Voici donc le dernier Classement Mondial Féminin de la FIFA/Coca Cola pour l'année 2009 :
001-Etats-Unis d'Amérique (14e)
002-Allemagne (6e)
003-Brésil (2nd)
004-Suède (42e)
005-Corée du Nord (86e)
006-Japon (43e)
007-Norvège (32e)
008-Angleterre (9e)
009-France (7e)
010-Danemark (28e)
011-Italie (4e)
012-Canada (56e)
013-Chine (93e)
014-Australie (21e)
015-Russie (12e)
016-Finlande (55e)
017-Pays-Bas (3e)
018-Islande (92e)
019-Ukraine (22e)
020-Espagne (1er)
021-Corée du Sud (52e)
022-Mexique (17e)
023-Nouvelle-Zélande (82e)
...
026-Suisse (18e)
027-Argentine (8e)
028-Nigeria (22e)
029-Belgique (66e)
030-République d'Irlande (35e)
...
037-Slovaquie (37e)
038-Serbie (19e)
039-Autriche (61e)
...
041-Portugal (5e)
...
044-Ghana (34e)
...
048-Chili (15e)
...
054-Grèce (13e)
055-Afrique du Sud (85e)
...
059-Turquie (41e)
...
061-Iles Féroé (117e)
...
065-Algérie (26e)
...
069-Tunisie (53e)
...
071-Cameroun (11e)
Voici le lien direct pour voir l'ensemble du classement. Entre parenthèses, le classement des équipes masculines.
mercredi 23 décembre 2009
Classement Mondial FIFA Masculin Décembre 2009
Voici le classement mondial FIFA/Coca Cola pour les équipes masculines (en rouge les équipes qualifiées pour la prochaine Coupe du Monde) :
001-Espagne
002-Brésil
003-Pays-Bas
004-Italie
005-Portugal
006-Allemagne
007-France
008-Argentine
009-Angleterre
010-Croatie
011-Cameroun
012-Russie
013-Grèce
014-Etats-Unis d'Amérique
015-Chili
016-Côte d'Ivoire
017-Mexique
018-Suisse
019-Serbie
020-Uruguay
021-Australie
022-Ukraine
022-Nigeria
024-Egypte
...
026-Algérie
...
028-Danemark
...
031-Slovénie
...
033-Slovaquie
034-Ghana
035-République d'Irlande
...
037-Honduras
...
041-Turquie
042-Suède
043-Japon
...
052-Corée du Sud
053-Tunisie
...
066-Belgique
067-Maroc
...
082-Nouvelle-Zélande
...
085-Afrique du Sud
086-Corée du Nord
...
093-Chine
...
117-Iles Féroé
...
124-Géorgie
...
128-Luxembourg
...
134-Inde
...
145-Tchad
146-Malte
147-Nouvelle-Calédonie
...
154-Liechtenstein
...
158-Madagascar
...
163-Niger
...
181- Iles Maurice
...
194-Tahiti
...
199-Iles Vierges Américaines
200-Timor Oriental
200-République Centrafricaine
202-Andorre
203-San Marin
203-Anguilla
203-Montserra
203-Samoa Américaines
203-Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pour avoir le classement complet, voici le lien direct
001-Espagne
002-Brésil
003-Pays-Bas
004-Italie
005-Portugal
006-Allemagne
007-France
008-Argentine
009-Angleterre
010-Croatie
011-Cameroun
012-Russie
013-Grèce
014-Etats-Unis d'Amérique
015-Chili
016-Côte d'Ivoire
017-Mexique
018-Suisse
019-Serbie
020-Uruguay
021-Australie
022-Ukraine
022-Nigeria
024-Egypte
...
026-Algérie
...
028-Danemark
...
031-Slovénie
...
033-Slovaquie
034-Ghana
035-République d'Irlande
...
037-Honduras
...
041-Turquie
042-Suède
043-Japon
...
052-Corée du Sud
053-Tunisie
...
066-Belgique
067-Maroc
...
082-Nouvelle-Zélande
...
085-Afrique du Sud
086-Corée du Nord
...
093-Chine
...
117-Iles Féroé
...
124-Géorgie
...
128-Luxembourg
...
134-Inde
...
145-Tchad
146-Malte
147-Nouvelle-Calédonie
...
154-Liechtenstein
...
158-Madagascar
...
163-Niger
...
181- Iles Maurice
...
194-Tahiti
...
199-Iles Vierges Américaines
200-Timor Oriental
200-République Centrafricaine
202-Andorre
203-San Marin
203-Anguilla
203-Montserra
203-Samoa Américaines
203-Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pour avoir le classement complet, voici le lien direct
mardi 22 décembre 2009
Affaire Racing Club Strasbourg
Pas plus avancé
De Loban à Fontenla, en passant par Cornelie, Isenegger (à droite) et désormais Varone, l'ex-président Ginestet - en discussion avec Fournier - est bien le seul à avoir vu tous les protagonistes du dossier. (Photo DNA - Cédric Joubert)
Philippe Ginestet a découvert le nouveau gérant de Racing Investissements, la société qu'il a vendue à Roman Loban - entre-temps rachetée par Alain Fontenla... - et qui contrôle le RCS. Un certain Raphaël Varone entre donc dans la triste ronde.
C'est hier, en début d'après-midi, sur un coin de table d'un grand hôtel du centre-ville strasbourgeois, que le Racing a vécu une étape cruciale dans son existence. En dépit de la saison, il faut espérer qu'elle ne sente pas trop le sapin. Mais franchement, on ne jurerait de rien.
« Ils ont l'air de prendre les choses en main »
Au moins, Philippe Ginestet a pu goûter son départ pour quelques jours de vacances hivernales en famille sans passer par la case tribunal. La société Racing Investissements, potentiellement « en vacance de gérance » depuis jeudi faute de représentant de l'actionnaire principal lors de l'assemblée générale d'EuroRacing, a une nouvelle tête. Ce n'est pas celle d'un mandataire désigné par la justice, solution envisagée jusqu'à hier.
Elle n'est pas plus connue que les précédentes. L'identité du nouvel acteur ne contribue en rien à éclaircir la situation du club plus que centenaire. Mais voilà. « Raphaël Varone m'a présenté un pouvoir de la société FC Football Capital Ltd qui m'a racheté Racing Investissements, indique Philippe Ginestet. A priori, il travaille avec Alain Fontenla. En tout cas, il est désormais gérant de la société ».
Alain Fontenla, peut-être bloqué dans l'Eurostar sous la Manche ce week-end, toujours invisible à Strasbourg depuis une quinzaine de jours, aura donc sorti un nouveau lapin de son chapeau. Dans la foulée, son représentant du jour a fixé un rendez-vous pour l'indispensable AG d'EuroRacing. Pignatelli, Gindorf, Wendling et consorts sont convoqués le 5 janvier, soit la veille du second passage des dirigeants strasbourgeois devant la DNCG.
Pour tout dire, on n'y comprend toujours pas grand-chose faute d'interlocuteurs, faute de réponses des décisionnaires, faute d'indications données par les hommes aux manettes quant à leurs intentions. Philippe Ginestet a toutefois pu entendre de la bouche du nouveau venu que le propriétaire du club « fera face à ses obligations ».
En gros, il certifie garantir les trois millions d'euros exigés par la DNCG, le gendarme financier du foot français. « Ils ont l'air de prendre les choses en main », poursuit l'ancien président. Il reste que les promesses ne valent que pour ceux qui y croient.
« Sur le principe, en soit, ce n'est pas choquant que le nouveau propriétaire se manifeste par un représentant », explique Ginestet. Néanmoins, dans la forme, on peut tout de même trouver à redire devant l'émergence d'un quatrième homme, âgé de 43 ans, au parcours aussi nébuleux que ses acolytes (voir ci-contre).
L'agitation pourrait retomber d'un cran, mais avec une montée de fièvre assurée pour commencer 2010. « Il y a deux possibilités», souligne ainsi Ginestet, qui se dit encore «très concerné par la suite et prêt à tout faire pour aider. Soit il assume les dépenses nécessaires, soit il doit vendre ».
En gros, les réalités économiques semblent les seules en mesure d'éclairer la lanterne d'un club dans un immense flou. Propriété d'un homme débarqué à sa tête « pour la passion » il y a dix jours, le Racing n'en finit pas de surprendre.
(c) DNA 22/12/2009 François Namur
dimanche 6 décembre 2009
Ballon d'Or 2009 : Lionel MESSI
Ballon d'Or France Football 2009, Lionel Messi (photo Presse-Sports) possède une avance historique sur son dauphin Cristiano Ronaldo. Xavi s'installe sur la troisième place du podium. Voici le classement complet du Ballon d'Or France Football 2009 :
1. Lionel Messi (Argentine, FC Barcelone) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (Portugal, Manchester United puis Real Madrid) : 233 pts
3. Xavi (Espagne, FC Barcelone) : 170 pts
4. Andrès Iniesta (Espagnol, FC Barcelone) : 149 pts
5. Samuel Eto'o (Cameroun, FC Barcelone puis Inter Milan) : 75 pts
6. Kaka (Brésil, Milan AC puis Real Madrid) : 58 pts
7. Zlatan Ibrahimovic (Suède, Inter Milan puis FC Barcelone) : 50 pts
8. Wayne Rooney (Angleterre, Manchester United): 35 pts
9. Didier Drogba (Côte d'Ivoire, Chelsea): 33 pts
10. Steven Gerrard (Angleterre, Liverpool) : 32 pts
11. Fernando Torres (Espagne, Liverpool): 22 pts
12. Cesc Fabregas (Espagne, Arsenal) : 13 pts
13. Edin Dzeko (Bosnie, Wolfsburg) : 12 pts
14. Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United) : 11 pts
15. Thierry Henry (France, FC Barcelone) : 9 pts
16. Luis Fabiano (Brésil, FC Séville), Nemanja Vidic (Serbie, Manchester United), Iker Casillas (Espagne, Real Madrid): 8 pts
19. Diego Forlan (Uruguay, Atletico Madrid) : 7 pts
20. Yoann Gourcuff (France, Bordeaux) : 6 pts
21. Andreï Archavine (Russie, Arsenal), Julio Cesar (Brésil, Inter Milan), Frank Lampard (Angleterre, Chelsea) : 5 pts
24. Maicon (Brésil, Inter Milan) : 4 pts
25. Diego (Brésil, Werder Brême puis Juventus Turin) : 3 pts
26. David Villa (Espagne, Valence), John Terry (Angleterre, Chelsea) : 2 pts
28. Franck Ribéry (France, Bayern Munich), Yaya Touré (Côte d'Ivoire, FC Barcelone) : 1 pt
30. Karim Benzema (France, Lyon puis Real Madrid): 0 pt
Et, pur finir, une présentation de ce prodige de la balle :
1. Lionel Messi (Argentine, FC Barcelone) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (Portugal, Manchester United puis Real Madrid) : 233 pts
3. Xavi (Espagne, FC Barcelone) : 170 pts
4. Andrès Iniesta (Espagnol, FC Barcelone) : 149 pts
5. Samuel Eto'o (Cameroun, FC Barcelone puis Inter Milan) : 75 pts
6. Kaka (Brésil, Milan AC puis Real Madrid) : 58 pts
7. Zlatan Ibrahimovic (Suède, Inter Milan puis FC Barcelone) : 50 pts
8. Wayne Rooney (Angleterre, Manchester United): 35 pts
9. Didier Drogba (Côte d'Ivoire, Chelsea): 33 pts
10. Steven Gerrard (Angleterre, Liverpool) : 32 pts
11. Fernando Torres (Espagne, Liverpool): 22 pts
12. Cesc Fabregas (Espagne, Arsenal) : 13 pts
13. Edin Dzeko (Bosnie, Wolfsburg) : 12 pts
14. Ryan Giggs (Pays de Galles, Manchester United) : 11 pts
15. Thierry Henry (France, FC Barcelone) : 9 pts
16. Luis Fabiano (Brésil, FC Séville), Nemanja Vidic (Serbie, Manchester United), Iker Casillas (Espagne, Real Madrid): 8 pts
19. Diego Forlan (Uruguay, Atletico Madrid) : 7 pts
20. Yoann Gourcuff (France, Bordeaux) : 6 pts
21. Andreï Archavine (Russie, Arsenal), Julio Cesar (Brésil, Inter Milan), Frank Lampard (Angleterre, Chelsea) : 5 pts
24. Maicon (Brésil, Inter Milan) : 4 pts
25. Diego (Brésil, Werder Brême puis Juventus Turin) : 3 pts
26. David Villa (Espagne, Valence), John Terry (Angleterre, Chelsea) : 2 pts
28. Franck Ribéry (France, Bayern Munich), Yaya Touré (Côte d'Ivoire, FC Barcelone) : 1 pt
30. Karim Benzema (France, Lyon puis Real Madrid): 0 pt
Et, pur finir, une présentation de ce prodige de la balle :
Messi, radiographie d'un crack
Petite analyse du jeu de Lionel Messi, devenu prophète en son pays, chose qui n'était plus arrivée depuis la fin du mythe du Pibe del Oro...
