Slovénie (2-1), à Moscou. Un doublé de Bilyaletdinov (40e, 52e) avait donné l'avantage aux hommes de Guus Hiddink, avant que Pecnik ne réduise le score dans les dernières minutes (87e). Le match retour est programmé mercredi, en Slovénie.
En Afrique, on a eu aussi les barrages :
CM 2010: L'Egypte pousse l'Algérie au match d'appui
Egypte - Algérie : 2 - 0
Cairo Stadium. - Mi-temps : 1-0 - 80 000 spectateurs - Arbitre : M. Dawson.
Les buts : Zaki (2e'), Aboutreika (90e'+5).
L'Algérie, si près du but...
Tout se jouera mercredi au Soudan ! Alors qu'elle tenait sa qualification pour la Coupe du monde 2010, une première depuis 1986, l'Algérie s'est inclinée 2-0 au Caire ce samedi, surprise dans les arrêts de jeu par un but d'Aboutrika alors que Zaki avait ouvert la marque dès la 2e minute. En conséquence, les deux sélections devront se départager en match d'appui.
Yahia et les Algériens ont laissé échapper leur qualification pour le Mondial dans les dernières secondes. (Reuters)
Quelle désillusion ! Alors que tout un peuple s'apprêtait à célébrer la troisième qualification de son histoire pour la phase finale de la Coupe du monde, Aboutrika a surgi, au bout d'interminables arrêts de jeu, trompant à la retombée d'un centre de Moawad un Gaouaoui qui jusqu'alors s'était montré héroïque pour préserver l'avantage de deux buts acquis par les Fennecs au match aller (3-1). Un véritable coup de massue synonyme de match d'appui, mercredi en terrain neutre, au Soudan...
Forcément crispée par l'enjeu et le climat délétère constaté autour de la rencontre depuis plusieurs jours déjà - témoin l'agression dont avaient été victimes les Algériens, jeudi, sur la route de leur hôtel - il faut dire que la sélection maghrébine était passée à côté de son début de match. Très vite acculés dans leur camp, les Fennecs rompaient dès la 2e minute, tandis que Zaki, opportuniste sur un tir de Zidan repoussé par Gaouaoui et consécutif à une reprise d'El-Sakka et un poteau de Homos, ouvrait les hostilités tel un renard des surfaces (1-0, 2e).
Le réalisme algérien en question
Ainsi cueillis à froid dans un Stade international du Caire en ébullition et plein à craquer, les troupes de Rabah Saadane se faisaient une deuxième frayeur dans la foulée, alors que Said contraignait de la tête Gaouaoui à la parade puis Halliche à un dégagement en catastrophe (10e). Dès lors sous la menace concrète d'une éviction aux portes du Mondial, les Fennecs s'employaient néanmoins à réagir par le biais de leur capitaine Mansouri, lequel enlevait un peu trop sa frappe aux 18 mètres (12e). Sans regret toutefois puisque l'arbitre ponctuait l'occasion d'un coup de sifflet signifiant un hors jeu (12e).
Les idées remises en place, l'Algérie s'enhardissait au fil des minutes, au point de prendre l'ascendant sur son hôte égyptien en termes de franches opportunités. A la réception d'un coup franc lointain de Ziani, Halliche, d'abord, inquiétait El-Hadary (20e). Puis Belhadj, d'un coup franc excentré, manquait de surprendre le dernier rempart des Pharaons (36e). La palme de l'égalisation avortée revenait cependant à Yahia en première période puisqu'au bout d'un temps additionnel à rallonge, l'intéressé, bien servi par Mansouri dans la surface, n'appuyait pas suffisamment sa reprise pour battre El-Hadary (45e+3).
Après quinze minutes de repos, les hommes de Rabah Saadane s'évertuaient à ne pas relâcher la pression. Par deux fois dans le premier quart d'heure de la seconde période, Saïfi se retrouvait en position idéale pour permettre aux siens de revenir au score. Seulement El-Hadary ne se laissait pas prendre par sa tentative lobée (55e), pas plus que son plat du pied consécutif à un bon travail de Bezzaz sur la droite n'était cadrée (60e). Alors dominés dans le jeu, les Egyptiens reprenaient finalement l'initiative des débats dans le dernier quart. El-Sakka, de la tête sur un corner de Hassan, croyait d'abord assommer les Fennecs mais se heurtait à une énorme parade-réflexe de Gaouaoui (79e). Avant qu'Aboutrika ne décide de l'issue de la rencontre... Pour une poignée de secondes, le destin de l'Algérie, absente de la grand-messe mondiale depuis 1986, était mis en suspens. Jusqu'à mercredi prochain...
