Blog du FC Horbourg-Wihr

dimanche 6 septembre 2009

Qualifications Coupe du Monde 2010

Au dimanche 06 septembre 2009 à 21h, voici les qualifiés pour la phase finale qui aura lieu dans un peu plus de 277 jours :

Afrique (5+1):
Afrique du Sud (pays organisateur)
Ghana (06/09/2009)

Asie (4,5):
Australie (06/06/2009)
Japon (06/06/2009)
Corée du Sud (06/06/2009)
Corée du Nord (17/06/2009)

Europe (13):
Pays-Bas (06/06/2009)

Amérique du Nord, centrale et Caraïbes (3,5):
Aucun

Océanie (0,5):
Aucun

Amérique du Sud (4,5):
Brésil (05/09/2009)

Pour la zone Europe, ça va mal pour le Portugal (1-1 contre le Danemark) et dans une moindre mesure pour la France (1-1 contre la Roumanie) ! La Suède revient (2-1 contre la Hongrie). Les Champions d'Europe sont quasiment qualifiés (5-0 contre la Belgique ce qui fait 7 victoires pour autant de matchs).
Pour la zone Amérique du Sud, l'Argentine de Maradona a été battu par le Brésil de Dunga (1-3) sur son terrain. La conséquence est la qualification directe des Brésiliens !

Revenons sur le match de la France, avec une observation plus précise du comportement des joueurs durant les 90' :
Julien Escudé, aligné en défense centrale au côté de William Gallas, est passé complètement au travers contre la Roumanie (1-1), marquant même contre son camp, et gâchant le remarquable match de Lassana Diarra, véritable patron du jeu de l'équipe de France samedi.

Lloris: Il a eu très peu de travail mais a bien pris son premier ballon chaud, en l'air au milieu de trois Roumains (39e), et réussi son seul arrêt difficile devant Roman (64e). Convaincant.

Sagna: Une seule fois débordé défensivement (carton jaune, 79e) et, une fois n'est pas coutume, un de ses centres a amené un but, celui d'Henry. Une frappe sur le gardien (20e).

Gallas: Solide mais sans éclats derrière, dévie le ballon pour Henry sur le but. Mais le maillon faible de la charnière, ce n'était pas lui...

Escudé: Un cauchemar... Ridiculisé à la course par Marica, qui avait l'air d'Usain Bolt, et transpercé par Mara, il a marqué contre son camp (60e) en déviant un centre tendu dans son but, offrant l'égalisation à des Roumains pourtant assommés par l'ouverture du score. Pour sa troisième titularisation en quatre rencontres, il est passé à côté de son match.

Evra: Ultra-offensif, inspiré dans ses dribbles et ses combinaisons avec Gourcuff, il a beaucoup apporté offensivement, mais a laissé Escudé écoper en défense. Pour le pire...

L. Diarra: Dribbles, râteaux, ouvertures inspirées côté droit... Samedi soir, c'était +Lass+ (son surnom à Madrid) plutôt que L. Diarra. Comme il le fait au Real, il a énormément participé à la construction du jeu, qu'il a éclairé. Et il est resté très efficace à la récupération, jusqu'au bout, annihilant les contre-attaques roumaines.

Toulalan: Un match où il est monté en puissance. Il a pris et remonté quelques ballons, mais a laissé les rênes à Gourcuff et L. Diarra. Il a su finir fort, galvanisant les troupes après l'égalisation roumaine grâce à quelques ballons chipés dans les pieds. Sans plus de succès.

Anelka: Très actif à droite, où Gourcuff et L. Diarra l'ont toujours facilement trouvé. Il n'a pas eu de réussite devant le but, gourmand quand Henry était décalé (17e), et sans réussite pour reprendre un centre du même Henry, effleuré il est vrai par le gardien (30e). Après l'égalisation, il a un peu disparu des écrans.

Gourcuff: Un des animateurs du jeu français. Quelques ouvertures lumineuses, mais aucune réussite dans ses frappes, toutes complètement manquées (volée au-dessus, 10e, frappe écrasée, 22e...). Remplacé par Benzema (73e), qui a raté tous ses dribbles et même certains contrôles dans la surface.

Henry: Décisif mais intermittent. Il a réussi son 49e but et aurait pu marquer le 50e, refusé pour un hors-jeu de position de Ribéry (60e). Il avait trouvé la barre d'une tête en première période (17e). Il a également bien tenu son côté gauche.

Gignac: Il a réussi une belle pénétration (25e), mais ce fut sa seule initiative intéressante. Ses partenaires ont eu du mal à le trouver. Remplacé par Ribéry à l'heure de jeu (60e) qui a électrisé le jeu des Bleus, mais sans réussite: une passe un peu lente pour Henry alors qu'il pouvait peut-être tirer (67e), et un dribble un peu long (74e).

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