Lors de cette première partie de saison, avec Andres Iniesta, Lionel Messi a sans doute été le joueur du Barça le plus mis en avant par la presse à tel point qu’on parle de Messidépendance. En effet, à l’heure actuelle, il y a peu de joueurs aussi déséquilibrants dans le monde que lui. Et pourtant, sa deuxième place au FIFA World Player ne veut certainement pas dire que le joueur n’est pratiquement plus perfectible. Essayons donc de repasser en détail ce que le gaillard de 1m69, 65 kilos et 20 ans fait avec le numéro 19 azulgrana.
Avant d’en venir au négatif, parlons d’abord des quatre facteurs qui font que Leo est devenu le prophète du Dieu que Maradonna incarne chez les albicelestes. On peut ainsi citer son caractère, son indifférence absolue face à la pression sa technique et sa vitesse. Reprenons donc ces éléments un par un.
Le caractère de Leo Messi
Ca ne doit sans doute pas être facile pour un gamin de 11 ans qu’on te détecte une anomalie de croissance alors que tu joues dans l’un des meilleurs clubs de ton pays, Newell's Old Boys, et qu’on te mette à l’écart à cause d’un test où tu as été détecté comme étant trop petit et parce que ton traitement coûtait 900 dollars par mois pendant 3 ans. On peut donc imaginer l’enfance de Messi et également la force de ses parents qui furent capables de quitter leur terre natale pour la Catalogne pour que leur enfant puisse bénéficier de ce traitement afin de pouvoir continuer dans le football.
Dans un sport où le muscle, la force et la taille priment, c’est quasi un miracle qu’un joueur comme Messi soit apparu. Mais grâce à sa force mentale qui lui donne sa vivacité qu’on lui connaît, il dispute les ballons aériens qu’on croit, pour lui, perdus d’avance et aller au duel face à des grands costauds. Pour les défenseurs, la manière la plus facile de l’arrêter est par la force. Et pourtant, on ne le voit jamais protester, se plaindre ou s’énerver contre quelqu’un. Curieusement, c’est souvent son adversaire qui pète un plomb comme cela s’est passé avec Asier Del Horno avec la fameuse représentation théâtrale décrite par Mourinho face à Chelsea lors de la Champion’s League 2005-2006.
Son indifférence absolue face à la pression
Cette caractéristique va de pair avec son caractère mais, dans le cas de Messi, il est important de la détacher tant celle-ci est importante. On a toujours pensé que ce qui différenciait les plus grands joueurs professionnel du reste était qu’ils supportaient mieux la pression que pouvaient susciter les matchs qu’ils affrontaient comme situations normales là où les autres mortels appréhendent cela en tremblant ou tétanisés par l’évènement.
Messi n’a fait que brûler les étapes lors de sa carrière professionnelle grâce à sa vitesse et son naturel. Depuis tout petit, il jouait déjà avec des joueurs plus âgés que lui, si bien que ses passages par les équipes intermédiaires comme le Barça C ou le B furent éphémères. A ce propos, il y a d’ailleurs une anecdote peu connue de Messi lors d’un match disputé avec le Barça C en Tercera División. Dans les dernières minutes, face à Gramenet B, alors que l’équipe perdait 2-0, l’entraîneur a décidé de faire rentrer Leo. Finalement, le Barça a gagné 2-3 grâce à un ‘hat trick’ du gamin de 16 ans. Par la suite, il a débuté avec l’équipe première dans un match amical contre Porto. Puis, tout s’est enchaîné. Il a joué son premier match officiel avec l’équipe le 16 octobre 2004 à 17 ans, il a marqué son premier but dans un match officiel à 17 ans, 10 mois et 7 jours face à Albacete, il fût sacré Ballon d’Or du Mondial des moins de 20 ans que l’équipe a gagné avec l’Argentine l’été du Gamper face à la Juventus. Son match a tellement été exceptionnel (surtout avec un certain Patrick Vieira en face) qu’il avait reçu les éloges d’un entraîneur avec une mentalité défensive comme Capello. Avec l’Argentine, il a débuté au Mondial avec seulement 18 ans sur sa tête et, lors de son premier match (gagné 6-0 face à la Serbie), il avait déjà inscrit un but, devenant ainsi le sixième plus jeune joueur à marquer dans une Coupe du Monde.
Ces deux dernières années, Messi n’a fait que montrer à chaque fois un protagonisme toujours plus important avec l’équipe première azulgrana et seules les blessures, dont nous parlerons plus tard, ont freiné sa progression brutale. Avec la situation du début de saison où Eto’o était blessé, Ronaldinho hors de forme et Henry qui revenait de blessure, le ‘19’ a dû porter l’équipe sur ses épaules et s’est converti en leader . Bien que ce soit plutôt momentané, la situation est vraiment surprenante si on prend en compte le fait qu’il n’a que 20 ans et qu’il joue avec quelques uns des meilleurs et des plus influents joueurs du monde.
Il y a eu un détail lors du match aller du championnat face à Sevilla qui définit à la perfection le caractère de Messi. L’argentin avait déjà ouvert la marque et le Barça bénéficiait d’un penalty que s’apprêtait à frapper Deco. Le plus facile pour Messi aurait été que le portugais le tire, pour l’importance du match et parce qu’il est plus expérimenté, mais il a pourtant demandé le ballon et l’a transformé avec une facilité déconcertante.
Messi est un joueur extrêmement technique. Il n’a pas la variété de dribbles d’ailiers comme Cristiano Ronaldo ou Ronaldinho mais par contre, c’est le joueur du monde qui a la meilleure conduite de balle (avec Kaka, plus technique que lui mais moins rapide). Ses propres caractéristiques physiques font qu’il a un centre de gravité corporel très bas et une musculature plus courte, ce qui lui permet ainsi d’exécuter des mouvements avec une plus grande vitesse. Si son défenseur reste droit lorsqu’il joue, il suffit qu’il baisse la tête, qu’il se courbe et son centre de gravité descend encore plus.
Cependant, quand on dit que Messi n’a pas une variété de dribles aussi importante, cela n’empêche pas qu’il soit extrêmement habile dans le un contre un parce qu’il peut aller des deux côtés du défenseur et tire plutôt rapidement, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps de réaction au défenseur.
Face à des défenseurs grands et forts, comme c’est le cas de Zaragoza par exemple, l’argentin est tout simplement génial. On en arrive ainsi à la conclusion que la meilleure manière de le freiner est d’avoir en face de lui un latéral de petite taille et très rapide comme Ashley Cole (Chelsea), un des seuls qui a clairement gagné ses duels face à lui.
L’explosivité de Messi
Nos muscles ont deux types de fibres : les lentes (de type I) et les rapides (de type IIa, IIb et IIc). Chaque muscle et chaque personne est différente, comme le démontre un cycliste qui peut arriver à avoir 80% de fibres rapides alors qu’un marathonien n’en a que entre 1 et 7%. Leo, de manière naturelle, a une grande quantité de fibres rapides, quelque chose qui, avec sa petite taille et sa formation corporelle grâce aux hormones de croissance qu’il a pris étant jeune, font qu’il est terriblement rapide et explosif. Pour l’expliquer de manière simplifiée, les muscles de Messi sont pratiquement toujours sous tension et sont formés d’une grande quantité de fibres rapides.
Ces fibres se caractérisent par un apport important d’explosivité mais provoquent cependant un grand coup d’énergie, ce qui exige une plus grande récupération. Cela se remarque dans la majorité des matchs de Messi où il a un début de match spectaculaire jusqu’à l’heure de jeu avant de perdre de la vivacité et de la fraîcheur dû à ce coût énergétique très important. Dans ses premiers mois avec l’équipe première, lorsqu’il était titulaire, Rijkaard le faisait sortir après 60 ou 70 minutes pour Giuly et en profitait pour se donner à fond pendant les 10 dernières minutes. L’an dernier, l’ailier a marqué 11 buts en Liga. Parmi ceux-ci, 8 ont été inscrits dans la première heure de jeu (et la majorité en première mi-temps), aucun entre la minute 60 et 80 et 3 durant les 10 dernières minutes, dont le 3-3 face au Real au Camp Nou. En résumant donc, le jeu de Messi est destructeur au début, lorsque les rivaux sont froids. En seconde mi-temps, il ‘récupère’ pendant 30 minutes avant de tout donner dans les 10 dernières minutes.
Lorsque l’an dernier Messi s’était cassé un métatarse du pied suite à un choc pas spécialement violent avec Alberto Zapater, il disait naturellement qu’il souffrait d’une fracture de stess et que cela pouvait arriver. Les fractures de stress arrivent suite à une activité musculaire excessive réalisée de manière répétitive (fracture de fatigue), fréquente chez les sportifs, localisées dans les métatarses et sont relativement normales pour un os ‘affaibli’.