Surpris dans les arrêts de jeu par Aboutrika alors qu'ils tenaient leur billet pour le Mondial 2010, les Algériens se sont inclinés 2-0 en Egypte ce samedi lors de la dernière journée des éliminatoires de la zone Afrique. Un revers initié par Zaki dès la 2e minute qui renvoie Fennecs et Pharaons dos à dos, puisque les partenaires de Mansouri avaient remporté le match aller 3-1. En conséquence, les deux sélections devront en passer par un match d'appui, mercredi au Soudan, pour voir l'Afrique du Sud l'été prochain.
CM 2010: Le Cameroun tient son billet
Maroc - Cameroun : 0 - 2
Complexe Sportif de Fès. - Mi-temps : 1-0 - Arbitre : M. Bennet.
Les buts : Webo (18e'), Eto'o (52e').
Le Cameroun de Paul Le Guen s'est qualifié samedi pour la Coupe du monde sud-africaine en s'imposant 2-0 au Maroc, grâce à des buts d'Achille Webo et Samuel Eto'o. Une victoire qui prive du même coup les Marocains de la Coupe d'Afrique des Nations puisque, dans le même temps, les Togolais ont dominé le Gabon sur la plus courte des marges (1-0), le Nancéien Floyd Ayité inscrivant l'unique but de la victoire à vingt minutes du terme. Les hommes d'Alain Giresse terminent eux à la deuxième place de ce Groupe A.
Togo – Gabon : 1 - 0
Stade de Kégué. - Mi-temps : 0-0 - Arbitre : M. Seechum.
Le but : Ayité (71e').
Nouvelle-Zélande – Bahrein : 1 - 0
Mi-temps : 1-0.
Le but : Fallon (45e').
Avertissements : Sigmund (3e') pour la Nouvelle-Zélande ; Ayesh (27e'), Okunwanne (90e') pour Bahrein
Mozambique – Tunisie : 1 - 0
Mi-temps : 0-0.
Le but : Dario (83e').
Kenya - Nigeria : 2 - 3
Mi-temps : 1-0.
Les buts : Olieh (16e'), Wetende (78e') pour le Kenya ; Martins (62e', 83e'), Yakubu (65e') pour le Nigeria.
Soudan - Benin 1 - 2
Mi-temps : 1-1.
Les buts : Ishag (45e' s.p.) pour le Soudan ; Oyotomossi (36e'), Boco (62e').
Burkina Faso – Malawi : 1 - 0
Mi-temps : 1-0.
Le but : Dagano (47e').
Côte d'Ivoire - Guinée : 3 - 0
Mi-temps : 2-0
Les buts : Yao Kouassi (16e', 30e'), Tiéné (66e').
En même temps, il y a eu ce week-end des matchs amicaux
Le Brésil ne l'a pas volé
Le Brésil a dominé l'Angleterre ce samedi en match amical au Khalifa Stadium de Doha, au Qatar (1-0). Une victoire acquise sur le plus petit des scores, qui s'est dessinée dès la 47e minute de jeu sur une belle inspiration de Nilmar. La sélection des Trois Lions a été dominée dans tous les secteurs de jeu dans ce match et n'a pu faire mieux que contenir les assauts en continu des Brésiliens.
Nilmar, ici avec Maicon, a inscrit le seul but de sa formation face à l'Angleterre. (Reuters)
Le Qatar attendait avec impatience ce match de gala entre le Brésil et l'Angleterre. Les spectateurs du Khalifa Stadium n'ont pas été déçus malgré cette victoire acquise sur le plus petit des scores de la part des Brésiliens, face à une sélection britannique totalement amorphe tout au long de la rencontre.
Les protégés de Dunga démarrent ce match pied au plancher avec le Madrilène Kaka à la manoeuvre, qui tente de développer le jeu de la Seleçao en milieu de terrain. Rapidement, les Anglais sont battus dans les duels et doivent se contenter de subir la loi des Brésiliens. La fébrilité de l'arrière-garde britannique permet aux Sud-Américains de lancer à plusieurs reprises leur attaquant Nilmar en profondeur, ce dernier parvenant à prendre le dessus sur Wes Brown à tous les coups.