Rappelons qu’une partie de la composition osseuse de Leo Messi est artificielle dû aux hormones de croissance. Si à cela on ajoute son style de jeu incisif et que souvent la seule manière de l’arrêter est de donner des coups, le risque est multiplié. Cela explique donc plus facilement cette certaine fragilité. Cependant, la chose qu’on pourrait lui conseiller pour éviter les coups lorsqu’il est fatigué est de parfois repiquer vers le centre du terrain. Cela lui permet de se protéger et de ne pas abuser de ce type d’action.
D'un autre côté, sa formation musculaire, avec une grande quantité de fibres rapides, exige que sa récupération soit parfaite et qu’il obtienne parfois du repos, puisque sa 'fatigue' est beaucoup plus grande que le reste des joueurs. S'il ne le fait pas, il est très probable que le joueur ait les problèmes musculaires (ruptures fibrillaires, contractures …).
Que peut-on lui reprocher ?
Quels sont les défauts que l’ont peut attribuer au ‘petit’ crack ? Malgré sa vitesse et sa technique, on peut penser qu’il n’utilise pas tout le potentiel qu’il a.
Lorsque Messi reçoit une balle, sa première intention est toujours de déborder le(s) défenseur(s) qui le marque(nt). Il tend ainsi de plus en plus vers le centre en réduisant considérablement les espaces et en accumulant les joueurs, là où il est donc plus difficile de créer une action dangereuse. Cela ne veut pas dire qu’il ne profite pas du débordement mais qu’il le fasse plus régulièrement. On peut citer par exemple les matchs contre le Depor où les défenseurs de La Coruña ont su lire son jeu à chaque fois qu’il allait faire quelque chose, bien que contre l’Espanyol, la seule fois qu’il ait essayé d’aller par l’extérieur, cela a créé une occasion qui s’est terminée par un but. Tout cela pour dire qu’on ne peut pas mettre le but du siècle à chaque action.
Si Leo varie légèrement sa façon de jouer, cela peut lui bénéficier autant à lui-même qu’à l’équipe. Au lieu de toujours se faire faucher en allant vers le centre, il pourrait chercher à se démarquer par la bande, frapper rapidement, bouger davantage sans ballon, … On peut ainsi le comparer d’une certaine manière à Cristiano Ronaldo qui, après avoir laissé quelque peu sur le côté son individualisme, joue un peu plus pour l’équipe.
Le futur lui appartient
Beaucoup diront que Leo Messi méritait le Ballon d’Or 2007. Pourtant, il n’y a aucun doute que cette année, c’était bien Kaka, meilleur buteur de la Champion’s remportée par Milan tout comme la Supercoupe, qui le méritait. Mais il est certain qu’il le gagnera bientôt. Cette fois-ci, on peut comparer Messi à Cesc, à savoir qu’on ne sait pas où sa marge de progression s’arrêtera. Le plus important est qu’il maintienne dans son jeu toutes les caractéristiques que nous avons énumérées et qu’il continue à travailler. Le jeu de Messi est différent parce qu’on dirait qu’il est toujours dans la cour du collège en prenant le ballon aux autres et en les affrontant les uns après les autres, en mettant de côté les systèmes et les ordres tactiques pour se glisser une fois de plus entre les jambes de ses adversaires.
Crédits photos : messiadictos.com
samedi 5 décembre 2009
Coupe du Monde 2010 : Tirage au Sort
La France est vernie
Raymond Domenech et ses Bleus peuvent souffler. Le sort a offert ce vendredi, au Cap, lors du tirage de la phase finale de la prochaine Coupe du monde, en guise de tête de série dans le groupe de la France, l'Afrique du Sud, pays organisateur. Le Mexique et l'Uruguay complètent ce Groupe A. Un tirage plus que clément !
Un groupe plus que clément pour les joueurs de Domenech. (Reuters)
AFRIQUE DU SUD (Cassement Fifa: 86e)
Match n°3: Le 22 juin (16h00), à Bloemfontein
Bilan - Général: 3 matches, 2 victoires, 1 nul - En Coupe du monde: 1 match, 1 victoire
A domicile, l'Afrique du Sud sera très attendue. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour l'équipe de France. Malgré tout, hériter des Bafana Bafana en tête de série est a priori le meilleur tirage pour les Bleus, qui étaient eux dans le chapeau 4 et auraient donc très bien pu affronter des gros bras, tels que l'Espagne ou le Brésil. La performance des Sud-Africains lors de la dernière Coupe des confédérations ne risque pas non plus d'inquiéter outre-mesure les hommes de Raymond Domenech. D'autant que face à eux, les Tricolores n'ont jamais perdu. Leur bilan: trois matches, deux victoires et un nul, dont un mémorable succès en ouverture de la Coupe du monde 1998 en France (3-0).
MEXIQUE (Cassement Fifa: 15e)
Match n°2: Le 17 juin (13h30), à Polokwane
Bilan - Général: 6 matches, 5 victoires, 1 nul - En Coupe du monde: 3 matches, 2 victoires, 1 nul
Dans le chapeau 2, le Mexique était l'équipe à éviter avec les Etats-Unis. Mais au regard de ce groupe A, la France n'a pas vraiment à plaindre. Deuxièmes adversaires des Bleus lors de cette Coupe du monde, les Aztèques n'ont pas un bilan très flatteur contre les Tricolores puisqu'en six confrontations directes, ils ne se sont jamais imposés. Les Français l'ont en effet emporté à cinq reprises et ont concédé un seul nul, lors du Mondial 1966 (1-1). C'était il y a longtemps. Depuis, les Français ont acquis une toute autre expérience au plus haut niveau, un atout qui doit jouer en leur faveur. D'autant qu'"El Tri" n'a terminé que deuxième des éliminatoires dans la zone Concacaf derrière les Américains. Cela reste donc à la portée des joueurs de Raymond Domenech.
URUGUAY (classement Fifa: 19e)
Match n°1: Le 11 juin (20h30), au Cap
Bilan - Général: 5 matches, 1 victoire, 2 nuls, 2 défaites - En Coupe du monde: 2 matches, 1 nul, 1 défaite
L'équipe de France ouvrira sa Coupe du monde sur le sol africain face à l'Uruguay. Une nation qui n'a jamais vraiment réussi aux Bleus dans l'histoire puisqu'à chaque fois qu'elle a été dans le groupe des Tricolores, ces derniers ne sont pas passés. En 1966, la Celeste s'était imposée (2-1) dans une poule, où la France avait terminé dernière. Et en 2002, les Français, alors entraînés par Roger Lemerre, n'étaient pas parvenus à forcer le verrou uruguayen (0-0) et n'avaient pas réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale. Malgré tout, Raymond Domenech et sa bande ont les moyens de vaincre ce signe indien face à une équipe qu'elle a retrouvée, sans la battre, au Stade de France en 2008 (0-0) et qui a dû, elle aussi, en passer par les barrages pour valider son billet pour l'Afrique du Sud.
Les Bleus soulagés, mais prudents
Ils craignaient une grosse équipe du chapeau 1 ou une forte sélection africaine ou sud-américaine, c'est finalement un tirage clément auquel ont eu droit les Bleus vendredi au Cap avec l'Afrique du Sud, l'Uruguay et le Mexique. Un tirage commenté cependant avec prudence du côté français, à l'image d'un Raymond Domenech qui, sans doute échaudé par l'expérience des éliminatoires, n'a pas souhaité trop se mouiller. Ce que d'autres ont fait à sa place...
Domenech ne crie pas victoire (Reuters).
Avant d'entrer dans le Convention Center du Cap, où se déroule ce vendredi le tirage au sort de la Coupe du monde, Raymond Domenech la joue comme à son habitude assez détaché, confiant, à propos de ses éventuelles craintes: "Ce qui importe, c'est de vite savoir, après l'adversaire, peu importe, on prendra ceux qui arriveront. Lors de la dernière Coupe du monde, il a fallu battre l'Espagne, le Brésil, le Portugal, on retrouvera ces équipes à un moment, préparons-nous, plutôt que de se dire qu'on n'est pas têtes de série, et tant pis pour les autres !"
Quelques heures plus tard, l'humeur n'a pas vraiment changé, et même si on le devine soulagé d'éviter les sept gros situés dans le chapeau 1, le sélectionneur ne cherche pas à en rajouter, confiant au micro d'Eurosport: "Soulagé ? Non. Quand on regarde tous les groupes, c'est assez équilibré, il n'y a pas vraiment de groupe de la mort. On tombe sur le pays qui reçoit, ce n'est jamais facile. L'Afrique du Sud, ce n'est pas une tête de série normale car c'est en organisant la Coupe du monde qu'elle a gagné ce droit, mais on connaît l'impact de recevoir, ce que ça peut décupler comme forces, ce ne sera pas facile de jouer à l'extérieur car on jouera ce match à l'extérieur. L'Uruguay et le Mexique, on connaît, on a des souvenirs avec eux."
Un peu plus tard, sur le site de la Fédération française de football, le discours ne varie pas, Raymond Domenech faisant juste part en plus de sa "grande fierté" de "jouer contre l'Afrique du Sud, le premier pays africain qui accueillera une Coupe du Monde sur son continent." La symbolique de ce match à Bloemfontein n'échappe pas non plus à la Secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade, qui confie également sur le site de la FFF: "Ce France-Afrique du Sud est un double symbole très fort. Cela ne pouvait être mieux du point de vue de l'affiche culturelle, politique, sportive. Je suis très heureuse de voir cette affiche là. Pour les Français, ça va être une vraie fête. La France va rencontrer le pays hôte, c'est une formidable nouvelle, l'occasion pour l'équipe de France de rappeler tout ce qu'elle a dans le ventre."
Boumsong: "On n'y va pas juste pour passer le premier tour"
Reste que si elle a bien négocié ses deux premiers matches face à l'Uruguay et le Mexique, l'équipe de France sera peut-être délivrée d'une certaine pression au moment de jouer ce troisième match de poule, Raymond Domenech se réjouissant au passage d'attaquer dès le premier jour de la compétition, le 11 juin, face à l'Uruguay au Cap: "C'est bien. Comme cela, on n'attend pas, on ne se pose pas de questions, on rentre vite dans l'épreuve." Le tout face à un adversaire réputé coriace qui, par le passé, a toujours réussi face à la France en phase finale de Coupe du monde (les Bleus n'ont jamais passé le premier tour lorsqu'ils ont croisé la route des Sud-Américains), la dernière fois en 2002 en Corée du Sud (nul 0-0, avec l'expulsion rapide de Thierry henry). Un souvenir encore bien vivace côté uruguayen, notamment chez le Monégasque Diego Perez, pas forcément mécontent de retrouver les Bleus: "C'est la France ? C'est bien. On les connaît. On a déjà joué contre eux en 2002. Ce sera très intéressant", commente-t-il sur le site de la FFF.
Si Raymond Domenech est dans son rôle de sélectionneur lorsqu'il joue la carte de la prudence, ses joueurs se sont davantage mouillés au moment d'analyser un tirage jugé globalement clément: "C'est un groupe à notre portée, il y a des poules plus relevées, a ainsi attaqué Sidney Govou sur RTL. On peut être heureux, j'espère qu'on le sera toujours après ces matches-là. L'Afrique du Sud n'était pas la tête de série la plus redoutable, mais elle sera chez elle avec une grosse ambiance. L'Uruguay, c'est une équipe sud-américaine, jamais facile à jouer, physique, qui met le pied, avec du vice. Le Mexique est pour moi le plus costaud, ils sont un ton au-dessus." Son coéquipier lyonnais Jean-Alain Boumsong, toujours sur RTL, tient de son côté un discours bien plus ambitieux: "Ce n'est pas le groupe de la mort, mais ce ne sera pas facile non plus. L'Afrique du Sud joue à domicile, on sait l'enthousiasme que ça peut apporter à une sélection. L'Uruguay et le Mexique sont toujours des équipes difficiles à jouer, mais c'est vrai, la France est favorite. Maintenant, ce n'est pas la première place qu'il faut décrocher, mais la Coupe du monde, on n'y va pas juste pour passer le premier tour. On sait que ce ne sera pas facile, mais c'est l'objectif de la France qui est une grande nation du foot."
Les politiques ont leur avis...
En clair, l'heure n'est pas venue pour le défenseur de l'OL d'évaluer les chances des Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale, mais bien de viser plus haut. Trop osé ? Eric Abidal, ancien Lyonnais aujourd'hui à Barcelone, se montre bien plus timoré au moment d'évoquer ce premier tour: "Il faut faire attention car lors des éliminatoires, on nous voyait loin devant tout le monde, à l'arrivée, on est passés par les barrages. Je crois en les qualités de notre sélection, l'objectif sera de gagner, mais avant, il y a un parcours pas évident." Une prudence de sioux partagée par certains, et notamment dans le monde politique, qui, comme après la polémique née de la main de Thierry Henry, y est allé de son analyse, avec notamment François Hollande, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste et amateur de ballon rond: "Ce n'est pas aussi facile qu'on le dit, il faut essayer de rester lucide, on oublie que le Mexique est 15e au classement Fifa et l'Uruguay 19e, ce ne sera pas si simple. L'Afrique du Sud est le pays organisateur, on n'est pas tombés dans le pire groupe, mais pas dans le meilleur."
De l'autre côté de l'échiquier politique, l'analyse est bien plus tranchée, notamment chez Eric Besson, l'actuel ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale (et ancien proche de François Hollande...), qui n'hésite pas à crier victoire: "C'est un immense soulagement, c'est un très bon groupe, on va évidemment entendre qu'il n'y a pas de petites équipes, mais en réalité, c'est un des meilleurs tirages qu'on pouvait espérer. On a de la chance, la baraka, tous derrière l'équipe de France ! Tous derrière Raymond Domenech ! Le meilleur est peut-être à venir." Le sélectionneur s'est en tout cas découvert un nouveau supporter...
Quel guêpier pour le Brésil !
Les quintuples champions du monde brésiliens ont hérité vendredi, au Cap, d'un groupe de la mort, ou du plaisir, c'est selon, avec à leurs côtés le Portugal, la Côte d'Ivoire et la Corée du Nord. L'Espagne, championne d'Europe, et l'Italie, tenante du titre, ont bénéficié d'un sort beaucoup plus clément.
Le Brésil de Dunga n'aura pas la partie facile en Afrique du Sud. (Reuters)
Si la France de Domenech a pu compter, à l'occasion de ce tirage au sort, de ce qui ressemble fort à un énorme coup de pouce du destin, les autres grands noms du football mondial n'ont pas tous eu droit à cette clémence. A commencer par le roi Brésil et ses cinq étoiles de champion du monde qui, malgré son statut de tête de série, doit se dire qu'il lui faudra être à son meilleur niveau dès l'entame de la compétition pour s'extraire d'un Groupe G, qui déjà mérite le surnom traditionnel de "groupe de la mort".
Loin, très loin de la poule tranquille de l'édition 2006 lorsque les Auriverde avaient dominé sans sourciller l'Australie, la Croatie et le Japon, les hommes de Dunga auront a priori la partie beaucoup moins facile. Et pour cause ! La seule présence du Portugal, demi-finaliste de cette dernière édition en Allemagne, et non tête de série à l'heure de ce tirage, au même titre que la France, en tant que barragiste, suffit à créer l'évènement entre ces deux nations liées autant par l'histoire et la langue que par le jeu. Dunga ne s'y trompe pas d'ailleurs lorsqu'il annonce: "Contre le Portugal, avec le style de jeu qu'ils ont et leurs joueurs, ce sera Brésil contre Brésil. Il va être intéressant de voir la rivalité entre Kaka et (Cristiano) Ronaldo. " Un Portugal qui revient de trop loin pour ne pas croire en ses chances, à l'image de Carlos Queiroz, son sélectionneur: "Il faut reconnaître que le Brésil est favori en raison de son histoire et de son palmarès en Coupe du monde. Mais ce sera en 2010, ce sera une nouvelle histoire." Bien sûr la Corée du Nord, aux allures de point d'interrogation, n'est pas de nature à alarmer Brésiliens comme Portugais, mais la Côte d'Ivoire de Didier Drogba, elle, a les arguments pour se mêler aux débats.
Le Guen: "J'espère la qualification, on a envie de se bagarrer"
Quatre ans après son élimination dès le premier tour d'une dernière édition, qui marquait ses débuts dans la compétition, où elle avait déjà dû côtoyer l'Argentine, les Pays-Bas et la Serbie-Monténégro, la Côte d'Ivoire se retrouve confrontée à une opposition de choix. "C'est le tirage sûrement le plus difficile, a commenté sur Eurosport le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Vahid Halilhodzic. Ce sont les favoris (Brésil et Portugal), mais on va essayer de créer la surprise parce dans le football, rien n'est jamais gagné d'avance..."
Si elle est moins évidente, la position de l'Allemagne, dans le Groupe D, peut apparaître menacée face à l'Australie, la Serbie et le Ghana. "Nous avons un groupe intéressant. Nous avons joué l'Australie il n'y a pas longtemps en Coupe des confédérations (victoire 4-3 en 2005, ndlr). Ce sera un match important pour nous, le premier. Il va falloir le gagner", met en garde le sélectionneur, Joachim Loew.
A la différence des Brésiliens, et à un degré moindre des Allemands, les autres favoris ont hérité d'un tirage au sort beaucoup plus clément. Ainsi, l'Espagne, championne d'Europe en titre, que beaucoup affuble déjà d'un costume d'épouvantail, et l'Italie, tenante du titre, peuvent voir venir. Même si on les dit vieillissants et plus au niveau de 2006, les hommes de Marcello Lippi, du haut de leur dix-sept participations, n'ont pas à trembler dans le Groupe F devant la Nouvelle-Zélande, étiquetée sans doute à raison plus faible formation de ce Mondial, le Paraguay et la Slovaquie, seule nation novice dans le tournoi. "Plus vous vous concentrez sur les équipes faciles plus elles deviennent difficiles, note toutefois Lippi en vieux briscard. Nous devons nous préparer et étudier ces équipes et leurs caractéristiques."
L'Espagne de Torres, forte de ses dix victoires en dix matches de qualification, si elle aura l'opportunité dans le Groupe H de faire vibrer la fibre hispanophone aux côtés du tout petit Honduras, dont il s'agira de la deuxième phase finale de son histoire après son unique apparition dans le tournoi final en Espagne en 1982, de la Suisse et du Chili, tout de même dauphin du Brésil dans la poule AmSud des éliminatoires.
Même constat pour les Pays-Bas, autres invaincus des éliminatoires, qui, dans le Groupe E côtoient le Danemark, le Japon et le Cameroun de Paul Le Guen. "On aurait pu avoir un tirage plus difficile, on a notamment évité le Portugal et la France, notait au micro d'Europe 1 un ex-entraîneur du PSG presque soulagé. Les Pays-Bas sont incontestablement favoris, les trois autres seront à la lutte. Il faut voir comment les équipes vont se présenter en fin de saison, sur une compétition ramassée. J'espère la qualification, on a envie de se bagarrer".
Les bookmakers placent l'Angleterre favorite
L'heure était sans doute aussi au soulagement du côté de l'Argentine. Suspendu et déclaré "persona non grata" au Cap, le sélectionneur de l'Albiceleste, Diego Maradona, resté au pays, aura sans doute apprécié de voir son équipe enfin épargnée après deux éditions marquées par sa présence dans le groupe le plus relevé de la compétition. Dans le Groupe B, le Nigéria, face auquel Maradona avait disputé son dernier match en sélection lors du Mondial 1994, la Corée du Sud, quart de finaliste en 2002, et la Grèce, championne d'Europe en 2004, sont des adversaires tout à fait dans les cordes du Ballon d'or, Leo Messi, et de ses partenaires, s'ils évoluent enfin à leur véritable niveau. Otto Rehhagel semble d'ailleurs se rendre déjà à l'évidence: "L'Argentine est à l'évidence favorite de ce groupe. Tout ce que je peux faire c'est m'assurer que les joueurs seront à 100% au moment où la Coupe du monde commencera."
Enfin, l'Angleterre de Fabio Capello, de retour dans le concert mondial après son éclipse de 2006, à peine le tirage achevé, s'est hissée au rang de favorite, au même titre que le Brésil et l'Espagne, auprès des bookmakers. Dans le Groupe C, Gerrard et les Boys ont en effet la faveur des pronostics face aux Etats-Unis, l'Algérie et la Slovénie, même si Maître Capello tempère l'engouement. "Je pense que c'est l'un des groupes les plus équilibrés. L'Algérie a battu l'Egypte, ils sont donc dangereux. Je me souviens qu'il y a déjà eu des groupes qui paraissaient faciles et qui sont devenus compliqués."
Voic les commentaires après le tirage au sort :
• CM 2010-Papin: "Ce ne sera pas facile"
Interrogé sur le tirage au sort de la Coupe du monde, Jean-Pierre Papin, ancien capitaine et buteur de l'équipe de France, a déclaré vendredi: "Au début, je pensais que c’était le meilleur tirage possible. Mais en y réfléchissant, ce ne sera pas facile. Jouer contre le pays organisateur n’est jamais une partie de plaisir. Le Mexique est expérimenté et l’Uruguay ne nous réussit pas, généralement. On peut craindre toutes les équipes, mais je n’ai pas peur pour nos Bleus. On peut battre tout le monde. On doit se servir de la double confrontation contre l’Irlande pour s’améliorer. On a aussi un problème de taille: notre dernier match des poules sera face à l’Afrique du Sud."
• 04/12/2009 - 23:07
CM 2010-Bastos: "Les qualités pour se qualifier"
Interrogé sur le tirage au sort de la Coupe du monde qui met le Brésil dans le même groupe que le Portugal, la Côte d'Ivoire et la Corée du Nord, le Lyonnais Michel Bastos a commenté: "On aurait aimé un groupe plus léger, mais pour la suite, c'est bien pour la confiance de rencontrer de grandes équipes comme le Portugal et la Côte d'Ivoire. C'est un des groupes les plus difficiles, mais nous avons les atouts pour nous qualifier. Si le Brésil arrive à exprimer ses qualités, il ne peut pas être mis en danger. Et on a l'habitude de jouer des coupes du monde pour passer ce premier tour".