De par sa percussion, son dynamisme et sa rapidité, l'ancien Lyonnais met en difficulté la défense anglaise avec ses débordements à répétition sur le flanc gauche. Mais si la domination territoriale des Brésiliens est incontestable, les protégés de Dunga peinent à apporter véritablement le danger sur le but de Foster. Il faut même attendre la 24e minute de jeu pour la première véritable occasion avec, à la suite d'un superbe mouvement collectif du Brésil, le Lyonnais Michel Bastos qui, pour sa première sélection, adresse un missile des 25 mètres depuis son côté gauche venant flirter avec le montant de Foster.
Et si la réaction anglaise ne se fait pas attendre avec une belle tête de Rooney frôlant le cadre de Julio César (26e), ce sont bel et bien les coéquipiers de Lucio qui reprennent la mainmise sur le match et qui continuent de lancer leurs vagues offensives sur le but du portier anglais. Cependant, malgré une circulation de balle fluide et une solidarité collective, les Jaunes ne parviennent pas à se créer de réelles occasions et sont toujours contraints au nul à la pause (0-0).
Nilmar crucifie une formation britannique aux abois
Au retour des vestiaires, la domination brésilienne s'intensifie. Avant de se concrétiser dès la 47e minute de jeu avec cette ouverture du score de l'intenable Nilmar, étincelant tout au long de la première période. Elano, à l'aide d'une superbe transversale, délivre un caviar à l'attaquant brésilien dans la surface de réparation, repris victorieusement de la tête par ce dernier (1-0, 47e). Une ouverture du score amplement méritée pour des Brésiliens récompensés de leurs efforts fournis lors du premier acte.
Dès lors, il n'y a qu'une seule équipe sur le terrain, les Brésiliens se contentant de promener leurs adversaires du soir sur tout le terrain. La possession de balle est largement à mettre à l'actif de Maicon et consorts qui prennent tout leur temps pour développer leur jeu, devant des Anglais littéralement retranchés dans leur camp et totalement amorphes. Et à l'heure de jeu, l'occasion de doubler la mise se présente pour la Seleçao, avec un penalty accordé par l'arbitre de la rencontre à Nilmar, fauché en pleine surface de réparation par Foster. Luis Fabiano prend ses responsabilités mais manque le cadre, empêchant sa formation de mettre K.O la sélection emmenée par Fabio Capello.
La révolte des Britanniques ne change rien, avec cette volée de Milner au dessus de la barre de Julio César (71e). Ce sont même les Brésiliens qui sont à deux doigts d'aggraver le score par l'intermédiaire de leur capitaine Lucio, qui trouve le poteau de Foster sur une superbe frappe des 20 mètres (77e). La fin de match est quelque peu hachée et le Brésil s'impose sur le plus petit des scores (1-0), confirmant ainsi qu'il reste un sérieux prétendant à la victoire finale en Afrique du Sud. L'Angleterre quant à elle, privée de bon nombre de ses titulaires, n'a absolument rien prouvé dans ce match...
L'Espagne, toujours plus haut
En dominant l'Argentine dans son antre de Vicente Calderón sur la plus petite des marges (2-1), l'Espagne a confirmé un peu plus son statut de champion d'Europe en titre ce samedi. Ce match de gala était l'occasion pour la Roja de prouver qu'elle restait un sérieux prétendant à la victoire finale en Afrique du Sud. C'est chose faite avec ce précieux succès sur ses terres face à une solide formation argentine qui n'a pas démérité.
Xabi Alonso, auteur d'un doublé face à l'Argentine, a grandement contribué à la victoire de sa formation. (Reuters)
Pour sa centième sélection avec la Roja, Iker Casillas n'est pas parvenu à conserver sa cage inviolée face à l'Argentine de Diego Maradona qui est venue s'incliner hors de ses terres (2-1), mais il a une nouvelle fois grandement contribué au succès de sa formation en tenant la baraque dans ses propres buts.