• 04/12/2009 - 21:41
CM 2010: L'Espagne favorite des bookmakers
L'Espagne est citée en tête des pronostics, vendredi après le tirage au sort de la Coupe du monde effectués au Cap. Ainsi, les bookmakers de William Hill donnent une cote de 4 contre 1 aux hommes de Vicente Del Bosque. Suivent ensuite l'Angleterre (5/1), le Brésil (11/2), l'Argentine (9/1), l'Italie et la France (11/1), l'Allemagne (12/1) et les Pays-Bas (14/1).
• 04/12/2009 - 20:51
CM 2010-Issa: "La France tête de série dans les esprits"
L’ancien défenseur international de l’Afrique du Sud, Pierre Issa, s’est exprimé au micro de RTL, concernant le tirage au sort de la Coupe du monde 2010 qui verra l’Afrique du Sud affronter l'Uruguay et la France dans le groupe A: "C’est un drôle de souvenir et un bon tirage pour la France et l’Afrique du Sud. Sur un match tout est possible pour les Bafana. Dans ce groupe, la France reste la tête de série dans l’esprit, puis l’Afrique du sud arrive après, car c’est le pays qui organise l’évènement. C’est un bon tirage même si le Mexique et l’Uruguay sont deux bonnes équipes à respecter. Concernant la valeur de L’Afrique du Sud, le retour de McCarthy sur le flanc de l’attaque va apporter beaucoup. L’équipe a été surprenante pendant la coupe des confédérations, et je pense qu’il y aura de bonnes surprises si on continue sur cette voie."
• 04/12/2009 - 20:46
CM 2010-Alain Bernard: "Qu'importe le groupe..."
Simple spectateur des Championnats de France de natation en petit bassin, qui se disputent ce week-end, à Chartres, Alain Bernard, le champion olympique du 100 m, est un fervent supporter de l'équipe de France de football, dont le sort durant la prochaine Coupe du monde en Afrique du Sud le tient en haleine. "Si on veut être les meilleurs, qu’importe le groupe, s'enthousiasme-t-il au micro d'Eurosport. Le contrat est simple, il faut être parmi les deux qualifiée et après en phase finale, tout est possible… Cette équipe de France possède un fort potentiel, elle a juste besoin de quelques réglages…"
• 04/12/2009 - 20:40
CM 2010-Cissokho: "Un groupe abordable"
C'est un Aly Cissokho plutôt satisfait qui a commenté ce vendredi au micro de RTL le tirage au sort de la Coupe du monde pour l'équipe de France: "C'est clair que c'est un groupe abordable, mais en Coupe du monde, toutes les équipes, même modestes, sont capables de hisser leur niveau de jeu. Si l'équipe de France évolue à son meilleur niveau, il n'y aura pas de problème pour la qualification". Questionné sur ses chances d'aller en Afrique du Sud, le Lyonnais a ajouté: "A mon poste à gauche, il y a deux joueurs qui ont beaucoup de sélections (Evra et Abidal, ndlr), je suis un jeune qui veut travailler et se montrer, j'espère avoir ma chance, mais si je n'y suis pas, je les encouragerai".
• 04/12/2009 - 20:30
CM 2010-Boumsong: "La France est favorite"
Interrogé sur RTL, Jean-Alain Boumsong, défenseur de Lyon et de l'équipe de France, a commenté ainsi le tirage au sort: "Ce n'est pas le groupe de la mort, mais ce ne sera pas facile non plus. L'Afrique du Sud joue à domicile, on sait l'enthousiasme que ça peut apporter à une sélection. L'Uruguay et le Mexique sont toujours des équipes difficiles à jouer, mais c'est vrai, la France est favorite. Maintenant, ce n'est pas la première place qu'il faut décrocher, mais la Coupe du monde, on n'y va pas juste pour passer le premier tour. On sait que ce ne sera pas facile, mais c'est l'objectif de la France qui est une grande nation du foot."
• 04/12/2009 - 20:22
CM 2010-Perez: "La France ? C'est bien"
La France a toujours réussi à l'Uruguay en Coupe du monde et visiblement ne fait pas peur aux Sud-Américains. Sur le site de la FFF, le Monégasque Diego Perez commente ainsi: "C'est la France ? C'est bien. On les connaît. On a déjà joué contre eux en 2002. On verra comment cela se passe. Ce sera très intéressant. Mais au Mondial, tous les matches sont difficiles. Quant à l'Afrique du sud, c'est le pays organisateur. Cela va être dur. Enfin, le Mexique, nous, en Uruguay, on connaît bien...". Quant au président de sa Fédération, Sebastian Bauza, il ajoute: "Avec l'Afrique du Sud, le Mexique et la France, ce n'est pas un groupe facile. En général, le premier tour est très relevé. L'Afrique du Sud est le pays organisateur, la France, pas besoin de la présenter et le Mexique a eu du mal à se qualifier, mais c'est un poids lourd."
• 04/12/2009 - 20:21
CM 2010-Yade: "Une forte charge émotionnelle"
La secrétaire d’Etat aux sports, Rama Yade, pense que l’équipe de France doit se montrer prudente vu le tirage au sort qui lui est proposé pour la prochaine Coupe du Monde (Afrique du Sud, Mexique, Uruguay), et se méfie tout particulièrement du pays organisateur : "Je ne crois pas qu’il y ait de tirage favorable ou défavorable, a déclaré Rama Yade sur RMC. Ce qui est sûr, c’est que c’est un tirage à forte charge émotionnelle, une aventure à la fois humaine et sportive. C’est un bonheur de jouer contre les Bafana Bafana chez eux. On n’a jamais perdu contre les Sud-Africains, ni contre les Mexicains, mais les équipes se jugent le jour du match, donc il vaut mieux être prudent. L’Afrique du Sud, c’est le pays de l’Apartheid, le pays de Mandela, elle peut se transcender pour cet évènement. C’est un match qui dépasse le simple cadre du sport."
• 04/12/2009 - 20:13
CM 2010-Domenech: "Pas vraiment de groupe de la mort"
Interrogé sur Eurosport, Raymond Domenech a commenté ainsi le tirage au sort de la Coupe du monde 2010: "Soulagé ? Non, quand on regarde tous les groupes, c'est assez équilibré, il n'y a pas vraiment de groupe de la mort. On tombe sur le pays qui reçoit, ce n'est jamais facile. L'Afrique du Sud, ce n'est pas une tête de série normale car c'est en organisant la Coupe du monde qu'elle a gagné ce droit, mais on connaît l'impact de recevoir, ce que ça peut décupler comme forces, ce ne sera pas facile de jouer à l'extérieur car on jouera ce match à l'extérieur. L'Uruguay et le Mexique, on connaît, on a des souvenirs avec eux." Au micro d'Europe 1, le sélectionneur a précisé sa pensée, notamment sur l'Afrique du Sud: "Ça n'est jamais facile. En plus ce sera le 3e matche, il y aura sûrement une qualification en jeu. Après c'est super de rencontrer le pays organisateur de la première Coupe du monde en Afrique, avec toute la ferveur que ça peut engendrer".
• 04/12/2009 - 20:11
CM 2010-Hollande: "Pas si simple"
Voici la réaction de François Hollande, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, sur RTL, après le tirage au sort d ela Coupe du monde: "Ce n'est pas aussi facile qu'on le dit, il faut essayer de rester lucide, on oublie que le Mexique est 15e au classement Fifa et l'Uruguay 19e, ce ne sera pas si simple. L'Afrique du Sud est le pays organisateur, on n'est pas tombés dans le pire groupe, mais pas dans le meilleur."
• 04/12/2009 - 20:08
CM 2010-Giresse: "Ça ne servait à rien de s'alarmer"
Deux fois demi-finaliste de la Coupe du monde avec les Bleus (1982, 1986), Alain Giresse a livré son sentiment sur le groupe de la France. "Comme quoi, ça ne servait à rien de s’alarmer du fait que l’on ne soit pas tête de série. Quand on voit le groupe des Bleus, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un tirage aussi facile. Il faudra quand même le traduire sur le terrain et il faudra surtout une autre équipe de France, pas celle qui a joué contre l’Irlande la dernière fois", a déclaré le sélectionneur du Gabon sur Eurosport.
• 04/12/2009 - 20:04
CM 2010-Halilhodzic: "Le tirage le plus difficile"
Quatre ans après son élimination dès le premier tour d'une édition en Allemagne, où elle avait déjà dû côtoyer l'Argentine, les Pays-Bas et la Serbie-Monténégro, la Côte d'Ivoire se retrouve dans un groupe de la mort, ou du plaisir, c'est selon, pour disputer la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Didier Drogba et ses Eléphants affronteront ainsi le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord. "C'est le tirage sûrement le plus difficile, a commenté sur Eurosport le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Vahid Halilhodzic. Ce sont les favoris (Brésil et Portugal), mais on va essayer de créer la surprise parce dans le football, rien n'est jamais gagné d'avance..."
• 04/12/2009 - 20:03
CM 2010-Besson: "On a la baraka"
Interrogé sur RTL sur le tirage au sort de la Coupe du monde, Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, a commenté: "C'est un immense soulagement, c'est un très bon groupe, on va évidemment entendre qu'il n'y a pas de petites équipes, mais en réalité, c'est un des meilleurs tirages qu'on pouvait espérer. On a de la chance, la baraka, tous derrière l'équipe de France, tous derrière Raymond Domenech, le meilleur est peut-être à venir".
• 04/12/2009 - 20:00
CM 2010-Algérie-Saifi: "On ne peut pas espérer mieux"
CM 2010-Algérie-Saifi: "On ne peut pas espérer mieux"
Interrogé par RMC, l'attaquant algérien Rafik Saifi s'est montré très heureux du plateau proposé à sa sélection dans le groupe C de la prochaine Coupe du monde (Angleterre, Etats-Unis, Algérie, Slovénie): "On ne peut pas espérer mieux ! On voit qu’il y a des groupes beaucoup plus durs que le notre. On partira à 50-50 avec toutes les équipes. Il y a de la place pour passer. L’important, c’est de bien négocier le premier match (face à la Slovénie)."
• 04/12/2009 - 19:55
CM 2010-Algérie-Mansouri: "On est confiant"
Le capitaine de l’Algérie, Yazid Mansouri, a réagi sur Infosport au tirage au sort de la Coupe du monde 2010 qui a placé les Fennecs dans le groupe C: "On va tout faire pour passer. A part l’Angleterre qui est au dessus du lot, avec les Etats-Unis et la Slovénie, on a notre mot à dire. On a prouvé sur le terrain qu’on avait notre place, on est confiant et on va essayer de faire bonne figure. Et puis ce sera peut être un avantage de jouer contre des équipes qui ne nous connaissent pas."
• 04/12/2009 - 19:54
CM 2010-Abidal: "Un parcours pas évident"
Interrogé sur RTL, Eric Abidal, latéral gauche de l'équipe de France, a commenté le tirage au sort de la Coupe du monde 2010: "Il faut faire attention car lors des éliminatoires, on nous voyait loin devant tout le monde, à l'arrivée, on est passés par les barrages. Je crois en les qualités de notre sélection, l'objectif sera de gagner, mais avant, il y a un parcours pas évident."
• 04/12/2009 - 19:54
CM 2010-Le Guen: "C'est ouvert" pour le Cameroun
Grand absent du Mondial 2006, le Cameroun a hérité d'un groupe au niveau homogène pour son retour en Coupe du monde. En plus des Pays-Bas, les Lions indomptables retrouveront le Japon et le Danemark cet été en Afrique du Sud. Un tirage au sort qui ne semble pas inquiéter outre mesure Paul Le Guen, le sélectionneur camerounais. "Les Pays-Bas sont devant, c'est sûr, mais ensuite, entre nous, le Japon et... (il hésite) le Danemark, je pense que c'est ouvert. Il faudra simplement se pencher sur le Japon qu'on connaît un petit peu moins", a-t-il confessé ce vendredi soir au micro d'Eurosport. Sur Europe 1, l'ancien entraîneur parisien a précisé sa pensée: "On aurait pu avoir un tirage plus difficile, on a notamment évité le Portugal et la France. Les Pays-Bas sont incontestablement favoris, les trois autres seront à la lutte. Il faut voir comment les équipes vont se présenter en fin de saison, sur une compétition ramassée. J'espère la qualification, on a envie de se bagarrer".
• 04/12/2009 - 19:47
CM 2010-Gervinho: "Envie de voir ce qu'on vaut"
La Côte d'Ivoire affrontera le Brésil, la Corée du Nord et le Portugal dans le groupe G de la prochaine Coupe du monde. Comme en 2006 (Argentine, Serbie, Pays-Bas), les Eléphants tombent dans un groupe très relevé. Mais l'attaquant Lillois Gervinho est confiant et pressé d'en découdre. "On n’a jamais de chance, a réagi l'attaquant Ivoirien au micro de RMC, on tombe à chaque fois dans la poule la plus la plus difficile. Tout le monde a hâte de jouer contre le Brésil. On prendra du plaisir. On des chances de se qualifier si on fait un bon résultat lors du premier match, contre le Brésil. On a envie de voir ce qu’on vaut contre ces équipes-là."
• 04/12/2009 - 19:41
CM 2010-Govou: "Un groupe à notre portée"
Interrogé sur RTL, Sidney Govou a commenté ainsi le tirage au sort de la Coupe du monde pour la France: "C'est un groupe à notre portée, il y a des poules plus relevées. On peut être heureux, j'espère qu'on le sera toujours après ces matches-là. On peut être favoris au départ, maintenant il faudra répondre présent. L'Afrique du Sud n'était pas la tête de série la plus redoutable, mais elle sera chez elle avec une grosse ambiance, je serai fier de participer à ce match. L'Uruguay, c'est une équipe sud-américaine, jamais facile à jouer, physique, qui met le pied, avec du vice. Le Mexique est pour moi le plus costaud, ils sont un ton au-dessus. Vu mes origines (du Bénin, ndlr), c'est magnifique de vivre une Coupe du monde en Afrique du Sud."
• 04/12/2009 - 19:32
CM 2010: Le calendrier des Bleus
Placée dans le groupe A de la prochaine Coupe du monde, l'équipe de France disputera sa première rencontre face à l'Uruguay le 11 juin à 20h30 au Cap. Puis les Bleus retrouveront le Mexique à Polokwane, le 17 juin à 13h30. Ils termineront le premier tour face à l'Afrique du Sud, le pays organisateur, à Bloemfontein, le 22 juin à 16h.
• 04/12/2009 - 19:31
CM 2010: La France croiserait en 8e avec le groupe B
Placée dans le groupe A, la France, si elle se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, affrontera une équipe du groupe B, composée de l'Argentine, de la Grèce, de la Corée du Sud et du Nigéria.
• 04/12/2009 - 19:28
CM 2010: Le Brésil hérite de la Côte d'Ivoire et du Portugal
Incontournable quant il s'agit de jouer la Coupe du monde, le Brésil n'aura pas le loisir de se ménager lors de la phase de poules du Mondial 2010, l'été prochain en Afrique du Sud. Après une entrée en lice relativement abordable contre la Corée du Nord, les Auriverde se frotteront à la Côte d'Ivoire et au Portugal dans un groupe G qui compte parmi les plus redoutables.
• 04/12/2009 - 19:27
CM 2010: L'Espagne avec la Suisse, le Honduras et le Chili
Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2010, effectué ce vendredi au Cap, a désigné la Suisse, le Honduras et le Chili comme adversaires de l'Espagne dans le groupe H, soit un tirage au sort a priori largement à la portée des champions d'Europe.
• 04/12/2009 - 19:23
CM 2010: Les Pays-Bas avec Danemark, Japon et Cameroun
Le groupe E du prochain Mondial est constitué des Pays-Bas, du Danemark, du Japon et du Cameroun. Les matches se disputeront entre le 14 et le 24 juin 2010.
• 04/12/2009 - 19:23
CM 2010: L'Allemagne avec l'Australie, la Serbie et le Ghana
Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2010, effectué ce vendredi au Cap, a désigné l'Australie, la Serbie et le Ghana comme adversaire de l'Allemagne dans le groupe D. Les hommes de Joachim Löw débuteront contre les Australiens et termineront contre le Ghana.
• 04/12/2009 - 19:22
CM 2010: L'Algérie avec l'Angleterre et les Etats-Unis
Le sort n'a pas forcément été clément avec l'Algérie, ce vendredi au Cap. Outre la Slovénie, qui sera le premier adversaire des Fennecs lors du Mondial 2010, les Ziani et consorts se mesureront en juin prochain à l'Angleterre et aux Etats-Unis.
• 04/12/2009 - 19:22
CM 2010: L'Argentine avec la Grèce et le Nigeria
L'Argentine a hérité du Nigeria, de la Corée du Sud et de la Grèce, vendredi, lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2010 effectué au Cap. Une poule B relativement équilibrée qui verra lors de la première journée l'Argentine affronter le Nigeria et la Grèce se frotter à la Corée du Sud.
• 04/12/2009 - 19:21
CM 2010: La France avec l'Afrique du Sud, l'Uruguay et le Mexique
L'équipe de France a été épargnée, ce vendredi au Cap, lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2010. Les Bleus sont tombés dans le groupe A en compagnie de l'Afrique du Sud, pays hôte, de l'Uruguay et du Mexique, a priori la poule la plus abordable. Les hommes de Raymond Domenech affronteront la Celeste pour leur premier match dans la compétition.
• 04/12/2009 - 19:19
CM 2010: L'Italie débutera contre le Paraguay
Les champions du monde en titre italiens, tombés dans le groupe F, débuteront leur compétition en défiant le Paraguay le 14 juin au Cap (19h30). La Squadra Azzurra aura par la suite rendez-vous avec la Nouvelle-Zélande et la Slovaquie.
• 04/12/2009 - 19:08
CM 2010: Afrique du Sud-Mexique en ouverture
Le match d’ouverture de la prochaine Coupe du monde se déroulera le 11 juin 2010 à 15 heures à Johannesburg et opposera le pays organisateur, l’Afrique du Sud, au Mexique, pour le compte du groupe A.
• 04/12/2009 - 18:46
CM 2010: Le tirage débute vraiment à 18h54
Si la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde a bien débuté au Convention Center du Cap à 18h, le tirage proprement dit débute à 18h54 pour s'achever une demi-heure plus tard, la France, de par sa place dans le chapeau 4, étant fixée en toute fin de procédure.
• 04/12/2009 - 18:18
CM 2010: Le tirage au sort en direct
Le tirage au sort de la Coupe du monde 2010, sera effectué ce vendredi soir au Cap. Les trente-deux équipes qualifiées, réparties en quatre chapeaux, vont enfin savoir de quoi leur avenir sera fait en Afrique du Sud, l'été prochain. Parmi elles, la France, tombée dans le pot 4 en raison de son neuvième rang au classement Fifa du mois d'octobre, croise les doigts pour ne pas hériter d'une poule trop compliquée.
• 04/12/2009 - 18:07
CM 2010-Mandela: "Que cet événement laisse une trace"
Nelson Mandela, ancien président de l’Afrique du Sud et symbole en son temps du mouvement anti-apartheid, a délivré un message video à quelques minutes du tirage au sort du Mondial 2010. "Le football en Afrique tient une place particulière, c’est pourquoi il est tellement important que la Coupe du monde soit accueillie pour la première fois sur le continent africain. Nous nous sentons privilégiés et reconnaissants d’avoir reçu cet honneur. Nous devons nous efforcer d’être excellents et que dans le même temps, cet événement laisse une trace durable pour tout le continent. Que cette longue attente vaille vraiment la peine", a notamment déclaré Mandela ce vendredi au Cap.
• 04/12/2009 - 15:47
Découvrez le ballon officiel du Mondial en direct
En préambule du tirage au sort de la Coupe du monde, à partir de 18 heures sur notre site, vous pouvez suivre en ce moment la présentation officielle du ballon de la compétition en direct du Cap en Afrique du Sud.
• 04/12/2009 - 15:25
CM 2010: La police sud-africaine se dit prête
L'Afrique du Sud est prête à faire face à toutes les menaces, y compris celles d'attaques chimiques et nucléaires, pendant la Coupe du monde 2010 de football, a déclaré jeudi le ministre de la police. "Aujourd'hui, à la veille du tirage au sort de la compétition, à 188 jours du coup d'envoi, nous avons la certitude que les forces de sécurité (...) sont prêtes à 100% à assurer la sécurité de l'événement et toutes les activités parallèles", a déclaré Nathi Mthethwa au cours d'une conférence de presse. La sécurité est un des principaux points d'interrogation, qui pèsent sur la tenue du Mondial dans un pays, qui a un des taux de criminalité les plus élevés du monde hors zones de guerre. Bhaki Cele, préfet de police chargé d'une mission spéciale par le président Jacob Zuma, a déclaré au cours de la même conférence de presse que des tribunaux spéciaux seraient mis en place pour soutenir une politique de tolérance zéro. "Il faudra être sevère et nous serons sévères (...) Il y aura des tribunaux spéciaux en 2010 pour que les criminels sachent que nous les arrêterons et que nous nous occuperons d'eux."
Du respect, mais...
Pour l'équipe de France, le tirage au sort de la Coupe du monde 2010, effectué vendredi soir au Cap, a été très clément. Mais pour l'Afrique du Sud, le Mexique et l'Uruguay, tous trois compagnons des Bleus dans le groupe A ? La campagne de qualification tendue des hommes de Raymond Domenech n'empêche pas leurs futurs adversaires de les respecter. Sans crainte.