Et ce sont les Espagnols qui démarrent cette rencontre en fanfare en assiégeant de suite la cage du portier argentin avec notamment de longues chevauchées de Silva sur son flanc gauche. Les protégés de Del Bosque lancent en effet plusieurs vagues offensives à destination du but de Romero. Et l'une d'elles s'avère rapidement payante puisqu'au quart d'heure de jeu, à la suite d'un superbe mouvement collectif de la sélection espagnole, Xabi Alonso se trouve à la récupération d'une belle frappe de Silva, repoussée par le portier argentin, pour ouvrir le score pour sa formation (1-0, 16e).
La domination territoriale affichée par les coéquipiers de David Villa est récompensée et elle s'accentue rapidement avec une possession du ballon nettement à l'avantage des Espagnols. Dés lors, les travées du stade Vicente Calderón laissent entrevoir la « ola » entamée par les supporters espagnols, satisfaits de la prestation affichée par leurs protégés. Mais à trop dominer, on se fait souvent surprendre et par deux fois les Espagnols ont bien failli se faire rejoindre au score sur des frappes non cadrées de Higuain (22e) et Di Maria (39e). Néanmoins, le fond de jeu reste espagnol et permet aux coéquipiers de Sergio Ramos de rentrer au vestiaire avec cet avantage logique d'un but (1-0) au tableau d'affichage.
Xabi Alonso signe un doublé
Au retour des vestiaires, les Argentins semblent être revenus sur la pelouse avec de meilleures intentions. Et sur sa première occasion, Higuain est tout près d'égaliser pour sa formation, mais la frappe du Madrilène est légèrement trop croisée et flirte avec le montant droit d'Iker Casillas (56e). Une frappe, synonyme d'alerte pour la Roja qui, cinq minutes plus tard, se voit pourtant rejoindre au score à la suite d'un penalty transformé par le prodige blaugrana, Lionel Messi (1-1, 61e).
Une réduction du score qui n'altère en rien l'envie des Espagnols de porter le ballon vers l'avant et qui décident de pousser les Argentins dans leurs derniers retranchements. Et les franches occasions coup sur coup de Sergio Ramos (70e) et de Negredo (71e) traduisent la volonté des Ibériques de reprendre l'avantage dans cette rencontre. Et ce désir de poursuivre ses assauts en continue sur la cage de Romero va s'avérer payant puisqu'à cinq minutes du coup de sifflet final, les locaux bénéficient à leur tour d'un penalty, transformé par Xabi Alonso, auteur d'un doublé (2-1, 85e). Dés lors, le score qui n'évoluera plus. Ce match de gala entre l'Espagne et l'Argentine a vu la Roja triompher et confirmer un peu plus son statut de champion d'Europe en titre.
L'Italie a encore du travail
A l'image de Van der Vaart et de Gilardino, Néerlandais et Italiens ne sont parvenus à se départager en amical à Pescara. (Reuters)
Après avoir largement dominé son groupe 8 de qualifications au mondial 2010, l'Italie n'a pas été en mesure de battre les Pays-Bas sur la pelouse de Pescara ce samedi. Les deux formations se sont en effet neutralisées sur un score nul et vierge (0-0). Les protégés de Marcello Lippi auront probablement à coeur de peaufiner leurs derniers réglages face à la Suisse, mercredi, pour leur dernière apparition sur un terrain en 2009.
Qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique du Sud : 26 pays ont actuellement leurs tickets pour la phase finale (entre parenthèse leur date de validation de leur précieux sésame) :
Afrique : 5 pays
Afrique du Sud (15/05/2004), Cameroun (14/11/2009), Ghana (06/09/2009), Côte d’Ivoire (10/10/2009) et Nigéria (14/11/2009)
Asie : 4 pays
Australie (06/06/2009), Corée du Nord (17/06/2009), Japon (06/06/2009) et Corée du Sud (06/06/2009)
Europe : 9 pays
Allemagne (10/10/2009), Danemark (10/10/2009), Italie (10/10/2009), Serbie (10/10/2009), Suisse (14/10/2009), Angleterre (09/09/2009), Espagne (09/09/2009), Pays-Bas (06/06/2009) et Slovaquie (14/10/2009)
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes : 3 pays
Etats-Unis (10/10/2009), Mexique (10/10/2009) et Honduras (15/10/2009)
Océanie : 1 pays
Nouvelle-Zélande (14/11/2009)
Amérique du Sud : 4 pays
Argentine (14/10/2009), Chili (10/10/2009), Brésil (05/09/2009) et Paraguay (09/09/2009)
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