L'équipe de France est toujours respectée. (Reuters)
Jeudi au Cap, répétition générale. Charlize Theron, invitée de charme du tirage au sort de la Coupe du monde, tire la boule France et prononce "Irlande". Marrant. Le lendemain au soir, son sourire s'est pourtant vite effacé quand la France est sortie. Au lieu de ça, l'actrice sud-africaine est restée bouche-bée. Une expression qui en dit long. "Tirage au sort cauchemardesque pour l'Afrique du Sud", titre le journal local The Independent on Saturday. Le pays hôte n'a pas été gâté vendredi avec un groupe A dans lequel la France, épouvantail du chapeau 4, le Mexique, gros poisson du chapeau 2, et l'Uruguay lui disputeront une place parmi les deux nations qualifiées en huitièmes de finale.
Ce qui est clément pour les Bleus ne l'est pas vraiment pour les Bafana Bafana, ni pour les autres. A tel point qu'en Afrique du Sud, tout le monde craint déjà de devenir la première nation qui accueille la compétition à ne pas sortir des poules. Car quoiqu'en dise le sélectionneur de l'Afrique du Sud, Carlos Alberto Parreira, qui pense être dans "le groupe le plus ouvert" et aborde "sans peur" le fait d'affronter l'Uruguay et la France, les Sud-Africains n'ont pas vraiment vu leur statut de tête de série comme un avantage, au contraire de l'Espagne ou de l'Italie. "Je sais que la tâche sera compliquée, prend soin de préciser le technicien brésilien sur le site de la Fifa. C'est un défi difficile qui nous attend et que nous ne pourrons relever que si nous travaillons dur et bien."
Aguirre parle d'un groupe "sans favori"
Au Mexique, même son de cloche. La campagne de qualification compliquée des joueurs de Raymond Domenech, qualifiée en barrages face à l'Eire grâce notamment à une main de Thierry Henry, n'a pas altéré le respect que le sélectionneur aztèque, Javier Aguirre, a pour la France. "C'est un groupe très compliqué, parce que jouer contre le pays hôte en premier n'est jamais bon tout comme contre des anciens champions du monde, l'Uruguay et la France. On ne peut pas dire que nous ayons eu de la chance", explique-t-il sur le site de la Fédération mexicaine de football. La France possède de magnifiques joueurs qui, même s'ils ne se sont pas qualifiés comme ils auraient dû, a tout de même obtenu son billet pour le Mondial. Non, ce groupe n'est pas facile."
Pas facile mais abordable. Car même s'ils respectent les Bleus, leurs futurs adversaires ne semblent pas vraiment les craindre. Javier Aguirre parle d'ailleurs d'un groupe "sans favori". L'Uruguay, qui ne réussit historiquement pas trop aux Tricolores, tient le même discours. "La France et le Mexique sont des formations avec beaucoup d'expérience et qui sont régulièrement présentes en phase finale de Coupe du Monde. C'est donc un tirage difficile, mais nous avons aussi notre mot à dire", annonce Oscar Tabarez, le sélectionneur de la Celeste, sur Fifa.com. Les vice-champions du monde semblent donc ne plus avoir l'éclat d'il y a quatre ans. Mais est-ce vraiment dans l'intérêt de l'Afrique du Sud, de l'Uruguay et du Mexique d'affirmer craindre la France ? Non. Tout comme les Bleus n'ont pas intérêt de claironner qu'ils ont été épargnés par ce tirage au sort. Pour ça, faisons confiance à Raymond Domenech...
vendredi 4 décembre 2009
La nomination du nouveau président du Racing club de Strasbourg
Le feuilleton RCS continu ...
Philippe Ginestet, président du Racing depuis décembre 2005, s'apprête à passer la main. Julien Fournier, secrétaire général de l'Olympique de Marseille jusqu'en juin dernier, doit prendre sa succession ce matin, en représentant les intérêts d'un investisseur d'origine estonienne basé à Londres. Si l'affaire semble cousue de fil blanc, une question demeure : où va le club strasbourgeois ?
A l'heure où la troupe de Pascal Janin passera à table et peaufinera son plan de bataille pour le match du soir à Nîmes, le Racing devrait avoir changé de main. Loin du Gard et du Stade des Costières, où les Bleus tenteront de prolonger leur série d'invincibilité qui court sur trois journées (lire en page suivante), l'avenir du club se dessinera autour d'une table, dans les bureaux de la Meinau.
Fournier dévoilera ses intentions au nom du repreneur qui ne fera pas le déplacement
Ce matin, Philippe Ginestet a convoqué les membres de la SASP Racing en assemblée générale. Ceux-ci découvriront alors les visages des deux nouveaux administrateurs que le président a prévu de coopter. Il s'agit de Julien Fournier et d'un avocat de la société anglo-saxonne qu'il représente.
Dans la foulée, en comité plus restreint, le conseil d'administration (*) est censé donner son agrément à la passation de pouvoir. Vers midi, Julien Fournier deviendra ainsi le dix-neuvième président du Racing depuis 1933 et le passage à l'ère professionnelle.Ce matin, Philippe Ginestet a convoqué les membres de la SASP Racing en assemblée générale. Ceux-ci découvriront alors les visages des deux nouveaux administrateurs que le président a prévu de coopter. Il s'agit de Julien Fournier et d'un avocat de la société anglo-saxonne qu'il représente.
« Ici, rien ne se passe de façon normale »
L'ancien secrétaire général de l'OM, débarqué en juin dernier en compagnie de Pape Diouf, dont il est un proche, dévoilera alors ses intentions, au nom du repreneur qui ne fera pas le déplacement. Car pour l'heure, personne, hormis Philippe Ginestet et son bras droit Jean-Luc Herzog, n'a été mis au parfum.
« C'est proprement hallucinant, déplore ainsi Dominique Pignatelli, actionnaire d'EuroRacing, la société dont Ginestet est majoritaire et qui gère les affaires du club. Ici, rien ne se passe de façon normale. Philippe avait promis de nous associer au tour de table. Je suis sidéré par son irrespect. Dans une entreprise "classique", cette manière de procéder serait impensable. »
La colère de l'ex-allié du président, intéressé à la partie voilà deux ans à hauteur d'un million et demi d'euros, est peut-être saine. Elle n'en reste pas moins vaine. Concrètement, aucune voix, fusse-t-elle discordante ou véhémente, ne peut enrayer le processus initié il y a quelques semaines par Ginestet. Ce dernier l'a joué en franc-tireur. C'est son droit le plus absolu.
« Un grand financier et un excellent négociateur »
Pour vendre ses parts - 78 % d'EuroRacing pour un investissement total de quelque 5M €, repartis en actions et versement au compte courant -, l'entrepreneur alsacien n'est pas tenu de consulter les autres actionnaires.
Ceux-ci seront placés devant le fait accompli. Ils découvriront donc ce matin l'identité de l'investisseur d'origine estonienne, qui a pignon sur rue à Londres et se cache encore derrière « la clause de confidentialité » établie entre les deux parties.
Comme Julien Fournier entend réserver ses explications au conseil d'administration de ce matin, le brouillard qui enveloppe le dossier reste dense. « Il n'y a pas de mystère autour du repreneur, tranche Ginestet. Je peux juste vous dire qu'il s'agit d'un grand financier et d'un excellent négociateur. »
Reste à savoir si ce passage de témoin se fera dans l'intérêt général du Racing ou profitera au seul Ginestet. En homme d'affaires avisé, ce dernier a peut-être récupéré son investissement sans y laisser trop de plumes, en dépit de la situation sportive peu reluisante.
Les porteurs d'un projet alternatif restent en veille, au cas où...
Forcément, la deuxième hypothèse est privilégiée par ceux qui ont été tenus à l'écart des négociations. Elle semble aussi renforcée par le fait que d'autres dossiers - dont au moins un qui « prend en compte les intérêts des actionnaires alsaciens », selon une source soucieuse de garder l'anonymat - arrivés sur le bureau du président n'ont pas retenu son attention. Les porteurs du projet alternatif, persuadés que « la partie est loin d'être jouée », restent d'ailleurs « en veille et en phase d'observation ».
Il est vrai que le football professionnel recèle de nombreuses histoires loufoques et de revirements imprévus. Le Racing est d'ailleurs coutumier du fait. Philippe Ginestet n'avait-il pas été adoubé en 2004 par Egon Gindorf, avant d'être invité à prendre la porte quelques mois plus tard et de revenir dans la foulée par la fenêtre ? Dans l'intervalle, Alain Afflelou avait campé le rôle de président putatif, ses hommes prenant déjà leurs aises à la Meinau...
Pour les amoureux du Racing, il faut espérer que cette reprise ne soit pas juste du vent
Plus médiatisée, l'affaire Kachkar, voilà deux ans, avait aussi tenu en haleine la France du ballon rond. Arrivé à Marseille toutes sirènes hurlantes, le Canadien dansait déjà sur les tables des vestiaires du Vélodrome. Mais le successeur présumé de feu Robert Louis-Dreyfus avait fini par être démasqué, son plan de rachat s'avérant totalement "bidon."
Réputé pour être un homme discret mais efficace, Julien Fournier, qui a vécu de l'intérieur le cocasse épisode phocéen, saura certainement se prémunir contre un coup d'esbroufe du même acabit. Pour les amoureux du Racing, lassés par toutes les turpitudes que leur club a subies ces dernières années, il faut espérer que cette énième reprise ne soit pas juste du vent.
Sébastien Keller (DNA)
(*) Jusqu'à ce matin, le Conseil d'administration du Racing est composé de sept membres : Philippe Ginestet, président, Jean-Luc Herzog, président-délégué, Léonard Specht, Dominique Pignatelli, Éric Vogel, Thierry Wendling et Me Nicolas Wiltberger.
Édition du Ven 4 déc. 2009
Une société du nom de FC Football Capital Ltd, regroupant des actionnaires dont le nom n'a pas été communiqué pour l'heure et dont le directeur financier est un certain Roman Loban 'estonien), a pris le contrôle du Racing Club de Strasbourg ce matin. C'est la fin de l'ère Philippe Ginestet.
Comme annoncé, ce sera bien Julien Fournier, ancien secrétaire général de l'OM qui succédera à Philippe Ginestet dans le fauteuil présidentiel du RCS.
Il représente les intérêts d'un investisseur estonien Roman Loban, installé à Londres et qui possède plusieurs sociétés spécialisées dans la finance et la gestion de fortunes. Roman Loban est lui-même le représentant d'un ou plusieurs autres investisseurs dont le nom n'est pas connu pour l'heure.
Julien Fournier est entré au conseil d'administration du RCS ce matin en compagnie semble-t-il d'un avocat français Me Christophe Cornelie. M. Loban n'est pas présent à Strasbourg.
Le projet de reprise présenté devant l'assemblée générale de la SASP Racing (qui compte une trentaine de petits actionnaires) a été qualifié "d'ambitieux" et Julien Fournier aurait annoncé le recrutement de trois joueurs pendant le prochain mercato.
Roman Loban, qui représente les intérêts d'un ou de plusieurs autres actionnaires, a créé FC Football Capital Ltd, dont l'objet unique était la reprise du RCS. Roman Loban est le directeur financier de cette société.
Les nouveaux actionnaires se sont engagés à investir 10 millions d'euros en deux ou trois saisons.
D'après les recherches que nous avons pu faire, une société intitulée FC Football Capital Ltd domiciliée au Palladium House de Londres a été enregistrée le 5 novembre 2009 au registre de commerce anglais.
FIFA : Prix Puskás
Le Prix Puskás de la FIFA, créé en l'honneur et en mémoire de Ferenc Puskás, capitaine et star de l'équipe Nationale hongroise des années 50, récompensera le joueur ou la joueuse ayant marqué le "plus beau but" de l'année écoulée.
Et c’est vous, utilisateurs de FIFA.com, qui voterez pour le plus beau des buts, en choisissant parmi les dix vidéos sélectionnées par la Commission du Football de la FIFA. Mais quels critères ont guidé la Commission du Football pour sélectionner ces 10 buts parmi les milliers inscrits chaque saison ? Les voici :
L'esthétique (critères subjectifs - frappe lointaine, action collective, but acrobatique, etc.)
L'importance du match (critère objectif - par ordre décroissant : équipes nationales "A", tournois continentaux et championnats de première division)
L'absence du facteur chance ou d'une erreur commise par l'autre équipe permettant le but
Le fair-play : le joueur ne doit pas s'être mal comporté durant le match ou avoir par exemple été convaincu de dopage
La date : buts marqués entre juillet 2008 et juillet 2009
Il ne vous reste maintenant plus qu’à voter et participer de ce fait à l’élection officielle du vainqueur du Prix Puskás de la FIFA 2009. Le vainqueur sera révélé au Gala du Joueur Mondial de la FIFA, le 21 décembre 2009 et se verra remettre le trophée du Prix Puskás de la FIFA, gravé à son nom.
Voici le lien pour voter : http://fr.fifa.com/classicfootball/awards/puskasaward/index.html
Pour les plus jeunes, voici une présentation rapide de ce joueur hongrois des années 50 :
Il est considéré comme le meilleur footballeur hongrois de l'histoire, et fait partie des tous meilleurs footballeurs de tous les temps.
Puskás Öcsi
Ferenc Puskás est né dans le quartier de Kispest. Il apprend le football sur les terrains vagues de la capitale hongroise avant de rejoindre le club de Kőbánya, aux cotés d'un certain Lászlo Kubala. Rapidement, ses qualités lui permettent de rejoindre les équipes de jeune du Kispesti Honvéd, où il a son propre père comme entraîneur. Parmi ses jeunes coéquipiers figure József Bozsik. A l'âge de seize ans, en 1943, Puskás débute en équipe première. Malgré sa petite taille, il s'impose très vite grâce à son sens du démarquage et son pied gauche à la frappe dévastatrice.
Dès 1945, à dix-huit ans, il fait ses débuts en équipe de Hongrie pour une rencontre face à l'Autriche.
Le Major Galopant (1943-1956)
En 1948, le club de Kispesti devient le club du Ministère de la Défense, et donc de l'armée hongroise, qui le rebaptise Honvéd, littéralement «défenseur de la patrie». De par sa position, le club fait venir les meilleurs joueurs du championnat hongrois, en leur permettant d'accéder à un grade d'officier sans même faire leur service militaire. Puskás et Bozsik voient ainsi arriver Kocsis, Grosics, Lóránt, Czibor, Budai, soit l'ossature de l'équipe de Hongrie des années 1950.
Puskás a hérité d'un grade de commandant, mais aussi d'un surnom quelque peu usurpé, le "Major Galopant".
La sélection de Hongrie marque son époque. Elle remporte le tournoi de football des Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 puis remporte le fameux "match du siècle" du 25 novembre 1953 à Wembley, une victoire (6-3) contre l'Angleterre où Puskás inscrit deux buts dont un, le premier, où il se joue de Billy Wright dans un geste qui fera sa légende.
La victoire de Wembley a un retentissement énorme et le gouvernement communiste détient à travers cette équipe un formidable outil de propagande. Tout comme le Honvéd, composé en grande partie des mêmes joueurs, souvent envoyé en tournée en Europe occidentale.
Invaincue depuis quatre ans, la Hongrie est en 1954 la grande favorite de la Coupe du Monde en Suisse. Au premier tour, les Hongrois étrillent (9-0) la Corée du Sud puis surpassent (8-3) l'Allemagne de l'Ouest. Mais lors de cette rencontre, Puskás se blesse à la cheville lors d'un choc avec l'Allemand Werner Liebrich. Forfait pour les quart et demi-finale, le Major est titularisé pour la finale alors qu'il est à peine rétabli. Cela ne l'empêche pas d'ouvrir le score d'une frappe de son fameux pied gauche. La Hongrie mènera 2-0 après huit minutes, mais inexplicablement, elle perdra toute inspiration et verra la RFA remonter à 2-2 pour s'imposer 3-2 en fin de rencontre.
Cette défaite inattendue est accueillie en Hongrie comme un drame national. La sélection hongroise n'a pourtant rien perdu de ses qualités, continuant à se montrer intraitable sur tous les terrains d'Europe. Elle n'a perdu qu'un seul match en six ans, mais ce match perdu était la finale de la Coupe du Monde.
Le 4 novembre 1956, les chars russes entre dans Budapest pour mater l'insurrection hongroise. A ce moment-là, Puskás et ses coéquipiers du Honvéd se préparent à une nouvelle tournée en Europe. Malgré les évènements, les joueurs se rendent quand même en Europe, à la demande de Imre Nagy. Lorsque celui-ci est destitué, le nouveau gouvernement exige que les fuyards reviennent au pays. Ferenc Puskás choisit de rester en occident. Il a appris que sa femme et sa fille ont clandestinement gagné Vienne à pied, et il part les y retrouver.
A la demande de la Fédération Hongroise, Puskás est suspendu dix-huit mois par la FIFA. Privé de travail, il survit dans un camp de réfugiés en Autriche avec pour seules ressources des mandats envoyés par son ancien coéquipier Laszlo Kubala, qui joue à Barcelone depuis 1951. Le Major sombre dans l'alcool et grossi d'une vingtaine de kilos. Heureusement, un homme pense à lui. Emil Osterreicher, ancien entraineur du Honvéd, devenu directeur technique au Real Madrid, l'engage dans le grand club madrilène.
Sancho, el Canoncito Poum (1958-1965)
Puskás est accueilli avec scepticisme par les supporters du Real. Mais le Hongrois s'entraine durement pour retrouver une silhouette acceptable. Rapidement, il une fait sa place aux cotés des Di Stefano, Kopa et autres Gento et devient le chouchou du public, qui le surnomme "Sancho" ou encore "Canoncito Poum".
Puskás n'est pourtant pas présent en finale de la Coupe des clubs Champions 1959 contre Reims à Stuttgart. Le gouvernement allemand a refusé de lui délivrer un visa, n'ayant toujours pas pardonné à l'ex-Major les allusions au dopage qu'il émettait pour expliquer la victoire allemande à Berne.
Un an plus tard, Puskás est bien présent à Glasgow pour la finale 1960 contre l'Eintracht Francfort. Il réalise l'un des matches les plus impressionnants de sa carrière, inscrivant quatre buts. Di Stefano en ajoute trois autres et le Real remporte sa cinquième Coupe d'Europe consécutive sur un score record : 7-3.
En 1962 à Amsterdam, Puskás dispute une nouvelle finale européenne avec le Real. Il inscrit trois buts mais perd (5-3) contre Benfica. Deux ans plus tard à Vienne, Puskás et le Real perdent une nouvelle fois en finale de la Coupe d'Europe, contre l'Inter Milan (1-3).
Cinq fois champion d'Espagne, quatre fois meilleur buteur de la Liga, la carrière espagnole de Ferenc Puskás ne connaitra qu'un seul échec, la sélection espagnole. Naturalisé dans son pays d'accueil en 1961, il disputera quatre rencontres avec la sélection, dont trois matches sans réussite la Coupe du Monde 1962 au Chili.
Coach Ferenc (1970-1992)
Sa carrière de joueur s'arrête en 1965 pour laisser place à celle d'entraîneur. Le Major se fait la main au Hercules Alicante en 1967 avant de s'envoler aux Etats Unis pour entrainer San Francisco Golden Gate Gales (1967) puis Vancouver Royals (1968). De retour en Espagne, il dirige durant une saison le Deportivo Alavés avant d'être appelé, en 1970, par le Panathinaïkos.
La légende veut qu'à son arrivée en Grèce, au moment de signer son contrat, Puskás demanda quelle serait sa prime s'il parvenait à emmener son équipe en finale de la Coupe d'Europe. La probabilité de retrouver le club grec à ce niveau était tellement infime que les dirigeants grecs ajoutèrent sans trembler un alinea au contrat, stipulant une énorme prime en cas de finale. Le Panathinaïkos allait pourtant réussir cet exploit, accédant à la surprise générale en finale où il est battu par l'Ajax Amsterdam à Wembley.
En dehors de ce coup d'éclat, la carrière d'entraineur de Ferenc Puskás ne décollera jamais vraiment. Ses différents contrats en Espagne, au Chili, en Arabie Saoudite, en Grèce, en Egypte, au Paraguay et en Australie lui permettront de voir du pays mais ne rempliront pas son palmarès.
En 1993, il est appelé au chevet d'une sélection hongroise tombée au plus bas. Il dirige l'équipe durant quatre matches, dont trois défaites.
En 2001, Le Népstadion de Budapest est rebaptisé Puskás Ferenc Stadion.
Atteint par la maladie d'Alzheimer, Ferenc Puskás est décédé le 17 novembre 2006 à l'hôpital Kutvolgyi de Budapest. Une journée de deuil national sera décrétée le jour de ses funérailles.
Palmarès (joueur)
• Total carrière joueur : 1.300 matchs, 1.176 buts.
Avec l'équipe de Hongrie
• Finaliste de la Coupe du monde 1954.
• Médaille d'or aux Jeux olympiques 1952.
• Vainqueur de la Coupe internationale : 1953.
• Meilleur buteur de la Coupe internationale : 1953 (10) (2e en 1954/60)
• 84 sélections en Équipe de Hongrie (83 buts) entre 1946 et 1956
Avec l'équipe d'Espagne
• 4 sélections en Équipe d'Espagne (aucun but) entre 1961 et 1962.
Avec Honvéd Budapest
• Champion de Hongrie : 1949/1950, 1950, 1952, 1954 et 1955.
• Finaliste de la Coupe de Hongrie : 1955.
• Meilleur buteur du championnat de Hongrie: 1948 (50), 1950 (31) et 1953 (27)
Avec le Real Madrid
• Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions 1959 (2) buts , 1960 (12) buts et 1966 (6) buts. (Finaliste en 1962 et 1964).
• Champion d'Espagne : 1961, 1962, 1963, 1964 et 1965.
• Vainqueur de la Coupe d'Espagne : 1962.
• Vainqueur de la Coupe intercontinentale : 1960.
• Meilleur buteur de la Coupe d'Europe des clubs champions: 1960 (12) et 1964 (7)
• Meilleur buteur du championnat d'Espagne Pichichi: 1960 (26), 1961 (27), 1963 (26) et 1964 (20)
• Deuxième du classement du Ballon d'or : 1960
Inscription à :
Articles (Atom)